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Urine, bactéries, composés chimiques : ce qu’il y a vraiment dans les piscines

Un cinquième des nageurs urine dans les bassins collectifs. Quels sont les risquent sur notre santé ? Que contient l’eau d’une piscine et quelles sont les probabilités d’être contaminer par un virus ?

Vous les avez attendus toute l’année. Ces moments où vous pouvez enfin, sous un soleil de plomb, vous prélasser au bord d’une piscine et faire quelques longueurs. Vous plongez, sautez et inaugurez vos nouvelles lunettes de plongée. En France, il existe quelques 16 000 piscines municipales, d’hôtels et de camping, et chacune d’entre elle est à disposition de 100 000 à 200 000 personnes, en fonction de la démographie de la région où elle est implantée. A Paris par exemple, une piscine est à disposition d’environ 75 000 personnes. Mais connaissez –vous réellement la qualité de l’eau dans laquelle vous vous baignez ?

Une enquête américaine réalisée par le Conseil de la santé sur la propreté et la qualité de l’eau des piscines à mis en avant les dangers auxquels s’exposent parents et enfants lorsqu’ils se baignent. Car si les 7 grammes de chlore quotidiens (dose moyenne pour un bassin) sont versés dans l’eau et que vous avez l’impression de vous baigner dans une eau limpide, il a été révélé qu’en réalité un cinquième des nageurs urinait dans les piscines. Une confession également confirmée par des nageurs professionnels. Michael Phelps, 22 fois médaillé aux Jeux Olympiques, avait avoué en prenant sa retraite, que son équipe et lui avaient en effet l’habitude de se soulager dans les bassins.

Pourquoi l’urine est-elle un danger potentiel pour les nageurs ?

C’est surtout sa composition alliée au chlore qui peut être dangereuse pour la santé. Lorsqu’une personne fait ses besoins dans l’eau, elle sécrète de l’acide urique, un composé chimique libéré dans la sueur et l’urine qui, quand il se mélange avec le chlore, crée deux composés connus pour leur toxicité : la trichloramine (NCl3), souvent associé (…)lire la suite sur Atlantico

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Boire son urine, une pratique médicale répandue, mais aux bienfaits contestés

L’idée semble écoeurante mais boire son urine est une pratique qui compte plusieurs millions d’adeptes à travers le monde. Elle porte même un nom: l’urinothérapie.

Cette médecine alternative a particulièrement du succès en Allemagne, rappelle le magazine Der Spiegel, où elle a été popularisée dans les années 1980 par un livre consacré aux bienfaits de ce «liquide très particulier», intitulé Ein ganz besonderer Saft, Urin. Un ouvrage vite devenu un bestseller et qui vient d’être réédité à l’occasion des vingt ans de sa parution.

Comme le rapporte l’hebdomadaire Focus, les défenseurs de l’urinothérapie estiment que cette substance permettrait de soigner des affections telles que l’asthme, les allergies respiratoires, l’eczéma et la dermatite atopique. Et cela, grâce aux substances actives qu’elle contient, que liste plus dans le détail Psychologies.com: des sels minéraux, des acides, des hormones, des enzymes et même des vitamines.

Les patients qui veulent suivre une urinothérapie ont le choix entre se faire injecter leur propre urine —ou celle d’un donneur— dans le muscle ou la boire directement. Mais les vertus thérapeuthiques de l’urine n’ont jusqu’à aujourd’hui jamais été démontrées scientifiquement. L’allergologue Walter Dorsch, cité par Focus, estime d’ailleurs que cette pratique va à l’encontre de notre métabolisme:

«Je trouve absurde sur un plan biologique de s’infliger à nouveau ce que le corps a d’abord éliminé, parce que l’élimination est toujours aussi une détoxication.»

