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Le vélo diminue le risque de mourir prématurément

Le vélo diminue le risque de mourir prématurément

Le 28 avril 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Glasgow, en Écosse, se rendre au travail en vélo permettrait de réduire significativement le risque de développer un cancer ou une maladie cardiovasculaire.

Réduire de 41 % le risque de mourir prématurément

Nous avons toutes les raisons de croire qu’une activité physique régulière est indispensable pour rester en bonne santé. Une certitude renforcée par une étude menée par des chercheurs écossais et publiée dans le British Medical Journal. Selon ces travaux, faire du vélo quotidiennement permettrait de diminuer significativement le risque de mourir prématurément.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont suivi pendant près de 5 ans 250 000 personnes. Ils ont noté leur âge, leur sexe, leur indice de masse corporelle (IMC), leur consommation de tabac et d’alcool, leurs régimes alimentaires mais aussi et surtout le moyen de transport qu’ils utilisaient pour se rendre sur leur lieu de travail. Ils ont ainsi pu constater que le vélo permettait de réduire de 41 % le risque de mourir prématurément.

Le vélo plus efficace que la marche à pied

Plus précisément, les personnes qui se rendaient au travail en vélo réduisaient leurs risques de cancer de 45 % et leurs risques de troubles cardiovasculaires de 46 %. Forts de ce constat, les auteurs de cette étude encouragent les villes à aménager des pistes cyclables. Tout ce qui pourrait encourager à faire du vélo pourrait donc être considéré comme une opportunité majeure pour l’amélioration de la santé publique.

Autre information importante de l’étude : la marche est moins efficace que le vélo, puisqu’elle diminue seulement de 27 % les risques de maladie cardiovasculaire. « Marcher tous les jours est associé à une diminution des risques de maladies cardiaques, mais contrairement au vélo, nous n’avons remarqué aucune baisse significative des risques de cancers ou de décès », ont noté les auteurs de l’étude.

Marine Rondot

À lire aussi : Pour perdre plus de poids, faites du vélo !

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La pratique du vélo en cas de pic de pollution n’est pas (toujours) une bonne idée

Plus de 30 départements sont concernés par les pics de pollution ce vendredi. La situation devrait perdurer jusqu’à au moins dimanche soir. L’Ile-de-France, mais aussi la Bretagne, la Haute Normandie, ou encore la région Rhône-Alpes, la Picardie ou le Nord-Pas-de-Calais, sont exposés à des particules fines: les particules PM10. Dans Les Echos, l’association France Nature Environnement a déclaré que «le seuil record de 100 mg/m3 d’air» avait été atteint ce jeudi dans la capitale«soit le double de la limite acceptable».

Les conseils ne manquent pas dans les médias, mais ils sont parfois contradictoires, ou ne répondent pas à toutes vos questions. Nous allons tenter de vous éclairer grâce aux recommandations de Stéphane Le Calvé, chercheur au CNRS spécialisé dans la physico-chimie de l’atmosphère, et du docteur Lise Rosencher, pneumologue à Paris.

Dois-je prendre le vélo ou les transports en commun? 

Depuis jeudi, la mairie de Paris a rendu gratuits les Velib, et de vendredi à dimanche soir, tous les transports en commun sont accessibles sans payer dans toute l’Ile-de-France. Même chose à Caen et Rouen, et ce vendredi à Grenoble et Reims. L’objectif: inciter les automobilistes à laisser la voiture.

Mais entre le vélo, le métro, le bus ou le tram, je choisis quoi?

La plupart des médias conseillent le vélo ou la marche à pieds. C’est le cas de l’Express ou du Monde. Selon des études réalisées par l’Observatoire de l’Air en Midi-Pyrénées (ORAMIP), les transports en commun sont extrêmement pollués. En effet, tous ont l’inconvénient d’être à la fois ouverts sur l’extérieur (avec les ouvertures des portes notamment), tout en restant dans des lieux clos, où les particules stagnent. 

Mais Lise Rosencher et Stéphane Le Calvé n’ont pas tout à fait le même raisonnement que l’ORAMIP. En faisant du sport, expliquent-ils, on inhale davantage de particules polluantes. Durant les pics de pollution, cela augmente les risques d’accidents pulmonaires ou cardiaques, notamment chez les personnes sujettes à de telles maladies. 

Il resterait donc conseillé, surtout pour ces personnes-là, d’éviter le vélo et de privilégier les transports en commun. Pour les autres, la marche à pieds, en marchant doucement et au plus loin des voitures, reste la meilleure solution, car elle limite l’effort physique.

