Archives par mot-clé : universités

Classement 2022 des meilleures universités dans le domaine de la Psychologie

Le Times Higher Education (THE) a publié, le 16 septembre 2021, son classement mondial 2022 des 568 meilleures universités dans le domaine de la psychologie. Le réputé classement est publié depuis 2004.

Le classement est établi sur la base des pondérations suivantes :

  • enseignement (l’environnement d’apprentissage) : 27,5 % ;
  • recherche (volume, revenus et réputation) : 27,5 % ;
  • citations (influence de la recherche) : 35 % ;
  • ouverture internationale (personnel, étudiants et recherche) : 7,5 % ;
  • revenus de l’industrie (innovation) : 2,5 %.

Le top 10 est entièrement occupé par des universités britanniques et américaines :

  1. Université de Cambridge
  2. Université Stanford
  3. Université Princeton
  4. Université Harvard
  5. Université de Californie, Berkeley
  6. Université College London
  7. Université de Chicago
  8. Université Yale
  9. Université de Pennsylvanie
  10. Université du Michigan, Ann Arbor

Les universités françaises ne font pas très bonne figure. Quinze figurent au classement : elles se situent entre le 300e rang et au-delà du 501e rang. (À partir du 301e rang, les positions sont regroupées par centaine.)

  • 301-400 – Aix Marseille
  • 301-400 – Grenoble Alpes
  • 301-400 – Université de Paris
  • 401-500 – Université de Bordeaux
  • 401-500 – Université de Clermont Auvergne
  • 501+ – Université Bourgogne Franche-Comté
  • 501+ – Université de Côte d’Azur
  • 501+ – Université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées
  • 501+ – Université de Lille
  • 501+ – Université de Lorraine
  • 501+ – Université Lumière, Lyon 2
  • 501+ – Université de Nantes
  • 501+ – Université Normandie
  • 501+ – Université Paris Nanterre
  • 501+ – Université de Strasbourg

Consulter le classement pour chaque pays : World University Rankings 2022 by subject: psychology.

Les meilleures universités en psychologie selon le classement mondial 2021 de Shanghaï

L’édition 2021 du réputé classement de Shanghaï, établissant un palmarès des 500 meilleures universités dans le monde selon leur performance en recherche, a été publiée le 15 août.

Un classement global est établi ainsi que des classements dans 54 disciplines.

L’inclusion des universités dans le classement d’une discipline est basée sur le nombre d’articles de recherche publiés, le nombre de fois où ces articles sont cités dans des publications scientifiques, les collaborations internationales et les récompenses importantes obtenues par les chercheurs.

Pour ce qui est du classement en psychologie, comme par les années précédentes, un constat est le faible positionnement de la France dont seulement 14 universités apparaissent parmi les 500 meilleures universités.

Comme en 2020, l’Université Harvard (États-Unis) arrive en première position. Le top 10 est détenu par des universités américaines et britanniques.

Top 10

  1. Université Harvard, États-Unis
  2. Université College London, Royaume-Uni
  3. Université Stanford, États-Unis
  4. Université de Pennsylvanie, États-Unis
  5. Université Yale, États-Unis
  6. Université Columbia, États-Unis
  7. Université Northwestern, États-Unis
  8. Université de Californie à Los Angeles, États-Unis
  9. Université de New York, États-Unis
  10. Université d’Oxford, Royaume-Uni

France

Quatorze universités apparaissent dans le classement, comparativement à 10 en 2020. Comme dans les années précédentes, aucune d’elles n’apparaît dans le top 100. Ces universités sont les suivantes :

  • 101-150 – Aix Marseille
  • 101-150 – Paris Science & Lettres (PSL)
  • 151-200 – Paris
  • 201-300 – Claude Bernard Lyon 1
  • 201-300 – École des hautes études en sciences sociales
  • 201-300 – Sorbonne
  • 301-400 – Paris-Saclay
  • 301-400 – Grenoble Alpes
  • 301-400 – Bordeaux
  • 301-400 – Montpellier
  • 301-400 – Poitiers
  • 401-500 – Paul Sabatier (Toulouse 3)
  • 401-500 – Lille
  • 401-500 – Tours

Canada

Au Canada, 27 universités apparaissent dans le classement dont 6 Québécoises :

  • 51-75- McGill (anglophone)
  • 101-15 – Universitéde Montréal
  • 151-200 – Laval
  • 151-200 – UQAM (Université du Québec à Montréal)
  • 201-200 – Concordia(anglophone)
  • 401-500 – Université du Québec à Trois-Rivières

Classement complet sur le site du Shanghai Ranking.

