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Pourquoi un mauvais sommeil provoque des maux de ventre

Pourquoi un mauvais sommeil provoque des maux de ventre

Mardi 24 septembre 2019

Une étude réalisée par des chercheurs portugais, nous explique pourquoi un mauvais sommeil augmenterait le risque de maux de ventre et d’obésité. 

Des cellules immunitaires perturbées qui provoquent une inflammation au niveau du ventre

Selon une étude réalisée par des chercheurs portugais et publiée le 18 septembre dans la revue Nature, un mauvais sommeil peut provoquer des maux de ventre. Henrique Veiga-Fernandes, un des auteurs de l’étude, explique la démarche des scientifiques : « Nous nous sommes demandé si les cellules immunitaires de l’intestin étaient influencées par l’horloge circadienne du cerveau » lit-on sur le site Santé magazine.

Or, il s’avère que parmi les cellules immunitaires présentes dans l’intestin, une catégorie (les ILC3) est sensible aux perturbations chronobiologiques et réagit en provoquant une inflammation importante. Henrique Veiga-Fernandes nous explique le rôle des ILC3 : « Ces cellules remplissent des fonctions importantes dans l’intestin : elles combattent les infections, contrôlent l’intégrité de l’épithélium intestinal et favorisent l’absorption des lipides ».

Les travailleurs de nuit, plus sujets aux troubles de l’intestin

Conséquence d’un sommeil perturbé : un risque d’inflammation intestinal plus important que d’habitude ainsi qu’un risque d’obésité. Une réalité à prendre en compte, notamment pour les personnes qui travaillent la nuit.

Cette étude s’ajoute à une série de découvertes déjà réalisées par Henrique Veiga-Fernandes et son équipe. Ils sont parvenus notamment à établir de nouveaux liens entre le système immunitaire et le système nerveux. Le corps humain n’a décidément pas fini de dévoiler ses secrets.

Perrine Deurot-Bien

 

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Voici pourquoi le sport fait maigrir du ventre

Voici pourquoi le sport fait maigrir du ventre

4 janvier 2019.

Vous en avez assez de ces petits bourrelets sur le ventre ? Bonne nouvelle : en vous mettant sérieusement au sport, vous allez les faire disparaître, c’est désormais prouvé scientifiquement.

Le sport fait maigrir, c’est désormais prouvé scientifiquement

Des chercheurs danois ont découvert qu’une molécule appelée « IL-6 » contribuait à faire fondre la graisse abdominale, lorsque l’on fait du sport régulièrement pendant plusieurs semaines d’affilée. Cette molécule était déjà connue pour son rôle de régulation du métabolisme. Mais les chercheurs danois sont allés plus loin. 

En utilisant une autre molécule, connue pour son rôle inhibiteur de l’IL-6, ils ont en effet prouvé que sa neutralisation avait un effet incontestable sur la réduction de la masse de graisse abdominale. En faisait faire du sport à deux groupes de volontaires, dont l’un absorbant une molécule neutralisant l’IL-6, ils ont prouvé son effet.

225 grammes perdus grâce à l’effet combiné du sport et de l’IL-6

Le groupe témoin a perdu en moyenne 225 grammes de masse abdominale, quand le groupe dont l’IL-6 a été neutralisé n’avait rien perdu du tout ! Les chercheurs ont même constaté que la neutralisation de l’IL-6 faisait grimper le mauvais cholésterol dans le sang.

Cette nouvelle preuve scientifique des bienfaits du sport et du rôle de l’IL-6, devrait permettre d’imaginer dans les prochaines années de nouvelles thérapies, tant pour traiter le surpoids que pour réguler le cholésterol. 

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Un foetus opéré puis replacé dans le ventre de sa mère

Le 28 octobre 2016.

C’est une opération incroyable que des chirurgiens américains ont tentée, et semble-t-il, réussie, même si elle laisse sceptiques les obstétriciens français.

Opérée à 16 semaines dans le ventre de sa mère 

Au Texas, LunyLee, une petite fille, est décelée porteuse d’une tumeur rare alors qu’elle n’a que 16 semaines. Elle est encore un foetus, dans le ventre de sa mère, et ne pèse que 500 grammes. Seulement voilà : la tumeur peut se développer à toute vitesse, et la condamner, en raison de la multiplication cellulaire accélérée propre aux premiers mois de la vie in utero.

