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États-Unis : une femme avait une tumeur de 60 kilos

États-Unis : une femme avait une tumeur de 60 kilos

Le 7 mai 2018.

Selon nos confrères de CNN, une femme s’est fait retirer une tumeur de 69 kilos lors d’une opération chirurgicale à haut risque. Il s’agissait d’une tumeur ovarienne.

Une tumeur ovarienne dite « mucineuse »

Les chirurgiens doivent régulièrement faire face à des situations assez extraordinaires. Aux États-Unis, dans le Connecticut, une enseignante de 38 ans s’est présentée à l’hôpital avec une tumeur de 60 kilos. Depuis novembre 2017, elle prenait 5 kilos par semaine et ne comprenait pas pourquoi. Elle avait en réalité développé une tumeur ovarienne dite « mucineuse ». La taille de cette excroissance mettait sa vie en danger.

Au final, il aura fallu 12 chirurgiens et cinq heures d’intervention pour venir à bout de cette tumeur. « Pendant l’opération, nous avons enlevé cette gigantesque tumeur qui provenait de son ovaire gauche », a commenté à la presse le docteur Vaagn Andikyan, le gynécologue qui s’est occupé de la patiente. « Nous avons enlevé son ovaire gauche, sa trompe gauche et nous avons retiré le tissu péritonéal affecté qui adhérait à l’ovaire ».

Une des plus  grosses tumeurs du monde

Ce genre de tumeur ovarienne est connue pour grossir de manière considérable. Elle se remplit d’une substance gélatineuse produite par les cellules cancéreuses. « Les tumeurs mucineuses ovariennes ont tendance à être grosses », a précisé Vaagn Andikyan. « Mais des tumeurs de cette taille sont extrêmement rares. Je pense qu’il s’agit de l’une des plus grosses tumeurs du monde. »

Les tumeurs « mucineuses » représentent environ 15 % des tumeurs de l’ovaire. Ce qui aurait pu lui être fatal, ce n’est pas la tumeur en tant que telle, car elle ne s’était pas propagée à l’extérieur de l’ovaire, mais le fait que son poids compressait les vaisseaux sanguins, ce qui aurait pu créer des caillots de sang. Tout le travail des chirurgiens a été de détacher la tumeur des principaux vaisseaux sanguins sans la mettre en danger. Une prouesse !

Marine Rondot

À lire aussi : Cancer de l’ovaire : vers un dépistage avec un simple test sanguin ?  

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Une première : un anticancéreux autorisé selon la génétique d’une tumeur plutôt que l’organe affecté

Pour la première fois, l’agence américaine des médicaments a autorisé la commercialisation d’un médicament anticancéreux d’immunothérapie, le Keytruda (pembrolizumab) de Merck, pour des tumeurs ayant un profil génétique spécifique plutôt que des tumeurs localisées sur un organe particulier.

Il est indiqué chez les adultes et les enfants qui ont des tumeurs solides inopérables ou métastatiques portant les biomarqueurs MSI-H et dMMR.

Cette indication couvre les patients atteints de tumeurs solides qui ont progressé après un traitement préalable et qui n’ont pas d’options de traitement alternatives satisfaisantes et les patients atteints d’un cancer colorectal qui a progressé suite au traitement avec certains médicaments de chimiothérapie.

Les tumeurs pouvant porter ces biomarqueurs affectent fréquemment le côlon, les ovaires et le système digestif. Elles touchent aussi les seins, la prostate, la vessie et la thyroïde, précise le communiqué de a Food and Drug Administration (FDA).

L’autorisation est basée sur 5 essais cliniques dans lesquels un total de 149 patients ont reçu le médicament. Parmi eux, 40 % ont connu une diminution partielle ou complète de la tumeur. Les effets secondaires sont nombreux. (Voir le communiqué de la FDA en anglais.)

Le médicament avait déjà été approuvé par la FDA pour le traitement de plusieurs types de cancers comme le mélanome, le cancer avancé du poumon, de la tête et du cou et le lymphome de Hodgkin.

Alors que la chimiothérapie vise à s’attaquer directement à une tumeur avec des produits toxiques, l’immunothérapie vise à aider le système immunitaire à cibler spécifiquement les cellules cancéreuses pour les détruire.

Le Keytruda appartient à la classe des inhibiteurs du point de contrôle immunitaire PD-1 qui bloquent la protéine PD-1 se trouvant sur les lymphocytes T (des cellules du système immunitaire), ce qui rend ceux-ci aptes à détruire les cellules cancéreuses.

Le médicament a été approuvé dans la nouvelle indication selon une procédure accélérée qui est utilisée pour des médicaments qui concernent des pathologies incurables contre lesquelles il n’y a pas d’alternative.

Cancer : les avancées de l’immunothérapie

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : FDA.
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Un surfeur élimine une tumeur à l’oeil en plongeant dans une vague

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C’est grâce au choc avec une vague qu’un surfeur de 61 ans a réussi à éliminer une tumeur sur l’un de ses yeux nommée ptérygion pour laquelle il devait prochainement se faire opérer. Ce cas est si particulier qu’il a fait l’objet d’une étude qui a été publiée dans le British Medical Journal Case Report. Qu’on ne s’y trompe pas cependant : la meilleure façon de se débarrasser d’une ptérygion reste quand même de passer par la méthode traditionnelle, à savoir une intervention chirurgicale.

Le ptérygion est une lésions se développant à la surface de l’œil qui dérive d’une excroissance de la conjonctive et couvre progressivement la cornée. Fréquente chez les personnes qui s’exposent beaucoup au soleil, cette lésion se développe souvent chez les surfeurs qui y sont régulièrement soumis. Différents signes accompagnent cette tumeur comme une sensation d’un corps étranger dans l’oeil, des rougeurs, des picotements, des brûlures, une gêne et une baisse de l’acuité visuelle. A un stade avancé, elle déforme la cornée et peut même évoluer vers un cancer.

Si on aurait pu croire à un simple accident, il n’en est rien puisque le courageux sexagénaire a choisi volontairement d’affronter les yeux grands ouverts une vague de plus de dix mètres de haut et de 70 km/heures qui se dirigeait vers lui. Parvenant à rester debout, lorsqu’il a sorti la tête des trombes d’eau qui s’abattaient sur lui, il a remarqué que sa tumeur s’était arrachée.

Selon le Dr Thomas Campbell, le médecin du surfeur, cette action a permis d’effacer la lésion, ce qui a amélioré de façon notable les symptômes du patient liés à la tumeur. Si l’oeil du surfeur est en effet resté enflammé pendant quelques jours, la plaie s’est refermée sans qu’aucune intervention médicale ne soit nécessaire. Six mois après cette thérapeutique pour le moins particulière, la tumeur n’est pas revenue.

Selon les spécialistes, cette manoeuvre du surfeur a dû être très douloureuse, et même si les résultats sont positifs, il vaut tout de même mieux utiliser “la méthode chirurgicale traditionnelle avec son ophtalmologiste”, qui si elle n’est pas aussi rapide, est du moins efficace.

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