Plus tôt ce mois-ci, le réputé institut britannique Quacquarelli Symonds (QS) a également publié ses classements universitaires dans les différentes disciplines : Classement QS 2021 des meilleures universités en Psychologie.

Un autre classement est celui du Times Higher Education (THE) : Classement 2020 des meilleures universités en psychologie selon le THE.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Shanghai Ranking.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Palmarès des universités françaises enseignant et pratiquant des pseudosciences

Le Collectif Fakemed a mis à jour son Fakemed-o-mètre, une « évaluation de la perméabilité des universités aux pratiques de soins non conventionnelles », initialement développé en 2018.

« En 2021, il nous apparait affligeant que des universités, portail du savoir en France, proposent encore des formations pour des pratiques n’ayant jamais fait preuve de leur efficacité », écrivent-ils.

Les points ont été attribués à 32 universités selon quatre catégories :

  • formations : diplômes ;
  • consultations en CHU (Centres hospitaliers universitaires) : consultation mettant en valeur des pratiques de soins non conventionnelles ;
  • direction des universités : prises de position publiques du doyen ou de l’université ;
  • partenariats avec une structure faisant la promotion voire le commerce de pratiques de soins non conventionnelles.

Les universités les plus vertueuses, qui ont obtenu un score de 0 ou 1 au Fakemed-o-mètre, sont :

  • 1 ex aequo : Saint-Étienne
  • 1 ex aequo : Angers
  • 1 ex aequo : Lille catholique
  • 4 ex aequo : Lorraine
  • 4 ex aequo : Picardie
  • 4 ex aequo : Caen

Les universités les plus perméables aux pseudosciences sont les suivantes :

  • 32e position : l’Université de Strasbourg (20 points) offre notamment des formations en sophrologie, en acupuncture obstétricale et en médecine anthroposophique ; le CHU affilié offre des consultations en aromathérapie, homéopathie, acupuncture obstétricale et acupuncture antalgique.

  • 31e position : l’Université de Paris (18 points) offre des formations en ostéopathie (périnatalité), en « approche psychanalytique du corps », en « clinique psychanalytique kleinienne », en phytothérapie et aromathérapie.

  • 30e position : l’Université de Lyon (18 points) offre des formations en acupuncture scientifique, méditation pleine conscience et compassion : approche intégrative en santé, thérapeutique homéopathique et mésothérapie.

  • 29e position : l’Université de Montpellier-Nîmes (17 points) offre des formations en Sensibilisation à la sophrologie médicale, méditation et santé, acupuncture obstétricale et acupuncture médicale.

  • 28e position : La Sorbonne (17 points) offre des formations en « pratiques corps-esprit en médecine traditionnelle chinoise », méditation, gestion du stress et relation de soin, médecine chinoise et mésothérapie.

Classement complet sur le site du Collectif Fakemed : FAKEMED-O-MÈTRE 2021.

Le Collectif a publié une tribune, intitulée « Comment agir contre les Fake Médecines ? », qui a été signée par 3337 professionnels dont 1045 professionnels en médecine et 575 professionnels de l’enseignement, l’éducation ou la recherche.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Classement QS 2021 des meilleures universités en Psychologie

Voici le classement 2021 du réputé institut britannique Quacquarelli Symonds (QS) des universités à travers le monde dans le domaine de la psychologie.

Le classement, fondé sur la réputation académique, la réputation en tant qu’employeur et l’impact en recherche, établi un palmarès des 303 meilleures universités en psychologie.

Top 10 : universités américaines et britanniques

Le top 10, occupé exclusivement par des universités américaines et britanniques, présente peu de changements d’une année à l’autre :

  1. Université Harvard
  2. Université Stanford
  3. Université d’Oxford
  4. Université de Cambridge
  5. Université de Californie à Berkeley
  6. Université de Californie à Los Angeles
  7. Université Yale
  8. Université du Michigan – Ann Arbor
  9. Massachusetts Institute of Technology (MIT)
  10. Université College London

Universités françaises

Quatre universités françaises seulement se glissent parmi les 303 meilleures facultés en psychologie :

  • 100-150 – Université PSL
  • 151-200 – Université Sorbonne
  • 201-250 – Université de Paris
  • 251-300 – Université Aix-Marseille

Universités belges

Cinq universités belges, dont deux francophones, figurent au classement :