Pour les personnes en bonne santé toutefois, en roulant doucement et si possible avec un masque, prendre son vélo, c’est toujours mieux que de prendre sa voiture.

Est-ce que je me protège en me couvrant le visage avec mon écharpe?

«Absolument pas», selon Lise Rosencher. La seule vraie protection serait les masques que l’on trouve notamment dans certains magasins de vélo. Mais pas de panique: si vous vous contentez de vous balader quelques minutes dehors, vous n’êtes pas obligé de porter un masque.

Est-ce que je peux aérer mon appartement ou ma maison?

«Le tout est de savoir ce qui est le plus pollué: l’intérieur ou l’extérieur», explique Lise Rosencher. Le problème durant les pics de pollution est qu’il y a des dépôts de particules tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Celles qui sont à l’intérieur sont dues aux mouvements des habitants d’une maison (respiration, transpiration, faire la cuisine, mettre le chauffage, etc), et celles à l’extérieur à la pollution, entre autres.

«C’est pourquoi je déconseillerais d’aérer en ce moment, confie Lise Rosencher, surtout pour les personnes les plus vulnérables. Mais ce conseil n’est pas valable si votre maison est en travaux, par exemple.»

Pour Stéphane Le Calvé, le plus prudent serait de continuer d’aérer, mais aux moments de la journée où les particules sont les moins denses:

«Tôt le matin ou tard le soir, lorsque le trafic automobile est réduit.»

Est-ce plus dangereux de fumer en ce moment?

Fumer est dangereux, peu importe quand. Les pics de pollution n’aggravent cependant pas les effets du tabac –mais ils ne les atténuent pas non plus. N’allez cependant pas croire que ceci est un encouragement à fumer, au contraire: pendant les pics de pollution, chers fumeurs, vous subissez à la fois les effets du tabac, et ceux des particules.

C.J.

Pour davantage de recommandations, vous pouvez consulter le site du ministère de la Santé.

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Le vélo en ville : attention, c’est dangereux pour la santé

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Une étude menée par Marguerite Nyhan du Trinity College vient de révéler que le cyclisme dans les villes fortement embouteillées serait néfaste non seulement pour le cœur mais également pour les poumons en raison de l’absorption des particules fines liées à la pollution de l’air. Cette exposition pourrait aussi favoriser la survenue de certains cancer.

Pour parvenir à ces conclusions,  Marguerite Nyhan, une chercheuse du Trinity College de Dublin en Irlande  a étudié les conséquences de l’exposition à la pollution de 32 cyclistes en bonne santé. A travers cette recherche, elle a cherché à mettre en évidence les risques de la pratique du vélo au coeur des villes où la circulation est très dense.

Les résultats, publiés dans la revue The Australian, montrent que les personnes qui utilisent leur vélo en ville prennent de grandes inspirations pour avancer,  car ils sont en plein effort physique. De ce fait,  ils inhalent  beaucoup plus de gaz d’échappement et de particules fines que les piétons.

Parmi les gaz les plus dangereux et particulièrement mauvais pour l’organisme,  le diesel et les particules fines qui s’en dégagent qui peut représenter en France jusqu’à 90 % des émissions liées au trafic routier. Plusieurs études ont en effet montré l’association significative existant entre l’émission de particules fines émises par les moteurs (diesels ou essences), les freins ou encore les pneus des véhicules et le risque de développer un cancer du poumon.

Des travaux du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) publiés en octobre 2013 ont établi de façon certaine que la pollution atmosphérique, et particulièrement le mélange de substances inhalées en ville (émanation de gaz d’échappement, de particules fines,de pollution liées aux activités industrielles et agricoles ) seraient cancérogène. En  2010, 223 000 personnes seraient mortes de cancer du poumon après avoir respiré des substances toxiques de l’air ambiant.

Une étude parue en début décembre 2013 serait encore plus inquiétante puisqu’elle montre qu’une exposition à une concentrations aux particules fines PM 2,5 équivalente à 25 microgrammes par mètre cube d’air (soit un taux inférieur au seuil fixé par l’Union européenne) en terme de qualité de l’air entrainerait un risque plus grand que ce que l’on supposait précédemment en terme de santé.

L’étude de  Marguerite Nyhan montrant une inhalation plus grande de la pollution de l’air par les cyclistes par rapport aux piétons doit donc interpeller particulièrement les amateurs de vélo urbains et les inciter à prendre certaines précautions. La chercheuse conseille à la fin de son étude d’éviter les zones fortement fréquentées, de choisir des horaires où le trafic est réduit et d’éviter de rouler derrière les bus et les camions qui roulent au diesel.

Faire du vélo en ville est dangereux pour la santé

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