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Augmentation du nombre de cas de rougeole en France : la vaccination est la seule protection

whitesessions/Pixabay

La rougeole touche actuellement plusieurs régions françaises et l’augmentation rapide du nombre de cas depuis le début de l’année peut faire craindre une nouvelle épidémie importante sur l’ensemble du territoire. Dans ce contexte, Santé publique France publie un point de situation et rappelle que la vaccination est le seul moyen de se protéger contre la rougeole.

Après avoir diminué entre 2012 et 2016, le nombre de cas de rougeole augmente de manière importante depuis novembre 2017. Cette situation est la conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante chez les nourrissons (79% avec deux doses de vaccin au lieu des 95% nécessaires), les enfants et les jeunes adultes. La très nette augmentation du nombre de cas depuis novembre 2017 en Nouvelle-Aquitaine se prolonge en 2018, avec la survenue de plusieurs foyers épidémiques dans cette région ainsi que dans d’autres régions françaises.

Situation épidémiologique en France au 14 mars 2018

Recrudescence de la rougeole depuis novembre 2017
Au 12 mars 2018, 913 cas déclarés depuis le 6 novembre 2017
59 départements touchés par la rougeole
50% des cas sont déclarés dans la région Nouvelle-Aquitaine
Incidence la plus élevée chez les moins de 1 an
Décès en Février d’une jeune femme de 32 ans non vaccinée
21 décès dus à la rougeole depuis 2008
Près de 9 cas de rougeole sur 10 sont survenus chez des personnes non ou incomplètement vaccinées

Une personne atteinte de rougeole peut contaminer 15 à 20 personnes

La rougeole est une infection virale très contagieuse et potentiellement grave pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. C’est une maladie qui ne touche pas seulement les jeunes enfants mais également les adolescents et les jeunes adultes. La rougeole est due à un virus respiratoire qui se transmet par la projection de gouttelettes salivaires ou respiratoires, en particulier lors de la toux et des éternuements. La contagiosité des cas de rougeole débute environ quatre jours avant l’éruption et dure jusqu’à quatre jours environ après le début de l’éruption.

La vaccination est le seul moyen d’être protégé contre la rougeole

Santé publique France rappelle la nécessité d’une couverture vaccinale très élevée dans la population (au moins 95% avec deux doses de vaccin chez les enfants et les jeunes adultes). Une telle protection collective permettrait d’éliminer la maladie et ses complications et ainsi protéger également les personnes les plus fragiles ne pouvant être elles-mêmes vaccinées (nourrissons de moins d’un an, femmes enceintes, personnes immunodéprimées). Il est donc impératif que toutes les personnes nées à partir de 1980 aient reçu deux doses de vaccin.

À compter du 1er janvier 2018, la vaccination contre la rougeole est obligatoire chez le nourrisson, qui doit recevoir une dose du vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois.

Plus il y a de personnes vaccinées, plus on évite le risque d’épidémie

Pourquoi vacciner son enfant contre les maladies courantes de l’enfance comme la rougeole ?

Les maladies de l’enfance peuvent entraîner des complications graves. La rougeole, comme la rubéole ou les oreillons, sont des maladies infantiles très contagieuses. En l’absence de vaccination, pratiquement tout le monde «attrape» ces maladies un jour ou l’autre, souvent pendant l’enfance. Ces maladies sont le plus souvent sans gravité mais elles peuvent aussi entraîner des complications graves, voire mortelles

La vaccination permet également de protéger indirectement les nourrissons de moins de 1 an et les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées. La vaccination contre la rougeole , les oreillons et la rubéole (ROR) est une vaccination très efficace qui protège de la maladie dans presque 100% des cas si l’on a bien reçu les 2 doses de vaccin. Si l’ensemble des enfants et des jeunes adultes était vacciné, on pourrait espérer faire disparaitre ces maladies.

Pour plus d’infos sur la vaccination (fonctionnement, contre-indications, effets indésirables…etc), rendez-vous sur le site du ministère des solidarités et de la santé en cliquant ICI

News Santé

Vaccin anti-dengue de Sanofi : suspension de la vaccination aux Philippines dans un climat de craintes et de colère

Les Philippines ont annoncé, le 3 décembre, la suspension d’une vaste campagne de vaccination contre la dengue dans un climat de craintes au sujet de la sécurité du vaccin et de colère dans la population, rapporte le New York Times. Environ 830 000 écoliers ont été vaccinés sur environ 1 million prévus.