  • 23 – KU Leuven (néerlandais)
  • 61 – Université catholique de Louvain (français)
  • 74 – Université de Gand (néerlandais)
  • 151-200 – Université libre de Bruxelles (français)
  • 251-300 – Université d’Anvers (néerlandais)

(Étudier la psychologie en Belgique : facultés débordées, conditions dégradées)

Universités suisses

Six universités suisses, dont deux francophones, obtiennent une place au classement :

  • 48 – Université de Zurich (allemand)
  • 95 – Université de Genève (français)
  • 101-150 – Université de Berne (allemand)
  • 151-200 – Université de Lausanne (français)
  • 201-250 – École polytechnique fédérale de Lausanne – EPFL (Français, Anglais, Allemand)
  • 201-250 – Université de Bâle (allemand)

Universités québécoises

Deux universités québécoises figurent dans le classement :

  • 29 – Université McGill (anglais)
  • 101-150 – Université de Montréal (français)

(Les internes en psychologie réclament de meilleures conditions [Québec])

Classement complet sur le site du Quacquarelli Symonds.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : OS Top Universities: Psychology.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Master de psychologie : la problématique des étudiants français dans les universités belges

Les facultés de psychologie francophones de Belgique surveillent avec inquiétude l’évolution des demandes d’inscriptions pour la rentrée 2019-2020

, rapporte Etienne Quertemont, doyen de la faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education à l’Université de Liège sur le site

.

À date équivalente, les demandes sont plus élevées que l’année précédente qui avait déjà enregistré une hausse record.

« À l’université de Liège, un peu plus de 20 % des étudiants du master en sciences psychologiques (soit 128 sur 561 étudiants) sont des étudiants français. En deux ans, ce nombre a plus que doublé. »

« Cette subite explosion est une conséquence de la réforme des conditions d’entrée en première année de master dans les universités françaises, intervenue en 2017.

À l’issue des trois années de licence (l’équivalent du bachelier en Belgique), les étudiants français doivent passer le cap d’un concours ou d’un examen de dossier pour poursuivre leur cursus. D’après la Fédération nationale des étudiants en psychologie (Fenepsy), environ 30 % des étudiants français sortant de licence n’auraient pas obtenu d’admission dans un master en psychologie en France. »

Pour les facultés de psychologie belges, la difficulté est surtout liée au contexte budgétaire, explique le doyen.

« Depuis quelques années, les filières de psychologie rencontrent un succès grandissant auprès des étudiants belges. A la faculté de l’université de Liège, les effectifs sont ainsi passés de 1311 inscrits en 2011 à 2165 inscrits en 2019. Cependant, dans le système budgétaire à enveloppe fermée qui est d’application en Belgique francophone, l’accroissement du nombre d’étudiants ne s’accompagne pas d’une augmentation des moyens alloués pour les encadrer.

(…) Comment dans ces circonstances, accueillir décemment une importante cohorte supplémentaire ? Entre les carences de lieux de stage, de tutorat pour les mémoires de fin d’étude ou de locaux pour les activités pratiques, les enseignants ont de plus en plus l’impression de ne plus pouvoir assurer des cours d’une qualité satisfaisante. Sentiment partagé, comme en témoigne la manifestation des étudiants de psychologie de l’Université Libre de Bruxelles en novembre 2018. »

À cela s’ajoute un autre problème : l’hétérogénéité de la formation antérieure de ces nouveaux venus selon leur université d’origine.

« Les programmes du cursus en psychologie ont été agencés de manière à assurer une progression cohérente des apprentissages. Même s’il n’est pas impossible de s’insérer dans le cursus en cours de route, les étudiants doivent généralement récupérer par eux-mêmes une série de prérequis insuffisamment ou pas du tout maîtrisés. »

Lorsque les étudiants qui ne maîtrisent pas tous les prérequis deviennent nombreux, c’est la cohérence même de la formation qui est ébranlée.

« Aucune solution satisfaisante ne semble se dégager à l’heure actuelle », explique le doyen.

« Les règles européennes de libre circulation interdisent d’appliquer aux citoyens européens des discriminations à l’admission sur base de la nationalité. Pas question donc d’appliquer des critères d’admission qui seraient différents pour les étudiants belges et français.

Les universités belges pourraient imposer un contingentement général du nombre d’étudiants inscrits en psychologie, sous la forme par exemple d’un concours d’entrée. Cependant, si l’objectif est de limiter l’afflux d’étudiants français, ce concours devrait être instauré après le bachelier au moment de l’entrée en master.

