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Les 6 émojis les plus utilisés

L’Unicode Consortium a publié, en octobre, la liste des émojis les plus fréquemment utilisés dans le monde.

La « face avec des larmes de joie » est l’emoji le plus utilisé. Près d’une fois sur 10 lorsqu’un émoji est utilisé, il est choisi.

Viennent ensuite le « cœur rouge » et le « visage souriant aux yeux en forme de cœur ».

Ce classement fait écho à d’autres enquêtes, qui ont également classé le « visage avec des larmes de joie » devant les quelques milliers d’émojis disponibles. En 2015, il a été choisi comme « mot » de l’année par les Dictionnaires Oxford pour refléter la forte augmentation de sa popularité à travers le monde, rapporte le site Quartz.

« Introduit en 2010, le pictogramme est couramment utilisé pour souligner une blague, reconnaître un commentaire drôle ou adoucir une remarque sarcastique. »

La nature exagérée du « visage aux larmes de joie » est au cœur de son attrait, explique Monica Riordan, psychologue cognitive spécialisée dans la communication par ordinateur. « Vous essayez essentiellement d’encoder un ensemble incroyablement complexe d’indices émotionnels et sociaux dans un tout petit graphique et vous espérez que l’autre personne interprète correctement ce que vous essayez de transmettre », souligne-t-elle.

« De nombreuses études suggèrent que 55 % de la communication humaine se fait par le langage corporel – gestes, posture, expression faciale – et 38 % par le ton et l’inflexion de l’interlocuteur », souligne Quartz. Ces indices disparaissant dans les messages texte, « nous avons tendance à utiliser des émojis extrêmes pour améliorer la communication », dit Riordan.

27 émotions distinctes résumeraient l’émotivité

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Unicode, Quartz, Oxford Dictionaries.
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Insomnie : les nombreux types de médicaments utilisés (incluant ceux non indiqués)

Faire de l’exercice régulièrement, réduire la consommation de café (et d’autres boissons caféinées) à partir du milieu de la journée, manger moins le soir, passer moins de temps devant un écran avant le coucher, pratiquer la méditation et essayer d’avoir une chambre calme et sombre dédiée surtout au sommeil sont des moyens d’améliorer le sommeil, mentionnent-ils.

« L’utilisation régulière à long terme de médicaments pour favoriser le sommeil devrait être évitée, car l’efficacité initiale diminue rapidement en quelques semaines et la dépendance et les effets indésirables deviennent problématiques », soulignent-ils.

  • Benzodiazépines

    Les benzodiazépines sont des médicaments, sur ordonnance médicale, tels que le Xanax (alprazolam) et le Lexomil (bromazépam), indiqués pour traiter l’anxiété. Ils sont couramment prescrits contre l’insomnie, indiquent-ils.

    Leur mode d’action est de renforcer l’effet du GABA, un neurotransmetteur inhibiteur qui agit dans tout le cerveau.

    Comme les benzodiazépines dépriment le système nerveux central, leurs effets s’ajoutent à ceux d’autres dépresseurs comme l’alcool, les antihistaminiques sédatifs et les analgésiques opioïdes comme l’oxycodone. Leur combinaison peut entraîner une insuffisance respiratoire, le coma et même la mort.

    Le Xanax et autres benzodiazépines multiplient le risque de surdose des antidouleurs opioïdes

    « La dépendance physiologique et psychologique à ces médicaments peut se développer après seulement quelques jours chez certaines personnes, ou des semaines chez la plupart. »

  • Hypnotiques apparentés aux benzodiazépines

    Zopiclone (Imovane, Imrest) et zolpidem (Stilnox), également sur ordonnance médicale, sont très proches des benzodiazépines. Ils renforcent également l’action du GABA pour réduire l’activité cérébrale et présentent les mêmes risques liés à une sédation et une dépendance excessives.

    Des effets secondaires tels que les hallucinations et le somnambulisme qui peuvent être dangereux, sont plus probables qu’avec les benzodiazépines.

  • Antihistaminiques

    Les antihistaminiques plus anciens, maintenant qualifiés d’antihistaminiques sédatifs, induisent la somnolence en agissant comme un dépresseur du système nerveux central. Ils sont en vente libre. Des exemples sont la doxylamine (Dornomyl, Noctyl), la promethazine (Phénergan) et la diphenhydramine (Unisom).

    Surtout chez les personnes souffrant d’allergies comme le rhume des foins qui perturbent leur sommeil, il peut s’agir d’une option raisonnable à court terme. La dépendance à ces médicaments est un danger.

    Ces médicaments ont des effets secondaires tels que sécheresse de la bouche, vision trouble, constipation, confusion, étourdissements… Tous les effets secondaires sont plus prononcés chez les personnes âgées.

    Par contre, les antihistaminiques en vente libre couramment utilisés pour traiter le rhume des foins ne sont pas sédatifs et ne sont donc pas susceptibles d’améliorer le sommeil.