Le fabricant français Sanofi est critiqué pour avoir ignoré des alertes précoces.

Le vaccin Dengvaxia, premier au monde à être autorisé contre la dengue, exposerait certaines personnes à un risque accru d’une forme grave de la maladie, rapporte le quotidien.

Le 29 novembre, Sanofi a indiqué que de nouvelles données montraient que dans de rares cas, chez les personnes n’ayant jamais été infectées par le virus de la dengue auparavant, le vaccin pouvait provoquer une maladie beaucoup plus sévère lors d’une infection ultérieure. Sanofi conclut que le vaccin ne devrait pas être recommandé pour les personnes qui n’ont jamais eu la dengue.

Le risque accru serait de 2 cas supplémentaires par 1000 personnes n’ayant jamais été infectées vaccinées, précise le New York Times (NYT).

Le 30 novembre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé de son côté, « en attendant la revue complète des données, comme mesure de précaution et à titre provisoire, que le Dengvaxia ne soit administré qu’aux personnes dont on sait qu’elles ont été infectées par la dengue avant la vaccination.  »

Mais, souligne le NYT, il n’y a pas de test rapide pour savoir si quelqu’un a déjà été infecté.

Le Brésil, deuxième pays à avoir mis en œuvre une campagne de vaccination en 2016, a annoncé qu’il suivrait la recommandation de l’OMS.

Selon le Dr Scott B. Halstead, qui étudie la dengue depuis les années 1960 et qui a averti de ce risque en février 2016 dans la revue scientifique Vaccine, la problématique était bien connue, rapporte le NYT. « Nous en parlons depuis des années », a-t-il dit récemment. « Ce n’est pas un secret caché. »

Ces événements surviennent dans un contexte de commercialisation déjà difficile. Le vaccin est approuvé dans 19 pays mais il s’est beaucoup moins vendu que prévu, a rapporté Libération. « Selon les syndicats de Sanofi, l’objectif, qui était de vendre 100 millions de doses par an, a dû être revu à la baisse, car il s’en vendrait dix fois moins et le stock d’invendus atteindrait 400 millions de doses. »

L’avenir du Dengvaxia est d’autant plus incertain que deux autres vaccins concurrents approcheraient du marché.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New York Times, Libération, OMS.
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Grippe : début de la vaccination au Québec

Grippe : début de la vaccination au Québec

Le 30 octobre 2017.

La grippe n’est pas encore arrivée, mais la campagne de vaccination, elle, a bel et bien débuté au Québec. Comme chaque année, les personnes les plus à risque pourront se faire vacciner gratuitement, comme la campagne de publicité gouvernementale qui vient de débuter le rappelle opportunément.

« Restez loin de la grippe » dit la direction de la protection de la santé publique 

Cela concerne en particulier les enfants en bas âge jusqu’à deux ans, les femmes enceintes, les personnes atteintes de pathologies chroniques et les seniors à partir de 60 ans. Les professionnels de santé sont également invités à se faire vacciner.

Non seulement ces personnes peuvent se faire vacciner gratuitement, mais leurs proches aussi, afin d’augmenter l’efficacité de la campagne de prévention, comme l’a rappelé la ministre de la Santé publique, Lucie Charlebois, lors d’une présentation du dispostif 2017-2018  à la presse. 

Québec : deux millions de doses de vaccins contre la grippe pour les plus fragiles 

Au total, près de deux millions de doses du vaccin spécialement développé pour la souche de grippe qui doit arriver en Amérique du Nord cet automne et cet hiver, ont été préparées pour cette campagne de prévention au Québec.

À lire aussi : Vaccins et effets secondaires : surveillance et indemnisation

Jean-Baptiste Giraud

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La campagne de vaccination contre la grippe débute

La campagne de vaccination contre la grippe débute

Le 6 octobre 2017.

Automne et hiver s’installent et avec eux leur lot de virus, dont la grippe. Pour mettre hors de danger les plus fragiles, la campagne de vaccination débute aujourd’hui.

