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Les enfants utilisent de trop grandes quantités de dentifrice sur leur brosse à dents

De nombreux parents mettent de trop grandes quantités de dentifrice sur les brosses à dents de leurs enfants, avertissent les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains dans une étude publiée en février, menée auprès de 1700 enfants.

Près de 40 % des enfants âgés de 3 à 6 ans utilisent plus de dentifrice que recommandé, ce qui amène un dépassement de la quantité de fluorure adéquate.

Chez les jeunes enfants dont les dents émergent, avaler trop de dentifrice au fluorure peut causer une décoloration des dents, une condition appelée fluorose dentaire.

Les dents devraient être brossées deux fois par jour et la quantité de dentifrice ne devrait pas dépasser la taille d’un pois, recommandent les CDC et l’American Dental Association.

Des concentrations trop élevées de fluorure dans l’eau potable peuvent également contribuer à la fluorose dentaire, indique l’association sur son site Web, rapporte le New York Times.

Les enfants de moins de 3 ans devraient utiliser encore moins de dentifrice, soit la taille d’un grain de riz. Les jeunes enfants sont plus sensibles à la fluorose et moins capables de cracher le dentifrice dans l’évier, ce qui les rend plus susceptibles de l’ingérer, est-il expliqué.

La fluorose n’affecte que les enfants parce que les dommages se produisent lorsque les dents se développent sous les gencives.

Les CDC recommandent aux parents d’attendre d’âge de 2 ans avant d’utiliser un dentifrice contenant du fluorure.

La Dre Alene Marie D’Alesio, chef de la dentisterie pédiatrique à l’Hôpital pour enfants de Pittsburgh, explique que les problèmes de suivi des directives surviennent souvent lorsque les parents ne sont pas présents avec les enfants pendant le brossage.

Les parents ne devraient pas laisser leur enfant seul lorsqu’ils se brossent les dents avant l’âge de 6 ans, et ils pourraient envisager de rester jusqu’à ce que l’enfant ait 8 ans, conseille-t-elle.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CDC, New York Times.
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20 % des femmes d'origine africaine utilisent des crèmes dépigmentantes nocives

20 % des femmes d'origine africaine utilisent des crèmes dépigmentantes nocives

Le 19 février 2018

Selon la Mairie de Paris, on estime qu’environ 20 % des femmes d’origine africaine utilisent des produits contenant de l’hydroquinone, dangereuse pour leur santé.

Un produit interdit en France qui conduit au vieillissement prématuré de la peau 

La Mairie de Paris estime qu’environ 20 % des femmes d’origine africaine habitant la capitale appliquent des crèmes dépigmentantes, qui blanchissent la peau, à base d’hydroquinone. Il s’agit d’un vrai problème de santé publique : ce composant interdit à la vente libre en France conduit, en application cutanée, au vieillissement prématuré de la peau et à de multiples complications irréversibles.

En inhibant la production de la mélanine, il fait perdre à la peau sa protection naturelle contre les rayons du soleil et la rend plus sujette à certains types de cancers. Mais ce n’est pas tout. Ce produit dangereux peut aussi amincir la peau, laissant apparaître des taches foncées ou des vergetures définitives. D’autres effets secondaires sont à noter, notamment l’ochronose, une pigmentation bleuâtre ou noirâtre.

Des commerçants ignorent que la vente libre de l’hydroquinone est interdite en France

Mais malgré les risques, cette pratique reste à la mode et ce, dans tous les continents. En 2024, le marché mondial de la dépigmentation représentera plus de 31,2 milliards de dollars, selon Global Industry Analysts. Et cela peut s’expliquer par la pression sociale que subissent certaines femmes africaines. Il faut être blanche et peu importe le prix à payer : cela a même un nom.

Les Sénégalaises appellent cela le « xessal », les Camerounaises le « maquillage » et les Maliennes parlent de « tcha-tcho » Et, en France, de nombreux commerçants ignorent que la vente libre de l’hydroquinone y a été interdite, quand ils ne sont tout simplement pas au courant que leurs crèmes contiennent un tel composant. Or, il se vend de ces produits dans de nombreux quartiers à Paris.

Marie-Eve Wilson-Jamin

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Ruptures de stock des médicaments : les pharmaciens utilisent le système D

Il y aurait, selon l’Académie de pharmacie, en moyenne 5 % des commandes qui n’aboutirait pas. Parmi les médicaments les plus concernés par le risque de rupture en approvisionnement se trouvent les anticoagulants, les anticancéreux et les vaccins mais cela peut également toucher les autres catégories de traitement comme les antibiotiques, par exemple.

Les pharmaciens sont de plus en plus souvent confrontés à des ruptures de stock dans l’approvisionnement des médicaments, ce qui peut être grave pour les patients selon l’Académie de pharmacie. L’Agence nationale de sécurité du médicament a ainsi pu recenser une centaine de produits dont l’approvisionnement est compliqué, voire tout simplement arrêté. Face à ces difficultés, les pharmaciens utilisent le système D et se débrouillent comme ils peuvent.

Face à cette pénurie, les pharmaciens font face comme ils peuvent : les approvisionnements pouvant être jusqu’à 4 jours en retard, ils vont se tourner vers un collègue, demander au médecin de changer la prescription ou encore donner un équivalent dès que c’est possible. Mais pour certains traitements comme pour les chimiothérapies, il n’est pas possible d’utiliser la débrouille et les patients doivent donc retarder leur traitement.

Face à la pénurie de médicaments, les pharmaciens se débrouillent

Les pharmaciens doivent faire face à des ruptures de médicaments de plus en plus nombreuses. Les médicaments les plus concernés par cette pénurie sont les vaccins, les anti-coagulants et les anticancéreux

Plusieurs causes peuvent expliquer ces retards de livraison : la délocalisation de la fabrication des matières premières actives des médicaments, le renforcement des normes de production qui peut conduire à des arrêts, ou encore l’arrêt de la production d’un traitement parce qu’il n’est pas rentable.

Face à ces difficultés, l’Académie nationale de pharmacie a proposé de mettre en place un répertoire européen des sites de fabrication et de contrôle mais aussi d’interdire l’exportation des médicaments qui n’ont pas d’équivalent thérapeutique. Elle a également suggéré de relocaliser la fabrication des médicaments indispensables à la santé publique. Et là, tout est question de coût. Qui financera en effet une relocalisation alors que la Sécurité Sociale peine à éponger sa dette abyssale ?

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