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Vers la baisse des tarifs de prothèses auditives ?

Les prothèses auditives bien trop chères pour de nombreux Français

L’Autorité de la concurrence s’est penchée sur les tarifs de prothèses auditives, responsables du frein à l’accès aux soins. Elle présente ainsi plusieurs remèdes pour faciliter l’accès à ce type de soins en particulier.

Les prothèses auditives bien trop chères pour de nombreux Français

Avec près d’1 million de personnes qui subissent des troubles auditifs sans pouvoir s’offrir un appareil adapté, l’Autorité de la concurrence souhaite faire baisser les tarifs de ce poste de dépenses de santé trop cher pour les Français :

  • 1500 euros la prothèse (par oreille)
  • 120 euros remboursés par appareil par la Sécurité Sociale
  • 400 euros par appareil par la mutuelle santé
  • Un restant à charge de 1000 euros pour le patient (par oreille)

Deux solutions contre les tarifs des prothèses auditives

  • Facturation des audioprothésistes : dédoublement des prestations. D’une part le tarif de l’appareil, séparé des prestations d’adaptation (réglages) et de suivi (18 à 20 heures).

Cette séparation des prestations permettrait aux patients qui le souhaitent de changer d’audioprothésistes au cours des années de suivi.

  • Suppression du numerus clausus, c’est-à-dire de la limite de 200 étudiants chaque année, futurs audioprothésistes afin d’offrir assez de professionnels à un marché vieillissant et donc davantage en demande de prothèses auditives.

Selon l’Autorité, le marché aurait besoin de 50 % d’audioprothésistes en plus.

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Patch connecté : avancement vers un remplacement des prises de sang (Vidéo)

Des chercheurs américains ont développé un patch souple et flexible qui adhère facilement à la peau et mesure différents paramètres de santé présents dans la sueur, lesquels peuvent être lus par une application sur smartphone.

Le patch, développé par John A. Rogers de la Northwestern University et ses collègues, a été testé avec des athlètes pour mesurer comment leur corps répondait à l’exercice. Dans le futur, il pourra être utilisé plus largement pour le diagnostic de maladies.

La sueur contient plusieurs composés chimiques fournissant des informations sur la santé physiologique.

Ce dispositif permettra aux gens de surveiller leur santé sans avoir besoin d’échantillons de sang avec une électronique intégrée qui ne nécessite pas de batterie mais qui permet la connexion sans fil à un smartphone, expliquent les chercheurs.

La sueur coule à travers de minuscules canaux microscopiques jusqu’à de petits compartiments circulaires dans lesquels les réactions avec des produits chimiques entraînent des changements de couleur indiquant des changements de pH, de concentrations de glucose, de chlorure et de lactate.

L’application sur smartphone prend une photo du dispositif et analyse l’image pour obtenir les données sur les concentrations des biomarqueurs.

Ces travaux sont décrits dans la revue Science Translational Medicine.

Plusieurs équipes de recherche développent actuellement des patchs connectés mesurant différents paramètres de santé.

Psychomédia avec source : Northwestern University.
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Vers un nouveau guide alimentaire canadien

La ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, a officiellement lancé, le 24 octobre, un processus de consultation qui doit mener à la publication du nouveau guide alimentaire canadien en 2019. La dernière mise à jour du guide remonte à 2007.

À la suite de cette consultation, le ministère publiera à la fin de l’année 2017 un rapport stratégique sur les directives alimentaires à l’intention des professionnels de la santé et des responsables des politiques.

Suivra ensuite, vers la fin de 2018, le nouveau modèle d’alimentation saine, tant en matière de quantités que de types d’aliments recommandés.

« Il faut que ce soit pertinent. Il faut que ce soit pratique et dans un langage simple, facile à comprendre et à mémoriser. Il doit y avoir des messages que les gens peuvent saisir en un coup d’œil : moins de gras saturés et plus de fibres, moins de viande et plus de légumes, moins d’aliments transformés, soyez plus actifs, bougez », a illustré la ministre, dans son allocution devant le Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire.

La ministre a également rappelé que de nouvelles normes en matière d’étiquetage de certains produits seront imposées, notamment pour mieux identifier les sucres ajoutés.

Pour ce qui est d’une taxe sur les boissons sucrées, revendiquée par certains groupes, la ministre n’est pas prête à en imposer une, du moins pour l’instant.

Aux États-Unis, un nouveau guide alimentaire a été lancé en janvier 2016.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, La Presse canadienne (Le Devoir).
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Vers des transplantations de cellules adipeuses brunes pour traiter l’obésité

Des chercheurs français, dont les travaux sont publiés dans la revue Scientific Reports, ont réussi à produire, en laboratoire, des cellules adipeuses (adipocytes) brunes, au moyen de cellules souches.

Les cellules adipeuses brunes, qui sont présentes en très faible quantité dans l’organisme, brûlent beaucoup d’énergie pour produire de la chaleur contrairement aux cellules adipeuses blanches qui stockent l’énergie.

Le but est de pouvoir tester si la transplantation de ces cellules chez des personnes obèses pourrait accroitre leurs dépenses caloriques et les aider à perdre du poids.