Se vacciner contre la grippe est possible dès le 6 octobre

L’année dernière la grippe saisonnière a tué 14 000 personnes en France. Des chiffres jugés trop élevés pour Agnès Buzyn, ministre de la Santé. Par conséquent, elle souhaite augmenter la couverture vaccinale et en particulier des personnes dites à risque et des professionnels de santé qui entourent les personnes âgées et les malades. À titre d’exemple, elle a elle-même reçu une injection.

Qui sont les douze millions de personnes à risque qui doivent se faire vacciner en priorité ? Il s’agit des plus de 65 ans, des femmes enceintes, des immuno-déprimés, des diabétiques, des personnes atteintes d’obésité morbide et de pathologies respiratoires. Pour eux, le vaccin est gratuit et disponible en pharmacie. Mieux vaut le recevoir avant l’épidémie (habituellement en décembre-janvier), afin que les anticorps soient bien installés dans l’organisme.

Pourquoi les Français sont-ils frileux face à ce vaccin ? 

L’année dernière, seulement 45 % des personnes à risque se sont fait vacciner. Celles qui ne le sont pas et qui refusent de recevoir l’injection remettent en cause l’efficacité du vaccin « Chez certains il a donc fonctionné et chez d’autres non » explique le docteur Daniel Levy-Bruhl, responsable de l’unité infections respiratoires et vaccinations à Santé publique France. « On espère que son éfficacité sera meilleure cette année. »

La campagne de vaccination souhaite sensibiliser davantage les Français, car ce vaccin a malgré tout « évité la mort d’un quart des personnes, soit de 2 500 décès en moins » précise le docteur Levy-Bruhl. Et à l’adresse du personnel de santé présent en EPHAD et en hôpitaux, Agnès Buzyn souhaite « insister sur la nécessité que les professionels de santé donnent l’exemple, notamment pour la vaccination anti-grippale afin de protéger les patients et participer à rendre la confiance. Vous êtes en première ligne au contact des patients. vous jouez à ce tire un rôle primordial. »

Maylis Choné

À lire aussi : 5 remèdes naturels contre la grippe et le rhume

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les médecins français sont majoritairement favorables à la vaccination

Le 30 septembre 2016.

En France, les médecins généralistes soutiennent majoritairement le calendrier vaccinal en vigueur. Pourtant, deux vaccins soulèvent encore de nombreuses questions, et ils sont beaucoup moins nombreux à en faire la promotion.

80 % des médecins prescrivent automatiquement tous les vaccins conseillés

Les médecins généralistes sont généralement favorables au programme de vaccination français. C’est la conclusion d’une étude menée par la Société française de médecine générale (SFMG) qui, depuis deux ans, a sondé 1 069 généralistes. Selon cette enquête, 9 praticiens sur 10 seraient favorables à la vaccination. 80 % d’entre eux prescrivent par ailleurs naturellement les vaccins prévus par le programme de vaccination français.

Deux vaccins suscitent toutefois l’inquiétude des médecins. Les vaccinations contre le papillomavirus humain (HPV) et celle contre les pneumocoques interrogent encore les praticiens, qui ne sont qu’un quart à les prescrire.

Vers une centralisation des données vaccinales des patients ?

Si les médecins sont confiants, les patients sont, pour leur part, de plus en plus méfiants. Face à ces inquiétudes, de nombreux médecins (trois sur quatre) affirment accorder du temps à la discussion avec ces derniers afin de les convaincre des bienfaits de la vaccination. En revanche, ils ne sont qu’un sur deux à adopter la même démarche lorsqu’il s’agit du vaccin contre le HPV ou de celui contre les pneumocoques.

Durant cette enquête, les médecins généralistes ont également fait part de leurs difficultés à traiter certains patients dont ils ne peuvent pas forcément connaître les antécédents, notamment en termes de vaccins. Pour pallier à cette lacune, la SFMG a soumis au ministère de la Santé l’idée de centraliser les données vaccinales de leurs patients. Les médecins généralistes demandent également à l’État de lutter contre les ruptures de stocks, très récurrentes, de vaccins dans les pharmacies françaises, et qui empêchent les médecins de respecter les calendriers vaccinaux.

Pour en savoir plus : Vaccination : idées et débats actuels

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Vaccination par les pharmaciens : les Français disent oui

Les pharmaciens pourraient bien être amener à vacciner les patients

Un sondage OpinionWay / Satispharma réalisé entre le 6 janvier et le 23 mars 2016 via un questionnaire en pharmacie met en évidence le vif intérêt des Français pour la vaccination par le pharmacien.  Explications.

