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100 tonnes de reblochons retirées de la vente…

© Eisenhans/Fotolia

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Avis aux consommateurs et amateurs de reblochons. 100 tonnes de reblochons laitiers présents sur les étals des magasins viennent en effet d’être rappelées et donc retirées de la vente en raison de la possible présence de salmonelles.

Cette annonce a été faite ce vendredi 27 juin 2014 par les Fromageries Pochat et fils et la Société laitière des Hauts de Savoie qui fabriquent et commercialisent ces fromages. Il s’agit, et c’est important de la préciser, d’une mesure de précaution !

Ces reblochons (petits, gros et demi-reblochons) ont été commercialisés dans différents points de vente et sous différentes marques (Choucas, Chalet de Thônes, Pochat, Beulet, La Pointe Percée, Réel de Savoy, Le Masson, Paysage) .

Les produits concernés par ces mesures portent la marque sanitaire FR 74-011-060 CE (date de péremption antérieure au 4 juillet), ou la marque sanitaire FR 74-116-050 CE (date de péremption antérieure au 20 août).

Il faut savoir que ces reblochons ont été vendus à la coupe entre le 15 mars 2014 et le 7 juin 2014 tant dans les magasins de vente au détail que dans votre supermarché habituel.

Recommandations aux consommateurs

Les personnes qui détiendraient un ou plusieurs de ces fromages sont priées de ne pas les consommer et de les détruire, ou de se les faire rembourser.

Les toxi-infections alimentaires causées par les salmonelles se traduisent par des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre dans les quarante huit heures qui suivent la consommation des produits contaminés. Ces symptômes peuvent être aggravés chez les jeunes enfants, les sujets immunodéprimés et les personnes âgées.

Quant à ceux qui en auraient éventuellement consommé et qui présenteraient ces symptômes, ils sont invités à consulter dans les meilleurs délais leur médecin habituel en lui signalant cette consommation.

A noter que les Fromageries POCHAT et Fils se tiennent à la disposition des consommateurs pour répondre à leurs questions au numéro de téléphone vert : 0800 120 120 « ouvert de 9h00 à 20h00 »


News Santé

Les autorités sanitaires françaises refusent la vente libre du Cialis, le concurrent du Viagra

Le géant Sanofi (France) veut mettre en vente libre le Cialis® d’Eli Lilly (Etats-Unis). Les autorités sanitaires françaises s’y opposeront: le Cialis®,  indiqué pour lutter contre «la dysfonction érectile chez l’homme», principal concurrent du Viagra, ne sera pas vendu sans ordonnance. «Il s’agit là d’un médicament, avec des indications, des contre-indications et des effets secondaires. Aussi n’est-il pas question de donner un feu vert à la demande qui pourrait nous être faite de faire que cette spécialité pharmaceutique», a déclaré à Slate.fr le Pr Joseph Emmerich, directeur de la «division cardiologie, endocrinologie, gynécologie et urologie» à l’Agence nationale de sécurité des médicaments (Ansm).

La mise en vente libre (Over-the-counter ou OTC) dans les pharmacies d’officine était donné pour acquise mercredi 28 mai: Sanofi et Eli Lilly annoncent un accord (montant financier tenu secret) aux termes duquel Sanofi détient «les droits exclusifs pour solliciter l’approbation de Cialis® sans ordonnance aux Etats-Unis, en Europe, au Canada et en Australie». Commercialisé depuis 2002 par Eli Lilly, le Cialis® n’est (officiellement)  disponible que sur prescription médicale. Son chiffre d’affaires mondial a généré 1,58 milliard d’euros en 2013.

Trois ans avant l’expiration des brevets protégeant le Cialis®, la division «santé grand public» de Sanofi entend «transformer la façon de proposer cet important médicament à des millions d’hommes dans le monde entier». Sanofi estime que plus de la moitié des hommes de plus de 40 ans souffrent de dysfonction érectile. Faute de disposer d’un portefeuille de médicaments innovants, le groupe français mise désormais beaucoup sur la «santé grand public» secteur où il est devenu le troisième acteur mondial (3 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2013).

Sanofi explique ainsi avoir développé un «savoir-faire spécifique» dans le changement de statut des médicaments et de transformer en médicaments en vente libre des spécialités auparavant sur ordonnance. Avec Cialis® (qui changera de nom), la multinationale française devra parvenir à convaincre, chiffres à l’appui, que le passage en automédication n’entraînera pas de mauvais usage ou de consommations excessives.

Sanofi pourra faire observer que le médicament fait d’ores et déjà l’objet d’importants trafics sur Internet où existent aussi de multiples contrefaçons. De nombreux sites le proposent à des tarifs concurrentiels dans que la provenance exacte de ce Cialis® soit connue. Il existe aussi sous des formes «super-force», associées à une molécule prescrite pour lutter contre l’éjaculation précoce. «La commercialisation en automédication constituerait un très mauvais signal et faciliterait un peu plus encore les possibilités de mésusages de ce médicament», souligne le Pr Emmerich.

Le Cialis® (tadalafil) est aujourd’hui commercialisée sur ordonnance dans plus de 120 pays. En France il est  également indiqué dans les traitements des signes et symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate chez les hommes adultes, incluant ceux présentant une dysfonction érectile et l’hypertension artérielle pulmonaire, une maladie d’une particulière gravité.

