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Une nouvelle application pour vérifier l’état de santé du cœur

Une nouvelle application pour vérifier l’état de santé du cœur

Le 4 octobre 2017.

Une équipe de chercheurs de l’Institut de technologies de Californie, aux États-Unis, a mis au point une application mobile capable de savoir si votre cœur se porte bien ou pas en l’espace de 2 minutes.

Un diagnostic en 2 minutes

Vous avez mal au cœur et vous voulez savoir si ces douleurs sont inquiétantes ? Très prochainement il vous suffira de consulter votre smartphone pour savoir si votre cœur se porte bien ou pas. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs américains dans une étude publiée dans la revue News Medical Life Sciences. Selon ces travaux, une simple application serait utile pour savoir si nous avons une bonne santé cardiaque.

Actuellement, pour savoir si vous souffrez d’un problème cardiaque, vous devez faire une IRM ou une échocardiographie. Cela coûte cher et prend du temps (30 minutes environ). L’application mobile donne son diagnostic en 2 minutes. Les auteurs de cette étude ont testé leur outil sur 72 personnes âgées de 20 à 92 ans et elle a montré son efficacité. Ce qui pourrait déboucher sur une commercialisation dans les prochains mois.

Une commercialisation prochaine de cette application

La marge d’erreur observée lors de ces essais se trouvait autour de 19 %. Or, lorsqu’un patient passe une échocardiographie classique, la marge d’erreur se trouve autour de 20 %. Pour faire fonctionner cette application, il suffit de mettre son smartphone près du cou. En observant l’activité de l’artère carotide, grâce à la caméra du téléphone, l’application est capable de savoir si le cœur est en bonne santé.

Concrètement, l’application contrôle le pourcentage d’éjection du sang contenu dans une cavité cardiaque lors d’un battement, cela s’appelle la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEV). Cela paraît incroyable mais c’est pourtant cette simple observation qui rend le diagnostic possible. On imagine les progrès médicaux qu’une telle application permettrait. Une start up, baptisée Avicena, a d’ores et déjà été créée pour commercialiser l’outil. 

Marine Rondot

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Comment vérifier si un proche vient de faire un AVC et comment réagir

L’AVC (accident vasculaire cérébral) survient lorsque la circulation sanguine est brutalement interrompue par la formation d’un caillot sanguin obstruant une artère cérébrale (infarctus cérébral ou AVC ischémique) ou par la rupture d’une artère cérébrale (hémorragie cérébrale ou AVC hémorragique).

En conséquence, des cellules nerveuses privées d’oxygène et de nutriments nécessaires meurent, entrainant des dommages irréversibles et la perte de fonctions neurologiques, voire une mort subite.

La prise en charge doit être la plus rapide possible dès les premiers symptômes : engourdissement, faiblesse ou paralysie d’un ou plusieurs membres ou du visage, perte de vision, difficultés à parler, trouble de l’équilibre ou mal de tête brutal.

Le Dr Yannick Béjot, neurologue à Dijon, interviewé par 20minutes.fr à l’occasion de la Journée mondiale de l’AVC, précise :

Soit la personne ne voit plus du tout d’un seul œil ou elle a une perte de champ visuel sur les côtés. Outre ces symptômes, qui parfois se cumulent, deux autres signes peuvent alerter : des troubles et vertiges intenses et brutaux et l’impression d’être saoul ou sur un bateau qui tangue, et également une migraine forte. « Mais surtout, dans neuf cas sur dix, les symptômes arrivent très brutalement » (…). Et on peut faire un AVC sans avoir aucune douleur. C’est pourquoi beaucoup de personnes négligent leurs symptômes. »

Comment vérifier que c’est un AVC ?
(…) Premier réflexe : faire parler la personne, lui poser des questions pour vérifier qu’elle arrive à s’exprimer. Puis lui demander de lever les deux bras et les jambes car l’AVC peut provoquer une hémiplégie. De même, on l’invite à sourire et tirer la langue. Côté toucher, on peut lui demander de nous serrer les mains : si la pression est moins forte d’un côté, il y a de quoi s’inquiéter. On peut aussi vérifier qu’il voit bien. « Mais cet examen ne prend que quelques minutes », insiste le médecin.

Car l’urgence, c’est d’appeler le Samu, au 15. La rapidité de la réaction permet de réduire le risque de décès et les séquelles éventuelles. (…) Mais que dire au Samu ? D’abord son nom, son numéro, le nom du patient et où on se trouve. Mais aussi l’heure de l’apparition des symptômes et un maximum de détails sur l’état du malade. « Ainsi, le 15 peut jouer le rôle de chef d’orchestre pour qu’urgentistes, neurologues, radiologues soient prévenus pour prendre en charge rapidement ce patient, explique Yannick Béjot. C’est comme ça qu’on gagne du temps. Pour l’AVC, chaque minute compte. »

(…) Mieux vaut donc appeler le 15 que d’accompagner une personne victime d’un AVC aux urgences, où elle risque d’attendre…

Comment l’installer en attendant les secours ?
(…) « S’il souffre d’étourdissements ou de faiblesses dans les membres, il est préférable de l’allonger pour éviter qu’il ne tombe. » S’il vomit ou régurgite, il faut le mettre en position latérale de sécurité pour éviter qu’il ne s’étouffe. « Dans tous les cas, il ne faut pas l’allonger totalement à plat car il aura du mal à déglutir. Or, il arrive que l’AVC provoque des troubles de la déglutition et dans ce cas la salive risque de s’écouler dans les poumons et provoquer une infection pulmonaire. Qui est d’ailleurs la première cause de décès après un AVC. » Mieux vaut donc l’allonger en positionnant sa tête à 30 degrés.

Que faire si les symptômes disparaissent ?
C’est le piège… Beaucoup de personnes sont victimes d’un mini AVC, un ischème cérébral transitoire (ICT). Les symptômes, déjà décrits, vont s’estomper dans les minutes ou heures qui suivent. « Mais même si les signes sont fugaces, il faut appeler le 15, martèle le neurologue. Cela reste une urgence, car les personnes qui ont fait un ICT risquent fortement de faire un AVC : 3 % environ dans la semaine qui suit, 8 % environ dans les trois mois. Si on met la personne sous traitement, on lui épargne de faire un vrai AVC. » Il ne faut donc pas prendre à la légère ce signal avant-coureur…

Psychomédia avec sources : 20minutes.fr, Inserm.
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