Vaccin par les pharmaciens : 80 % des Français favorables

8 Français sur 10 répondraient « oui » à la vaccination par le pharmacien. 6000 Français ont participé au sondage et se sont montrés majoritairement favorables à la vaccination directe en pharmacie. ¾ pourraient même se faire vacciner par les pharmaciens sans attendre.

Les séniors seraient enfin les plus enclins à se faire vacciner par les pharmaciens.

Les médecins disent non, les pharmaciens oui mais…

Du côté des médecins, la proposition ne convainc pas. D’après le président du syndicat de généralistes MG France « tous les pharmaciens ne savent pas forcément vacciner même si c’est un geste qui s’apprend facilement ». Au-delà de la pratique, les médecins craignent le manque d’information liée à la vaccination ajoutant que « surtout, la vaccination ne consiste pas seulement dans le fait de planter une aiguille, c’est aussi une discussion avec les patients sur les indications ou contre-indications et sur la nécessité de faire un rappel ».

Les pharmaciens ne sont pas contre l’idée de vacciner les patients, mais réclament des formations pour pouvoir administrer les vaccins correctement.  

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Polio : lancement d’une campagne massive de vaccination au Proche-Orient

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Face à la menace d’extension de la poliomyélite qui fait son retour en Syrie, l’OMS et l’Unicef ont décidé d’agir et viennent de lancer une campagne massive de vaccination de plus de 20 millions d’enfants en Syrie et dans différents pays comme l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Liban, la Cisjordanie, la Bande de Gaza ou encore la Turquie.

La poliomyélite, qui est une maladie virale très contagieuse, frappe principalement les enfants de moins de cinq ans et peut provoquer une paralysie en quelques heures. Le virus pénètre dans l’organisme par la bouche et se multiplient dans les intestins. Évacués dans les matières fécales, les virus peuvent alors se répandre dans les eaux usées, surtout dans les zones défavorisées.

Alors que la polio semblait éradiquée, elle a fait sa réapparition dans un contexte de guerre civile en Syrie. En raison des combats, en effet, la couverture vaccinale a été fortement réduite depuis 2011, ce qui a conduit à un retour du virus dans certaines régions de ce pays.

Dans la région de Deir al Zour, par exemple, ce sont dix cas confirmés de paralysies liées à la polio qui ont été confirmés fin octobre. Le virus a également été détecté dans les échantillons d’eaux usées en Égypte, en Israël, en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, constat inquiétant puisqu’il fait courir le risque pour des centaines de milliers d’enfants des régions concernées.

Si quelque 650 000 enfants ont d’ores et déjà été vaccinés, la campagne de l’OMS et de l’Unicef ne veut pas s’arrêter là et envisage de vacciner 1,6 million d’enfants avec le vaccin combiné polio-rougeole-oreillons-rubéole. Cette campagne devrait commencer ces prochains jours au Liban, mais aussi en Turquie et en Égypte.

En Syrie, la campagne cible 1,6 million d’enfants avec le vaccin combiné polio-rougeole-oreillons-rubéole. Une campagne nationale doit commencer ces prochains jours au Liban et d’ici la mi-novembre en Turquie et en Égypte.

La menace d’extension de la polio est en effet prise très au sérieux par les experts qui considèrent qu’elle pourrait atteindre, avec l’exode d’un grand nombre de réfugiés syriens vers les pays voisins et l’Europe. Les pays les plus concernés en Europe sont les régions où la couverture vaccinale est faible comme la Bosnie-Herzégovine, l’Ukraine et l’Autriche. Il y a donc urgence !

Campagne de vaccination sans précédent contre la polio au Proche-Orient.

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Roms: Médecins du Monde dénonce les difficultés d’accès à la vaccination

Entre 8% et 25% des Roms vivant en France et rencontrés par Médecins du Monde lors d’une enquête menée entre juillet 2010 et juin 2011 ont un calendrier vaccinal à jour. L’association, qui en présente les résultats mardi, pointe le manque d’information, mais dénonce surtout la multiplication des expulsions « qui entraînent l’interruption des campagnes de vaccination, des difficultés pour réaliser les rappels nécessaires et donc l’impossibilité d’obtenir un calendrier vaccinal complet ».
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