Christian Dani de l’Inserm/CNRS/Université Côte d’Azur et ses collègues ont utilisé des cellules adultes reprogrammées en cellules souches pluripotentes, capables de se différencier en n’importe quelle sorte de cellules de l’organisme.

Mais dans un milieu de culture classique, si ces cellules se différencient bien en cellules neuronales ou encore en cellules osseuses, les chercheurs ont curieusement du mal à obtenir des adipocytes, qu’ils soient blancs ou bruns.

Ils ont testé de nombreuses voies de signalisation moléculaires afin de trouver celles qui devaient être activées ou au contraire inhibées pour obtenir une différenciation des précurseurs d’adipocytes en adipocytes bruns. « Nous avions quelques pistes, précise le chercheur, mais nous avons aussi beaucoup travaillé à l’aveugle, en testant des dizaines de voies et de molécules et en regardant l’effet obtenu ».

Les chercheurs souhaitent maintenant à passer à la preuve de concept. L’objectif est de montrer qu’en transplantant ces cellules brunes humaines bien différenciées chez un animal obèse, les paramètres métaboliques associés à l’obésité s’améliorent et qu’il existe un effet thérapeutique. Chez la souris, cela fonctionne. De précédents travaux ont montré que la transplantation d’adipocytes bruns d’un rongeur à un autre rongeur obèse entraîne des améliorations.

Psychomédia avec source : Inserm.
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Affections de longue durée : vers une procédure d’admission simplifiée

Les français font confiance aux professionnels de la santé

La réforme des admissions en affection de longue durée (ALD) sera effective d’ici l’été 2016. L’Assurance Maladie revient sur ce dispositif issu de la loi Santé.

ALD : améliorer la prise en charge de ses patients

L’objectif de la réforme consiste à améliorer la prise en charge des patients souffrants d’une affection longue durée et de faciliter l’activité des professionnels de santé.

La réforme concerne 27 affections de longue durée selon la Caisse nationale d’Assurance Maladie (CNAM) et concerne 2,7 millions de personnes chaque année.

Pour faciliter la tâche des médecins, ces derniers ne devront plus que cocher une case du protocole de soins électronique qui indiquera la pathologie du patient.

Pour les patients souffrant d’ALD, l’accord est systématique de la part de l’Assurance Maladie. 

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5 étapes vers le tiers payant généralisé

Bientot vous n'avancerez plus d'argent à votre médecin

Les Français bénéficieront bientôt du tiers payant généralisé, une manière d’améliorer l’accès aux soins. Voici le calendrier du tiers payant généralisé jusqu’en 2017, date de son entrée en vigueur.

Le tiers payant aujourd’hui

Aujourd’hui, le tiers payant est dit « partiel ». En effet, si la part de l’Assurance maladie est automatiquement avancée, le patient a encore le ticket modérateur (part non prise en charge par la Sécu). Une mutuelle santé (non obligatoire) peut prendre en charge une partie ou la totalité des frais restant à la charge du patient.

La plupart du temps, le patient avance une petite partie des frais. Mais lorsque ce dernier n’a rien à avancer, on parle de tiers payant total.

1er juillet 2016

Les personnes atteintes d’une ALD (Affection longue durée) ainsi que les femmes enceintes bénéficiaire d’une assurance maternité pourront profiter du tiers payant partiel.

31 décembre 2016

Les professionnels de santé seront dans l’obligation de proposer le tiers payant partiel à ces mêmes personnes.

1er janvier 2017

Le tiers payant partiel sera généralisé à l’ensemble des assurés (mais ne sera toujours pas une obligation). Les professionnels de santé pourront également proposer le tiers payant total.

30 novembre 2017

Le tiers payant partiel à l’ensemble des assurés deviendra obligatoire et le tiers payant total restera une possibilité.

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Mutuelle pour tous les seniors : vers la création d’un label

Généralisation des mutuelles pour seniors : ils auront le choix !

Comme pour la généralisation de la complémentaire santé pour les salariés, le gouvernement souhaitait mettre e place le même dispositif pour le seniors (+ de 65 ans). Mais le processus n’était pas pour plaire à tout le monde…

Pas de sélection des mutuelles séniors

A l’origine du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2016, le gouvernement souhaitait mettre en place une sélection d’une dizaine de mutuelles santé à destination des plus de 65 ans. Or, cette décision avait fait un tollé notamment auprès des acteurs mutualistes et des assureurs qui y voyaient une trop forte concurrence. Ces dernier craignaient une dégradation de la couverture actuelle des seniors.

Finalement, il n’y aura pas de sélection parmi une dizaine de mutuelles et d’assureurs mais un label, permettant à un plus grand nombre d’offres de rentrer en concurrence. Toutefois le président de la Mutualité française rappelle que la labellisation n’est pas non plus son choix, craignant à propos de la qualité des offres labellisées.

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Vers l’auto assurance pour contrer les tarifs de mutuelles ?

Alors que les salariés du privé vont bientôt bénéficier de la généralisation de la complémentaire santé dès le 1er janvier 2016, (les seniors dès 2017), les autres vont continuer à payer une mutuelle individuelle, bien plus onéreuse. Le site l’Express Votre Argent, propose de passer par l’auto assurance.

