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Bouffées de chaleur de la ménopause : des médicaments insuffisamment efficaces, d’autres à utiliser en dernier recours

« Chez les femmes gênées par des symptômes liés à la ménopause, peu de traitements ont une efficacité démontrée au-delà d’un effet placebo », indique la revue Prescrire dans son numéro de juin.

« La ménopause est une étape physiologique de la vie des femmes, caractérisée par l’arrêt définitif de l’activité ovarienne puis des règles. »

« Certaines femmes sont gênées par des symptômes tels que bouffées de chaleur et sueurs nocturnes, qui tendent à disparaître spontanément au fil du temps. »

Quand une femme ménopausée est gênée par ces symptômes, de simples modifications du mode de vie sont à conseiller, selon la revue.

Si celles-ci sont inefficaces :

« La plus faible dose suffisante d’estrogène, souvent associé avec un progestatif, est une solution de dernier recours, à envisager avec la femme informée des risques d’accidents cardiovasculaires et de cancers du sein, entre autres, auxquels il expose ».

L’efficacité des médicaments non hormonaux, tels que l’antidépresseur paroxétine (Deroxat, Seroxat, Paxil…), l’anticonvulsivant gabapentine (Neurontin ou autre) et l’antihypertenseurs clonidine (Catapressan, Catapres…), « est faible au regard des effets indésirables auxquels ils exposent. »

Les traitements hormonaux de la ménopause Duavive et tibolone (Livial)
font partie de la liste de 93 médicaments plus dangereux qu’utiles de Prescrire.

Pour plus d’informations sur la ménopause et sur les bouffées de chaleur de la ménopause, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Ne pas utiliser Diane 35 comme contraceptif

Depuis deux mois, la polémique sur les pilules hormonales contraceptives bat son plein. Dimanche dernier, l’ANSM (l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament) a indiqué que depuis 1987, quatre femmes sont mortes pour avoir pris Diane 35, commercialisé par les laboratoires Bayer.

Environ 315 000 femmes sous Diane 35

Plus connue pour son utilisation contre l’acné que pour son action contraceptive, Diane 35 est mis en cause pour ses effets secondaires dangereux. En effet, elle est à l’origine de risques d’accidents thromboemboliques. Ces risques, connus depuis vingt ans, sont aujourd’hui fortement discutés et même rediscutés depuis l’annonce du décès de 4 femmes suite à la prise de ce médicament.

L’Agence du médicament déplore son usage contraceptif

L’Agence du médicament nous informe sur les risques encourus : « quatre décès sont imputables à une thrombose veineuse liée à Diane 35 ». Et en ce qui concerne les trois autres cas suspects, « la cause du décès est liée à des pathologies sous-jacentes des patientes concernées ». C’est pourquoi l’Agence du médicament incite les médecins à en limiter sa prescription, et son directeur Dominique Maraninchi déclare qu' »il faut arrêter de l’utiliser comme contraceptif ».

Le laboratoire Bayer a tenu à réagir dans une déclaration envoyée à l’AFP, en invoquant que le risque de formation de caillot lié à la prise de Diane 35 était « connu et clairement indiqué dans la notice d’information patient », et que ce traitement ne devait être prescrit que contre l’acné, « dans le respect des contre-indications ».