«D’une manière générale, la dose recommandée est de 10 mg à prendre avant toute activité sexuelle prévue, pendant ou à distance des repas, précisent les recommandations officielles. Chez les patients pour lesquels une dose de 10 mg ne produit pas un effet suffisant, une  dose de 20 mg peut être préconisée (…) au moins 30 minutes avant toute activité sexuelle. La fréquence d’administration maximale est d’une prise par jour.»

L’association du Cialis® avec certains médicaments  (les vasodilatateurs nitrés) peut provoquer des hypotensions graves. Or ces vasodilatateurs sont également les principes actifs produits vendus en sex-shops et utilisés comme «amplificateurs d’orgasme» et/ou pour induire des dilatations anales. Les principaux effets secondaires sont des maux de tête des troubles digestifs, des vertiges, des rougeurs du visage, des congestions nasales, des troubles de l’audition ou des gonflements des paupières. Des cas de pertes de vision (indolores et unilatérales) ont été rapportés ainsi que de priapisme. Une érection irréductible dépassant les quatre heures  impose une consultation médicale en urgence pour qu’un traitement adapté puisse être mis en œuvre.

En France son prix est librement fixé par le pharmacien d’officine mais la concurrence joue peu : il dépasse le plus souvent les 10 euros le comprimé. 

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

Vente de médicaments à l’unité : des économies possibles ?

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Bientôt la vente de médicaments à l’unité dans les pharmacies ? Voici en tout cas la proposition que vient de faire Marisol Touraine afin de réduire le coût des remboursements pour la sécurité sociale.
Une mesure efficace ? Pas si sûr, mais l’idée est lancée.

Les objectifs de cette nouvelle mesure ont été clairement révélés par la ministre de la santé : il s’agit de réaliser des économies mais aussi de mieux protéger les Français contre l’automédication.

Le remboursement des médicaments est en effet conséquent dans le budget puisqu’il a coûté en 2012, plus de 22 milliards d’euros. Si ce chiffre baisse pour la première fois depuis des années, c’est particulièrement lié à un recul général du coût des médicaments, liés entre autre à une augmentation de l’utilisation des génériques.

Afin de continuer à combler le déficit abyssal de la Sécurité Sociale et de faire des économies, l’objectif est aujourd’hui de faire baisser le volume de médicaments consommés en obligeant les pharmaciens à ne donner aux patients que la quantité exacte apparaissant dans la prescription médicale.

Si les pharmaciens sont favorables sur le principe en terme de santé publique, ils émettent cependant des doutes sur la mise en place qui pourrait être coûteuse, et sur les effets des réductions des coûts. Le déconditionnement des médicaments vendus en boîtes par les pharmaciens pèsera sur leur productivité, ce qui ne sera pas gratuit. Les économies faites d’un côté par la réduction des volumes vendus pourraient être perdues en raison du travail supplémentaire lié au déconditionnement. Sans compter qu’il n’est pas sûr que les industriels du secteur soient enthousiaste à l’idée d’une telle proposition.

Afin de permettre plus facilement la vente à l’unité des médicaments, les États-Unis et la Suède vendent déjà en vrac des médicaments, ce qui n’est pas prévu pour le moment en France.

Pour le moment, aucune estimation des économies réalisées n’a été faite. La proposition de Marisol Touraine devrait commencé à être testée dans les pharmacies volontaires de plusieurs régions.

Cette mesure permettra-t-elle de réduire le nombre de médicaments estimés à 1,5 kg conservés à domicile par les Français lié à une trop grande quantité de médicaments distribués par les pharmacies

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Top Actus Santé

Vente de médicaments par internet et dans les grandes surfaces

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A partir de ce vendredi 12 juillet 2013, les Français peuvent acheter des médicaments sans ordonnance sur des sites autorisés. L’Autorité de la concurrence envisage l’autorisation de la vente de certains médicaments hors des pharmacies pour faire casser les prix.

Les Français peuvent désormais acheter des médicaments sans ordonnance sur des sites web autorisés. A la veille de cet élargissement du e-commerce, l’Autorité de la concurrence dénonce la « disparité très forte des prix des médicaments non remboursables » et se dit favorable à la vente des médicaments dans les grandes surfaces.

Plus de 80 % des Français ont peur d’acheter des médicaments sur internet à cause du risque de contrefaçon, selon un sondage téléphonique commandé par le groupe Pasteur Mutualité. Ils sont également 40 % à penser que ce mode de vente ne fera pas baisser les prix.

La plupart des Etats membres de l’UE ont déjà autorisé la vente de médicaments par internet. Toutefois, la réglementation de cette activité diffère fortement d’un Etat membre à l’autre.

Ainsi, le Royaume-Uni et les Pays-Bas autorisent la vente en ligne de tous les médicaments, qu’ils soient ou non soumis à prescription. De plus, le site Internet n’est pas tenu d’être adossé à une pharmacie physique, ce qui permet la création d’acteurs dit « pure players ». L’Allemagne, la Finlande, la Suède et le Danemark permettent également la vente en ligne de tous les médicaments, mais imposent la détention d’une officine physique. La Grèce ne permet la vente en ligne que des médicaments non soumis à prescription, mais autorise les « pure players ».

Enfin, la Belgique, le Portugal, la Bulgarie, la Slovaquie, la Hongrie, la Lettonie, l’Irlande, la Slovénie, la Pologne, la République Tchèque et la Lituanie limitent la vente en ligne aux médicaments non soumis à prescription et imposent la condition de détention d’une pharmacie physique.

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