Qu’est-ce que l’auto-assurance ?

Pour ceux qui ne bénéficieront pas de la généralisation de la complémentaire santé, c’est à dire d’une mutuelle co-financée par le patron et le salarié, et donc moins chère, il reste la solution de la mutuelle individuelle. Pas simple lorsque l’on est étudiant, fonctionnaire ou à la recherche d’un emploi de se payer une bonne mutuelle à tarif raisonnable.

Pourquoi ne pas passer par l’auto-assurance ? L’auto-assurance, c’est le fait de ne pas souscrire d’assurance (hors assurance obligatoire) et de prendre la responsabilité d’assumer les frais soi-même face à un sinistre ou une dépense donnée. Comment ? En épargnant une somme mensuellement sur un compte épargne dédié. En cas de dépenses de santé, l’assuré peut y puiser la somme nécessaire.

Pourquoi passer à l’auto assurance ?

Combien pèse le budget « mutuelle » dans le budget total ? Voici une question importante car si le budget de la mutuelle santé atteint un certain seuil par rapport au budget global, ce n’est peut-être plus aussi intéressant. Les assurances santé et mutuelle augmentent chaque année à coup d’arguments imparables : taxes, augmentation de la consommation de médicaments, vieillissement de la population, etc.Chez les seniors, une mutuelle santé peut atteindre jusqu’à 8 % du revenu total.

Quel rapport entre les remboursements de santé reçus et le montant des cotisations ? Pour ce faire, il suffit de prendre les relevés de remboursement pour une période donnée. Il faut ensuite calculer le montant des remboursements reçus d’une part et additionner le montant des cotisations d’autre part. Selon le site votreargent.lexpress.fr, l’écart serait souvent en la défaveur des assurés.

La Sécurité Sociale, une vraie couverture pour les cas de maladies graves. Les risques de santé les plus couteux sont pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale. De la même façon les actes opératoires effectués à l’hôpital dont le cout dépasse les 120 euros, sont entièrement pris en charge par la Sécu (hors franchise de 18 euros). Une mutuelle prendrait en charge cette franchise et le forfait hospitalier de 18 euros.)

Hors coût d’hospitalisation, la Sécurité Sociale ne prend en charge qu’à hauteur de 50 %. Les mutuelles jouent bien leur rôle en matière de remboursement des consultations médicales et de pharmacie, elles sont en revanche moins généreuses en matière de remboursement dentaire et remboursement optique.

Cependant, les mutuelles santé restent le meilleur moyen de prévoir le risque de santé. Inutile de se mettre en danger financier.

VIDEO. Fin de vie : vers « une sédation profonde »

L’objectif d’Alain Claeys et Jean Leonetti, députés, est de donner de nouveaux droits aux patients en fin de vie, sans pour autant légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté. Ils défendent leur vision dans un rapport remis à l’Elysée vendredi 12 décembre et proposent la possibilité d’une sédation profonde pour les patients atteints d’une maladie incurable. « Mourir dans la dignité pour vivre pleinement sa vie, telle est aujourd’hui la volonté que le législateur mettra dans la loi de notre pays », a déclaré François Hollande.

« Le droit à avoir une fin de vie apaisée et digne, c’est l’objectif des soins palliatifs », explique Daniel d’Hérouville, docteur à la maison médicale Jacques Garnier. « Si l’intention de cette sédation est de soulager le patient, ok. Mais si on veut accélérer la mort par la sédation, c’est non », assure Blandine Curis, infirmière. Dès janvier 2015, un débat aura lieu à l’Assemblée nationale, suivi d’un vote au printemps.

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VIDEO. Vers plus de transparence des prix sur les prothèses dentaires

Dans son atelier, le prothésiste Jean-Pierre Sulovsky fabrique 3 500 couronnes par an. Une couronne achetée 120 euros par le dentiste sera ensuite facturée 560 euros minimum au patient. Cette différence de prix justifie, selon Jean-Pierre Sulovsky, une loi obligeant à plus de transparence. « Au moins, on aura le prix de la prothèse, l’origine de la prothèse, la traçabilité, tout cela va être notifié. Je pense que c’est une bonne chose de se rendre compte combien est payée la prothèse quand elle sort de nos ateliers de fabrication, de nos laboratoires français », explique-t-il.

L’idée du gouvernement est de faire jouer la concurrence dans un domaine où le reste à charge des patients est très important. Une couronne payée 560 euros ne sera remboursée qu’à hauteur de 75,25 euros par la Sécurité sociale. Une dentiste interrogée par France 3 justifie ses prix par les frais liés à son activité. « Les frais, les charges, le salaire de mon assistante, le salaire de la personne qui fait le ménage, tout le matériel de stérilisation, les outils, tout ça. Et après, il faut quand même que je gagne un peu ma vie », explique Catherine Mojaïsky. La plupart des soins ne sont en effet pas rentables pour les dentistes. Ils compensent donc souvent avec des actes rémunérateurs comme les implants ou les couronnes. Ce projet de loi sera examiné au Parlement début 2015.

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