  • Analgésiques

    Tout médicament antidouleur contenant des opioïdes provoquera de la somnolence (selon la dose) parce qu’ils dépriment également le système nerveux central. La codéine, le tramadol, le tapentadol, la morphine ou l’oxycodone endorment, mais ils ne sont pas recommandés pour traiter l’insomnie.

    Ils comportent des risques graves de dépendance et de surdosage. Les personnes âgées sont plus sensibles aux effets déprimants du système nerveux central.

  • Mélatonine

    « Le cycle veille-sommeil dépend de l’hormone mélatonine libérée cycliquement par une glande du cerveau. La mélatonine administrée par voie orale aide à induire le sommeil chez certaines personnes, mais n’est pas aussi efficace que d’autres sédatifs », précisent les auteurs.

    Cependant, une étude australienne récente a testé la mélatonine chez des personnes souffrant de troubles du sommeil causés par une libération retardée de mélatonine. Ces personnes ont de la difficulté à s’endormir et à se réveiller à des heures qui conviennent à leur bon fonctionnement. Prise une heure avant le coucher, la mélatonine (0,5 mg) accompagnée d’une intervention comportementale (comme l’apprentissage de la méditation) a aidé les participants à s’endormir.

    « Elle peut aussi agir dans d’autres types de troubles du sommeil, non dus à une libération retardée de mélatonine, rapportent les auteurs. Une dose de 2 mg à libération contrôlée une à deux heures avant le coucher est le plus souvent utilisée. »

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    Compléments de mélatonine : concentrations inexactes et contamination avec la sérotonine

  • Antipsychotiques

    Les antipsychotiques, tels que la quétiapine (Seroquel), sont de plus en plus utilisés pour traiter l’insomnie, rapportent les auteurs.

    Généralement utilisée à faible dose, la quétiapine peut induire le sommeil, mais elle comporte des risques importants d’effets nocifs. Elle n’est donc pas indiquée pour traiter les problèmes de sommeil courants, précisent-ils.

  • Antidépresseurs

    Les antidépresseurs sont souvent « prescrits à faible dose contre l’insomnie, mais les preuves à l’appui de leur efficacité (malgré leur utilisation répandue) sont de faible qualité et il existe un risque d’effets indésirables tels que confusion, sécheresse de la bouche et vision trouble », indiquent-ils.

  • Phytothérapie et compléments

    Les produits à base de plantes médicinales comme la valériane, la lavande, la passiflore, la camomille, le houblon et la cataire (herbe-aux-chats) sont largement promus pour promouvoir le sommeil. Mais les recherches portant sur leur efficacité sont limitées.

    Stress, anxiété, insomnie : données probantes pour 10 plantes agissant sur le même neurotransmetteur que le Xanax

    Trois nutriments qui favorisent le sommeil : les aliments qui les contiennent

  • « Il est important de se rappeler qu’aucune des options énumérées ci-dessus n’est sans effets secondaires et que la plupart causeront une dépendance si elles sont utilisées à long terme, ce qui signifie que s’endormir sans elles sera encore plus difficile qu’avant », réitèrent les auteurs.

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    Médicaments non utilisés : la collecte est en hausse

    Crédit : Fotolia

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    MEDICAMENTS – Les Français sont de plus en plus nombreux à rapporter en pharmacie leurs médicaments non utilisés (MNU). C’est ce qui ressort d’une étude par LH2-BVA dont les résultats ont été publiés ce jeudi 3 avril.

    Sirops, solutions, comprimés, gélules, crèmes ou bien encore suppositoires… autant de médicaments qui sont rapportés chaque année dans les officines.

    Selon cette étude 77% de nos concitoyens déclarent le faire dont 70% le font toujours.

    Une tendance à la hausse que Cyclamed confirme. Pour mémoire cette association a pour mission de collecter et de valoriser les médicaments non utilisés à usage humain, périmés ou non.

    Selon Cyclamed, la croissance de cette collecte a progressé de 3.2% en 2013 alors même que le nombre de boîtes de médicaments vendu en pharmacie est en baisse.

    Dans le détail des chiffres, sachez qu’en 2013 14 730 tonnes de MNU ont été collectées par les pharmacies françaises et regroupées par les grossistes répartiteurs avant leur valorisation à des fins énergétiques.

    Et si les Français sont de plus en plus nombreux à effectuer ce geste éco-citoyen, c’est avant tout parce qu’ils sont de plus en plus sensibles à la protection de l’environnement.

    Autre raison évoquée : la prévention des accidents domestiques. Car, et on le sait peut-être pas assez, mais ces médicaments peuvent conduire à des erreurs pour les plus âgés et augmenter les risques d’intoxication pour les enfants.

    « Les médicaments sont utiles, ne les rendons pas nuisibles » est le thème de la nouvelle campagne lancée au début de cette année 2014.

    Deux spots ont été réalisé pour l’occasion. Le premier a pour but de sensibiliser les ménages aux dangers des accidents domestiques liés aux médicaments non utilisés.

    Accident domestique et médicaments – Spot TV… par cyclamed

    Le second insiste sur les dangers que ces médicaments peuvent faire peser sur notre environnement.

    Environnement et médicaments non utilisés… par cyclamed


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