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Diabète et obésité : des températures intérieures plus variables seraient bénéfiques

Une variabilité de la température intérieure en dehors de la zone standard de confort pourrait aider à contrer les maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité, selon une étude publiée dans la revue Building Research & Information (BRI).

L’exposition à des environnements légèrement plus froids ou chauds que 21-22 °C augmente le métabolisme et la dépense d’énergie.

Pour les personnes atteintes de diabète de type 2, l’exposition à un froid léger augmente la dépense d’énergie et le métabolisme du glucose. Après 10 jours de froid léger intermittent, la sensibilité à l’insuline est augmentée de plus de 40 %. « Ces résultats pour le traitement du diabète sont comparables aux meilleures solutions pharmaceutiques disponibles », soulignent les auteurs.

Des études suggèrent aussi que les paramètres cardiovasculaires sont affectés positivement par des variations de température.

« En raison de ces bénéfices, les conditions de vie dans les maisons et les bureaux devraient être dynamiques et incorporer des variations de température afin de constituer des environnements humains sains », font valoir Wouter van Marken Lichtenbelt de l’Université Maastricht et ses collègues.

« De telles mesures devraient aller de pair avec les facteurs de mode de vie classiques tels que le régime alimentaire et l’exercice physique. »

Des processus d’adaptation de l’organisme permettraient d’être exposés à une plus grande variabilité sans inconfort. Des études devraient préciser l’étendue et les conditions de cette variabilité qui seraient jugées acceptables, proposent les chercheurs.

« Les bénéfices pour la santé d’une courte exposition à une plage de température plus variée vont redéfinir nos attentes en matière de confort thermique », estime Richard Lorch, éditeur en chef de la revue, qui souligne les bénéfices pour l’environnement et l’économie.

Une température fraîche favorise les graisses brunes et le contrôle du diabète

Psychomédia avec sources : Taylor and Francis Group, BRI.
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Les produits homéopathiques liés aux décès de bébés contenaient des quantités variables de belladone

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé, le 27 janvier, que son analyse de laboratoire a révélé des quantités variables de belladone, une substance toxique, dans certains comprimés de dentition homéopathiques, dépassant parfois de loin la quantité indiquée sur l’étiquette.

L’agence avise les consommateurs que les comprimés de dentition homéopathiques contenant de la belladone posent un risque inutile pour les nourrissons et les enfants et leur recommande de ne pas utiliser ces produits.

Deux marques sont concernées. Le fabricant de la marque Hyland n’avait pas encore consenti, le 27 janvier, à retirer ses produits des tablettes alors qu’un fabricant dont trois produits étaient distribués par CVS a déjà retiré ses produits en novembre 2016.

Les produits de dentition homéopathiques ne sont pas évalués ou approuvés par la FDA pour ce qui est de leur sécurité ou de leur efficacité, souligne l’agence dans son communiqué. Elle n’a connaissance, mentionne-t-elle, d’aucun bénéfice démontré de ces produits qui allèguent sur leur étiquette soulager les symptômes de la dentition chez les enfants.

Les consommateurs devraient consulter immédiatement un médecin si leur enfant présente des convulsions, une difficulté à respirer, une léthargie, une somnolence excessive, une faiblesse musculaire, des bouffées de chaleur, une constipation, une difficulté à uriner ou de l’agitation après l’utilisation de produits de dentition homéopathiques.

La FDA a alerté sur ces produits en septembre 2016 après avoir reçu des rapports d’événements indésirables. Dix décès de bébés et 400 événements indésirables avaient été signalés, ont rapporté les médias.

Psychomédia avec source : FDA.
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