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Meilleures villes pour les étudiants universitaires selon le réputé classement QS

Pour la 2e année consécutive, la ville de Londres est considérée comme la meilleure ville universitaire pour les étudiants dans la 7e édition du classement de l’Institut britannique Quacquarelli Symonds (QS) publié le 31 juillet 2019.

Le classement considérait les villes d’au moins 250 000 habitants ayant au moins deux universités figurant dans le QS World University Rankings : 125 villes se qualifiaient.

Le classement est basé sur une enquête prenant en compte plusieurs facteurs : le nombre d’universités et leur niveau académique, les arts et la culture, l’abordabilité, les possibilités d’emploi, la diversité, la tolérance et l’inclusion, la facilité des déplacements, la convivialité…

L’indicateur prend également en compte de l’opinion des étudiants, évaluée par un sondage portant sur différents aspects, mené auprès de 87 000 étudiants.

La ville de Paris, notamment, se retrouve en 7e position après avoir occupé le premier rang lors des quatre premières éditions du classement.

Voici le top 25 du classement :

  1. Londres
  2. Tokyo
  3. Melbourne
  4. Munich
  5. Berlin
  6. Montréal
  7. Paris
  8. Zurich
  9. Sydney
  10. Seoul
  11. Toronto
  12. Boston
  13. Vienne
  14. Hong Kong
  15. Edinbourg
  16. Vancouver
  17. Taipei
  18. Kyoto-Osaka-Kobe
  19. New York
  20. Singapore
  21. Barcelone
  22. Brisbane
  23. Canberra
  24. Amsterdam
  25. Los Angeles

Classement QS 2019 des universités en psychologie : 4 françaises et 5 québécoises dans le top 300

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : QS Top Universities, QS Top Universities.
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L’utilisation de l’hypnose se généralise aux Hôpitaux universitaires de Genève

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont lancé en 2017 un vaste programme de formation à l’hypnose clinique, destiné aux médecins et au personnel soignant. Les premiers professionnels formés recevront leur certification le 27 janvier prochain.

Dès son lancement, le programme a enregistré plus de 2000 inscriptions, précise la Pre Claire-Anne Siegrist au magazine Pulsations publié par les HUG.

L’objectif est de former 10 % du personnel médicosoignant des services de soins d’ici à 2020.

La Pre Siegrist a co-initié ce projet avec la Adriana Wolff, hypnothérapeute et médecin adjointe au service d’anesthésiologie après avoir expérimenté les bienfaits de cette technique dans la gestion de douleurs neuropathiques.

Le programme comprend deux niveaux d’enseignement : la communication thérapeutique et l’hypnose clinique hospitalière.

L’hypnose clinique hospitalière permet d’atteindre un état de conscience modifié dans lequel des changements positifs des perceptions du patient sont possibles grâce aux suggestions du thérapeute.

L’hypnothérapie a fait ses preuves dans de nombreux domaines : douleurs et angoisse, mais aussi nausées, vomissements, phobies (piqûre, anesthésie, claustrophobie), acouphènes, dépression, insomnies… « Mobiliser les ressources internes des patients permet souvent de réduire les doses de médicaments », souligne la Dre Wolff.

Une liste d’une trentaine d’indications reconnues dans les soins a été établie par les HUG.

Comment se déroule une séance d’hypnose ?

« C’est assez simple. Le thérapeute détermine un objectif avec le patient : diminution de la douleur, de l’anxiété, etc. Puis il induit, par la parole, cet état de dissociation particulier à l’hypnose où l’attention est focalisée ailleurs que sur l’environnement immédiat. Quand le patient a atteint le bon niveau de conscience, le soignant le guide pour l’aider à modifier son approche du problème », explique l’hypnothérapeute.

Qu’en est-il de la communication thérapeutique ?