Les médecins proposent à ses parents une opération audacieuse : retirer la tumeur pendant la grossesse, en ouvrant l’utérus, en l’opérant « in vivo », puis, en refermant le tout. 

Bientôt des opérations in utero à l’aide de robots

L’opération s’est déroulée au début de l’année 2016, mais n’a été rendue publique que dernièrement, aux quatre mois de la petite fille qui se porte parfaitement bien, débarrassée de sa tumeur.

Les médecins français qui se sont exprimés sur cette opération depuis qu’elle a été médiatisée restent néanmoins circonspects. Pour eux, les risques d’accouchement prématuré, et de décès du bébé, étaient trop élevés. Il n’empêche : les progrès de la médecine sont tels qu’ils permettront demain fort probablement d’opérer un foetus in utero, mais cette fois, sans ouvrir, grâce à des micro-robots chirurgiens. C’est pour demain, ou pour après-demain.

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A 82 ans, elle découvre un bébé fossilisé dans son ventre

Alors qu’une colombienne de 82 ans se rend à l’hôpital Tunjuelito de Bogota pour un mal de tête, des douleurs au ventre et une diarrhée, elle découvre qu’elle portait depuis 40 ans un foetus fossilisé dans son abdomen. Un phénomène rarissime qui s’appelle le lithopédion qui signifie « bébé de pierre ».
Le lithopédion est un terme qui vient du grec lithos qui veut dire pierre et pais qui veut dire enfant qui signifie « bébé de pierre ». A l’origine du lithopédion, le développement d’une grossesse extra-utérine qui se produit dans l’abdomen. Au lieu d’être expulsé, le foetus reste en place et se calcifie, avant de « se fossiliser ». Ce phénomène est rarissime puisque seulement 300 cas auraient été enregistrés dans le monde à ce jour. Ils se produisent principalement dans un milieu socioculturel défavorisé non suivi médicalement, essentiellement dans les pays à faibles revenus. En raison, en effet, du manque de suivi régulier des femmes enceintes, on peut passer à côté d’une grossesse interrompue et ne pas diagnostiquer un lithopédion. Il est aujourd’hui bien repéré par l’échographie et confirmé par radiographie… à condition d’y avoir accès.Quelques cas de lithopédion sont rapportés dans l’histoire comme celui de l’enfant pétrifié de Sens (au 16ème siècle). Une femme de tailleur âgée de 40 ans du nom de Colombe Chatri présente tous les signes d’une grossesse en 1554. Malgré la perte des eaux et l’apparition des contractions, elle n’accouchera jamais.Trois années durant, elle demeurera alitée tout en souffrant terriblement. A sa mort qui survient alors qu’elle est âgée de 68 ans, soit 28 ans plus tard, son mari demande une autopsie.

2 chirurgiens, Claude le Noir et Jehan Coutas acceptent de faire cette opération. Ils découvrent alors, dans l’utérus de la morte, une forme ovoïde, dans une matière très solide qu’ils ne parviennent à briser que très péniblement. A l’intérieur, ils aperçoivent alors le corps entier mais calcifié d’un enfant au stade final de son développement. Le bébé, de sexe féminin, était en position agenouillée. Ses fontanelles étaient ouvertes, et l’enfant avait même une dent formée.

Plus récemment, en 2002, une marocaine de 75 ans souffrant de douleurs abdominales a découvert qu’elle avait gardé en elle un foetus fossilisé vieux de 46 ans. Le cas le plus extrême est sans doute celui de Huang Yijun, une chinoise de 92 ans en 2009 originaire de la province de Huangjiaotan dans le sud de la Chine, qui était enceinte depuis 1948. Là encore, ce sont des douleurs au ventre qui l’ont conduite à aller voir son médecin et à faire une radio : la radio a révélé qu’elle était enceinte depuis 61 ans.

De la même façon, la Colombienne de 82 ans chez qui on vient de découvrir un lithopédion souffrait de maux de ventre et avait consulté son médecin pour cette raison. Pendant sa vie, aucune échographie n’avait révélé sa grossesse. La radiographie faite à l’hôpital a permis de déceler dans son abdomen une étrange tâche blanche, montrant un foetus de 32 semaines qui s’était « fossilisé ». La senior compte se faire opérer pour extraire le foetus, composé en grande partie de tissus morts.