En effet, un concours en début de bachelier limiterait le nombre d’étudiants belges sans aucun effet sur les étudiants français qui arrivent essentiellement en master. Inacceptable évidemment pour les citoyens belges qui financeraient un peu plus les parcours des étudiants français au détriment de leurs propres nationaux.

L’application d’un concours d’entrée plus tard dans le cursus, en début de master, semble tout aussi inacceptable. En Belgique, le bachelier en psychologie ne permet pas d’exercer la profession. Il s’agit d’un bachelier de transition qui autorise uniquement l’inscription au master. Contingenter les inscriptions à l’entrée du master empêchera inévitablement certains étudiants de terminer leur formation pour les abandonner avec un diplôme sans grande valeur sur le marché du travail. Cette mesure serait jugée particulièrement injuste.

Une autre possibilité serait d’inscrire la psychologie dans le décret “non-résident” qui permet de limiter le nombre d’étudiants non-résidents à 30 % dans certaines formations. C’est le cas par exemple en kinésithérapie ou en orthophonie. Cette mesure se heurte cependant à deux écueils. Le premier est la nécessité de démontrer que l’excès d’étudiants étrangers en psychologie entraînerait un risque pour la santé publique en Belgique. Le second est que le décret non-résident est lui-même juridiquement contesté pour sa contradiction avec les règles européennes de libre circulation.

En Belgique, certains ont proposé de demander à la France une contribution financière pour la formation des étudiants français qui retournent ensuite majoritairement exercer dans leur pays. S’il n’est pas interdit d’espérer, on voit mal pourquoi la France qui prend des mesures de contingentement en partie pour des raisons budgétaires accepterait de financer les étudiants qui contournent le système en étudiant à l’étranger. »

« En attendant qu’une hypothétique solution se dégage, les facultés de psychologie prennent des mesures d’urgence pour parer au plus pressé. Il faut tant bien que mal gérer la pléthore d’inscriptions et éviter une dégradation de la qualité de l’enseignement. »

Pour plus d’informations sur les études de psychologie, voyez les liens plus bas.

Illustration : Ville de Liège

Psychomédia avec source : The Conversation France.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Master de psychologie : les universités belges débordées par l’afflux d’étudiants français recalés

Depuis l’instauration d’un mécanisme de sélection entre le bac 3 et le master 1 de psychologie en France, le nombre d’étudiants français qui ont décidé de poursuivre leurs études dans les universités francophones de Belgique a explosé.

La Fédération des Etudiants Francophones (FEF) et la Fédération Belge des Psychologues (FBP) tirent la sonnette d’alarme face à cette situation qui a pour conséquences une pénurie des maîtres de stage et promoteurs de mémoires, des auditoires surpeuplés ou encore des étudiants recalés à l’inscription de certains cours.

Le 28 novembre, les étudiants de la faculté des Sciences psychologiques de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), « en colère », ont manifesté pour demander au ministre « de prendre ses responsabilités pour garantir l’accessibilité et la qualité de la formation ».

À l’ULB, les étudiants français sont au nombre de 450, soit six fois plus nombreux que l’an dernier. À l’Université de Mons, le nombre de Français s’inscrivant en master 1 est passé de 27 en 2016-2017 à 218. À l’Université de Liège, leur nombre a doublé l’an dernier, passant à 127 étudiants. À l’Université catholique de Louvain toutefois aucune hausse d’étudiants français n’est constatée.

« Certaines universités françaises n’acceptent en master que 10 % de leur population de Bac 3 », explique Arnaud Destrebecqz, doyen de la Faculté de psychologie à l’ULB.

« À l’université de Reims par exemple, ils n’accepteront plus que 40 inscrits en master 1, alors que 720 étudiants suivent les cours en bac 3 », explique la FEF, relayée par l’Echo.be.

Dans l’attente de solutions, la FEF demande au ministre de l’Enseignement supérieur de dégager une enveloppe financière exceptionnelle à destination des établissements touchés et de créer des incitants pour pousser les praticiens à devenir maîtres de stage.

Aux recteurs, la FEF demande l’engagement de personnel enseignant supplémentaire.

Pour plus d’informations sur les études en psychologie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : FEF, L’Echo.be, 7 sur 7.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Homéopathie, acupuncture et autres « pseudo-thérapies » seront exclues des établissements de santé et universités en Espagne

Le gouvernement espagnol a présenté un plan pour exclure ce qu’il appelle les « pseudo-thérapies » des centres de santé et des universités.