« Une hospitalisation – du fait de la maladie, de la peur, de la souffrance – entraîne une forte vulnérabilité émotionnelle. Cet état est proche de celui de dissociation induit par l’hypnose. Il rend les gens extrêmement réceptifs et sensibles. Un mot inapproprié peut les blesser. Porter une attention particulière au langage amène une aide supplémentaire dans les relations entre soignants et soignés. Par exemple, si on dit : “Je vais piquer. Mais cela ne fera pas mal.” Le patient entend “piquer” et “mal”. Ces mots créent un contexte inconfortable et augmentent l’anxiété et la douleur. Il vaut mieux évoquer les bénéfices de la perfusion, puis avertir par un “Nous sommes prêts”. La communication thérapeutique, c’est simple. Mais il faut l’apprendre. »

Pour plus d’informations sur l’hypnose médicale, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Hôpitaux universitaires de Genève, Pulsations.
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De lucratifs traitements non prouvés dans de grands hôpitaux universitaires américains

De grands hôpitaux universitaires font la promotion de thérapies dites alternatives non prouvées, selon un long reportage de la revue de journalisme médical STAT que résume la revue Pharmacy & Therapeutics (P&T).

Ils offrent ainsi, est-il notamment rapporté, le venin d’abeille homéopathique pour le traitement de la fibromyalgie et des remèdes à base de plantes contre la maladie d’Alzheimer.

Les hôpitaux affiliés aux universités Yale, Duke, Johns Hopkins, de Californie et d’autres centres de recherche de haut niveau font une promotion de thérapies alternatives avec peu ou pas de support scientifique.

Ils offrent aussi le « traitement énergétique » pour la sclérose en plaques et l’acupuncture pour l’infertilité. Un forum public hébergé par l’Université de l’hôpital de la Floride promet même d’expliquer comment la thérapie à base de plantes peut inverser la maladie d’Alzheimer.

Les auteurs ont examiné 15 centres de recherche académique de prestigieux hôpitaux et écoles de médecine à travers les États-Unis.

Certains hôpitaux ont construit des « centres de bien-être » luxueux, de type spa, offrant des services de « guérison spirituelle », d’homéopathie et autres pour un large éventail de conditions de santé dont la dépression, les maladies cardiaques, le cancer et la douleur chronique.

L’université Duke propose un programme pédiatrique suggérant sur son site Web que des médecines alternatives, dont des « programmes de désintoxication » et des « médicaments botaniques », peuvent aider les enfants souffrant de troubles allant de l’autisme à l’asthme et au trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

Au cours de la dernière année, l’hôpital universitaire relié à l’Université de Floride a commencé à offrir aux patients atteints de cancer des consultations en homéopathie et en médecine traditionnelle chinoise à base de plantes.

L’Université Thomas Jefferson de Philadelphie a lancé un institut dont les offres incluent des thérapies intraveineuses de vitamines et de minéraux. Et l’Université de l’Arizona, une pionnière dans le domaine, a reçu un don de 1 million $ pour stimuler la formation des praticiens dans les techniques de guérison naturelle et spirituelle.

Duke Health a refusé les demandes répétées d’entrevues de STAT sur son centre de « médecine intégrative », qui coûte 1 800 $ par année pour un abonnement de base, l’acupuncture et d’autres traitements étant facturés séparément.

Le centre MedStar Georgetown a retiré de son site Web le reiki comme traitement énergétique pour le cancer du sang après qu’un journaliste ait posé des questions.

La Cleveland Clinic a eu du mal à trouver quelqu’un de son personnel qui défendrait le programme de « médecine énergétique » de l’hôpital, pour finalement déclarer que le service répond « aux besoins et aux demandes des patients ».

La hausse des thérapies alternatives a suscité des tensions dans certains hôpitaux, est-il rapporté, des médecins accusant ouvertement leurs pairs de vendre de l’huile de serpent et de miner la crédibilité de leurs institutions.

Le Dr Steven Novella, professeur de neurologie à la Yale School of Medicine, estime qu’en faisant la promotion de telles thérapies, les médecins perdent « toute prétention que nous devrions être une science ».

« Les patients ne veulent les médecines alternatives que parce qu’on leur dit qu’ils devraient les vouloir. Ils voient un hôpital prestigieux qui les offre, alors ils pensent que c’est légitime », dit-il.

Un consortium national de promotion de la « santé intégrative » compte désormais plus de 70 centres universitaires et systèmes de santé en tant que membres, comparativement à 8 en 1999, rapporte STAT.

Psychomédia avec sources : P&T, STAT.
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