Et cette pratique peut même s’avérer dangereuse, comme l’explique au Spiegel le médecin militaire allemand Christoph Bickel:

«Tant qu’il n’y a pas d’infection, l’urine est en général stérile. Quand elle est conservée plus longtemps quelque part, la possibilité d’une contamination bactérienne existe.»

Et même en cas d’urgence, par exemple si l’on se retrouve privé d’eau, mieux vaut également éviter de boire son urine, car les fortes concentrations de sels minéraux dans le liquide ont pour effet de donner encore plus soif…

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Créer de l’énergie avec de l’urine

Des chercheurs de l’université de Bristol Robotics Laboratory ont mis au point un procédé permettant d’utiliser l’urine comme nouvelle source d’énergie !

À l’heure où les énergies renouvelables apparaissent comme une nécessité dans notre contexte énergétique, des chercheurs britanniques ont trouvé le moyen de recharger nos téléphones grâce à notre urine ! En effet, le pipi associé à des piles à combustibles microbiennes va permettre de créer de l’électricité grâce au phénomène de putréfaction. L’urine contient deux composés pouvant être une source d’hydrogène: l’ammoniac et l’urée. La multiplication des microbes est ainsi accélérée dans le seul but de produire plus d’électricité. Ce procédé était déjà possible avec de l’eau. Cependant, l’innovation ici réside dans le fait que les atomes d’hydrogène dans une molécule d’urée sont moins fortement liés que dans une molécule d’eau, donc plus faciles à séparer. L’hydrogène généré à partir d’urine dans un procédé d’électrolyse demande donc moins d’énergie.

Pour le moment, le procédé n’est pas assez développé, il permet seulement de passer quelques appels. Mais à terme, les scientifiques y voient le futur moyen d’alimenter nos salles de bain. D’autres voient plus grands. Le potentiel de cette technologie est bien sur accru dans des lieux à forte fréquentation. Dans un immeuble de bureaux par exemple, pour 200 à 300 employés, 2 kilowatts de puissance pourraient être généré. Même si cela ne suffit pas à alimenter tout l’immeuble, l’utilisation d’urine reste une solution envisageable. Le festival AfroReggae au Brésil a déjà expérimenté l’idée. En effet, les organisateurs ont installé des urinoirs un peu partout dans les rues de Rio de Janeiro. Étant relié à des turbines et une dynamo, l’urine s’est écoulé dans les tuyaux. Avec un peu de pression, de l’énergie a été créé et stocké dans des batteries pour ensuite alimenter le son du festival. Ajouté aux économies d’énergie, ce procédé a aussi permis d’inciter les festivaliers à uriner dans le total respect de l’hygiène publique !

Mais là où cette technologie s’avère être extrêmement utile, c’est pour les installations dans des lieux isolés, dans les déserts ou sur des îles. L’armée américaine est en ce moment même en train de tester ce nouveau procédé pour ainsi permettre à ses soldats d’avoir accès  à une source d’énergie n’importe où et n’importe quand, et surtout d’alléger le poids de leurs équipements de 11 kilos !

Uriner assis pour booster sa vie sexuelle

Le député suédois Viggo Hansen défend une proposition de loi visant à obliger les hommes à uriner assis afin de booster la libido des hommes, améliorer l’hygiène, renforcer l’égalité des sexes et lutter contre le cancer de la prostate.

La Suède est un champion de l’égalité hommes-femmes. C’est le pays qui a le taux de femmes au travail le plus élevé au monde et ses congés parentaux sont généreux pour les deux parents. Dans les écoles suédoises, garçons et filles sont encouragés à éviter tout stéréotype dans leurs jeux et leurs paroles.

Viggo Hansen, l’auteur de la proposition de loi qui est actuellement discutée dans la région de Södermanland, près de Stockholm, est convaincu que le fait de pipi assis réduirait le risque de cancer de la prostate et améliorerait la vie sexuelle.

Les partisans de ce projet de loi affirment que ce texte permettrait de garder les toilettes publiques plus propres et d’œuvrer à la paix des ménages.