Le plan prévoit aussi interdire les allégations de santé non prouvées et la publicité pour ces thérapies alternatives.

Les établissements publics et privés qui offrent des thérapies alternatives non validées scientifiquement ne pourront plus s’identifier comme établissements de santé, ont expliqué les ministres de la Santé et de la Science, citant les exemples de l’homéopathie et de l’acupuncture.

« Leur présence dans ces endroits donne l’idée qu’elles ont un usage thérapeutique. La première chose que nous devons dire clairement, c’est que ce n’est pas le cas. Et si elles n’en ont pas, cela n’a aucun sens qu’elles soient là », a expliqué la ministre de la Santé.

Le gouvernement considère que, en plus de ne pas fonctionner, les pseudo-thérapies « affectent négativement la santé en perpétuant des maladies, en causant d’autres maladies ou même en augmentant le risque de décès » en « encourageant une personne à remplacer ou à retarder la prise d’un médicament conventionnel dont l’innocuité et l’efficacité ont été démontrées ».

Le projet, intitulé « Plan de protection de la santé contre les pseudo-thérapies », s’articule autour de quatre axes d’action :

  1. « Produire et diffuser des informations fondées sur des connaissances et des preuves scientifiques » en soumettant les thérapies alternatives au même niveau d’examen que les médicaments et en publiant les résultats sur leur efficacité.

  2. Interdire la « publicité trompeuse » sur les « pseudo-thérapies ». Le gouvernement prévoit modifier la législation afin d’imposer que les patients soient avertis qu’elles n’ont pas d’efficacité démontrée lorsqu’elles leur sont offertes dans ces centres privés et afin d’interdire la publicité faisant la promotion de services, produits, événements ou toute autre chose ayant trait aux pseudo-thérapies.

  3. Éliminer les pseudo-thérapies des centres de santé et garantir que seuls des professionnels de la santé ayant une « qualification officiellement reconnue » y travaillent.

  4. Retirer tout diplôme incluant des pseudo-thérapies des universités du pays. Un rapport à venir clarifiera quelles « pratiques et méthodes » ne sont pas étayées par des preuves scientifiques et sera utilisé pour exclure les diplômes universitaires qui ne répondent pas aux critères.

Ce plan intervient deux mois après la signature par 400 scientifiques espagnols d’une lettre ouverte appelant à agir contre les pseudosciences suite au décès d’un patient atteint d’un cancer qui avait refusé la médecine traditionnelle.

Pour plus d’informations sur l’homéopathie et l’acupuncture, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : El Pais.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Classement QS 2018 des universités en psychologie : seules 2 françaises se hissent dans le top 300

L’institut britannique Quacquarelli Symonds a publié l’édition 2018 de son réputé classement annuel (le « QS World University Rankings ») des universités dans le monde.

L’institut analyse les performances globales en enseignement et en recherche d’environ 950 universités dans 80 pays pour établir un palmarès des 300 meilleures. Il analyse aussi la performance des établissements dans 48 disciplines.

Parmi les universités occupant les 300 premières positions en psychologie, les États-Unis en occupent 91 et le Royaume-Uni, 43. Les 12 premières positions reviennent à ces deux pays.

L’Université Harvard occupe, d’année en année, le premier rang. L’enseignement de la psychologie y a débuté à la fin des années 1800 avec la « nouvelle psychologie » de William James, rapporte un article de l’Institut dressant un bref portait des meilleures universités américaines et britanniques. Harvard a notamment vu passer B.F. Skinner et Jerome Bruner.

Suivent les universités Stanford, de Cambridge, Oxford et de Californie à Berkeley.

Les universités autres qu’américaines qui se glissent dans le top 25 sont celles de la Colombie-Britannique au Canada (13), de Melbourne en Australie (15), d’Amsterdam aux Pays-Bas (17), de Toronto au Canada (18), de New South Wales en Australie (20), McGill au Québec (23) et de Sydney en Australie.

Deux universités françaises se hissent dans le top 300 : l’Université d’Aix-Marseille (entre le 201e et le 250e rangs) et l’Université Paris Descartes (entre le 251e et le 300e rangs). Après le 50e rang, les universités sont classées par groupes de 50.

Lors du classement 2017, nous avions détaillé les positions des départements de psychologie des universités québécoises (5), suisses (6) et belges (7).

Classement complet sur le site de Quacquarelli Symonds : QS World University Rankings – Psychology.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : QS Top Universities.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia