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Coeur Carmat : vers une reprise des essais cliniques ?

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La société Carmat, à l’origine de la conception du premier coeur artificiel, veut reprendre ses travaux, qui ont été interrompu temporairement après le décès d’un des patients implantés. Le Professeur Alain Carpentier a indiqué au “Quotidien du médecin” qu’il allait demander une autorisation pour reprendre le protocole d’implantation en France.

Il y a six mois, le premier patient à avoir bénéficié du coeur artificiel Carmat est implanté chez Claude Dany qui meurt finalement 75 jours plus tard, le deux mars dernier. Les travaux sont suspendu temporairement suite à ce décès. Le professeur Alain Carpentier, inventeur de ce coeur, veut reprendre les essais et a donc déposé au nom de sa société une demande d’autorisation pour reprendre le protocole d’implantation auprès de l’ANSM et du Comité de protection des personnes.

L’essai clinique devait en effet porter sur quatre patients, dont trois sont toujours en attente de recevoir ce coeur artificiel. Si la reprise des essais était acceptée les conclusions seraient communiquées dans le respect des règlementations en vigueur.

Aucun calendrier n’a été pour le moment fournit par la société Carmat qui n’a pas non plus pu fournir de détails concernant l’arrêt du coeur artificiel car les investigations cliniques sont en cours pour déterminer les causes de ce problème. Cet essai n’est pas un échec du point de vue des scientifiques puisqu’il a permis à un patient de vivre 45 jours de plus avec cette prothèse (alors que le critère de survie est à 30 jours).

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Alcoolisme : vers une recommandation temporaire d’utilisation du baclofène ?

Le baclofène pourra-t-il bientôt être autorisé pour lutter contre l’alcoolisme et permettre aux malades de rompre avec leur addiction à l’alcool ? L’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) est en tout cas en passe de donner à ce médicament une Recommandation Temporaire d’Utilisation, à condition cependant que la Commission nationale de l’informatique et des libertés donne le feu vert pour créer un fichier de suivi des malades qui bénéficieraient de ce traitement. La décision de la CNIL qui devrait être prise jeudi lèvera le dernier obstacle à sa mise sur le marché.

Le baclofène a obtenu il y a près de 50 ans une autorisation de mise sur le marché comme décontractant musculaire. C’est en raison de la sortie, en 2008, du livre d’un cardiologue qui y évoquait comme il avait réussi à se sevrer de l’alcoolisme en s’administrant de fortes doses de baclofène, que les médecins commencent à s’intéresser à ce médicament qui obtiendra un succès croissant. Malgré le fait qu’il ne soit pas autorisé dans cette indication, de nombreux addictologues commencent à le prescrire à leur patient. Au point qu’aujourd’hui, près de 50 000 buveurs excessifs en utiliseraient, et 7000 médecins en prescriraient régulièrement sans aucune autorisation.

Face au succès croissant de ce traitement, les autorités se penchent sur ce médicament. Le rapport bénéfice-risque est finalement jugé positif, les effets secondaires étant mineurs par rapport aux bénéfices du traitement qui permet aux personnes alcoolo-dépendantes d’être totalement sevrées de l’alcool. Ce traitement est d’autant plus utile qu’il est à l’heure actuel celui qui a fait le plus ses preuves dans la lutte contre l’alcoolisme.

Il ne reste qu’une étape pour que l’ANSM puisse définitivement mettre en place pendant trois ans, une Recommandation temporaire d’utilisation pour le baclofène. Afin d’établir un suivi des patients grâce à un fichier et mieux cerner les enjeux de ce traitement encore mal connu, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) doit donner son aval. La réponse très attendue sera connue jeudi, date à laquelle la CNIL se réunira.

Journée mondiale du donneur de sang 2013: vers 100% de dons volontaires

Journée mondiale du donneur de sang 2013: vers 100% de dons volontaires

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La Journée mondiale du donneur de sang a lieu le vendredi 14 juin 2013. Le thème retenu par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour cette année est : « Donner son sang, c’est sauver des vies« .

La Journée mondiale du donneur de sang permet de sensibiliser à la nécessité de disposer de sang et de produits sanguins sécurisés. A l’occasion de la 10e anniversaire de la Journée mondiale du don de sang, l’Organisation mondiale de la Santé exhorte tous les pays du monde à s’approvisionner intégralement en sang auprès de donneurs de sang volontaires.

Cadre mondial d’action: vers 100% de dons volontaires non rénumérés

Ce cadre mondial d’action en vue d’obtenir 100% de dons de sang volontaires a été élaboré conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Ce cadre a pour objectif de fournir des informations et des éléments d’orientation sur le rôle capital joué par les donneurs de sang volontaires pour assurer la disponibilité d’un approvisionnement stable et suffisant en sang sûr destiné aux transfusions; et proposer une série de stratégies interconnectées et des suggestions pour des mesures concrètes à appliquer aux niveaux national et communautaire afin de développer les programmes de donneurs de sang volontaires avec un engagement et un soutien accrus des pouvoirs publics, des partenaires et autres parties prenantes.

Il est destiné à fournir des indications et un soutien aux pays cherchant à mettre en place des programmes efficaces de donneurs de sang volontaires, à supprimer progressivement les dons de sang familiaux/de remplacement et à éliminer les dons rémunérés.

Son ambition est d’obtenir 100% de dons de sang volontaires non rémunérés dans tous les pays du monde. Elle est basée sur la reconnaissance du fait que les donneurs de sang volontaires non rémunérés constituent le fondement d’un approvisionnement sûr et durable en sang. Sans un système basé sur le don de sang volontaire non rémunéré, en particulier le don de sang volontaire régulier, aucun pays ne peut assurer un approvisionnement suffisant en sang pour l’ensemble des patients nécessitant une transfusion.

Les pays les plus développés ont une longue histoire du don de sang volontaire, mais un certain nombre de pays en développement et en transition ont également atteint ce but. Leurs expériences démontrent que cette ambition peut être réalisée, même lorsque les ressources sont limitées.

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Vers une contraception mieux adaptée au profil de chacun

Dans le cadre de la conférence de presse de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et à l’occasion du lancement le 18 mai de la campagne « La contraception qui vous convient existe» de l’INPES, la Haute Autorité de Santé met à la disposition des pouvoirs publics, des professionnels de santé et du grand public des outils pour répondre aux problématiques liées à la contraception.

Malgré un taux de contraception élevé en France, il subsiste un nombre important de grossesses « non prévues ». Un tiers de ces grossesses est dû à l’absence de contraception tandis que les deux autres tiers surviennent sous contraception. La Haute Autorité de Santé (HAS) s’est intéressée aux moyens d’agir. Après avoir publié deux documents fin mars, elle met aujourd’hui à la disposition des pouvoirs publics et des professionnels de santé des outils pour répondre aux besoins des femmes.

Deux grossesses non prévues sur 3 surviennent alors qu’une méthode contraceptive est utilisée. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : tout d’abord, il y a un écart entre l’efficacité théorique d’une méthode contraceptive et son efficacité en vie réelle. En effet, la méthode utilisée par la personne n’est pas toujours la plus adaptée à sa situation personnelle. Par ailleurs, il existe en France une notion de « norme contraceptive » qui est utilisée pour caractériser les pratiques contraceptives au cours de la vie. En France, cette norme se traduit par un recours au préservatif en début de vie sexuelle, à l’utilisation de la pilule dès que la vie sexuelle se régularise et au recours au dispositif intra-utérin (DIU) comme alternative à la pilule à partir de 30 à 35 ans, une fois que les femmes ont eu les enfants qu’elles désiraient. Le manque d’information sur les autres possibilités de contraception et cette norme sociale guident souvent le choix et n’aident pas à identifier la méthode la plus adaptée à ses besoins.

Logo Haute Autorité de Santé (DR)

Logo Haute Autorité de Santé (DR)

Afin de répondre à ce besoin d’information sur les méthodes de contraception disponibles, la HAS a diffusé fin mars un document de synthèse. Celui-ci rassemble toutes les informations sur les méthodes jugées très efficaces par l’OMS et permet aux professionnels de santé de proposer une méthode efficace à chaque personne qui le demande. Ce document était accompagné d’une fiche mémo reprenant les conseils à donner aux femmes pour trouver une contraception adaptée à son propre cas. En effet, la HAS a souhaité souligner l’importance du libre choix de la personne concernée afin que soit prise avec le prescripteur la décision la plus adaptée à son profil.

La HAS complète aujourd’hui cette publication par celle de fiches mémo par situation clinique (au nombre de 8) et d’un rapport sur les freins et les leviers pour le choix d’une contraception adaptée.

Des freins au choix d’une contraception adaptée …

La HAS rend aujourd’hui public un rapport sur les freins et les leviers à la contraception. Précédé d’un état des lieux des pratiques contraceptives actuelles et des dispositifs d’accès à la contraception, ce rapport met en lumière les difficultés d’accès au choix d’une contraception adaptée et des leviers pour y remédier.

Les freins sont de plusieurs types et concernent les professionnels de santé comme les usagers. Côté professionnels de santé, la HAS a identifié notamment le manque d’actualisation des connaissances sur les méthodes de contraception, ainsi que les conditions d’exercice médical qui peuvent parfois entraver l’accès à une consultation uniquement dédiée à la contraception, pourtant primordiale pour une bonne information de la personne.

Côté usagers, certains freins peuvent être associés à l’existence d’idées reçues telles que la pilule fait grossir, le DIU rend stérile… Ces représentations sont la plupart du temps dues à un manque d’information et de connaissances des moyens de contraception. D’autres obstacles ont été identifiés : la réticence à aborder des questions qui relèvent de l’intime, les difficultés d’accès à certains professionnels de santé ou les contraintes économiques (restes à charges). Enfin, des situations de fragilité peuvent de manière générale entraver le choix d’une méthode contraceptive mais également constituer des facteurs de risque d’échec de la contraception : non-reconnaissance sociale et parentale de la sexualité juvénile, périodes de post-partum ou post-IVG, périodes d’instabilité et/ou de fragilité affectives, situations professionnelles particulières et/ou le mode de vie (travail de nuit, horaires irréguliers et/ou décalés)

… qui peuvent être levés

Afin de dépasser ces difficultés, la HAS propose une synthèse des principales préconisations des institutions ayant exploré cette thématique comme par exemple le fait d’améliorer l’information du grand public pour mettre fin aux idées reçues sur la contraception et la vie sexuelle. Ou encore mieux préparer les professionnels de santé à leur rôle de conseil et d’accompagnement en matière de contraception.

Enfin, pour répondre aux besoins des professionnels de santé d’actualiser leurs connaissances par une information fiable et de qualité, la HAS publie des fiches mémo par situation clinique. Ces fiches aideront le professionnel de santé à trouver avec la personne la contraception la plus adaptée à ses besoins et à sa situation clinique. Ces fiches complètent la première fiche mémo mise en ligne fin mars « Conseils et prescriptions pour la délivrance d’une pilule ».

Les fiches mémo, mises en ligne aujourd’hui, sont au nombre de 7 :

– contraception chez la femme adulte en âge de procréer (hors postpartum et post IVG),
– contraception chez l’adolescente,
– contraception en postpartum,
– contraception en post IVG,
– contraception chez l’homme,
– stérilisation chez l’homme et la femme,
– contraception d’urgence

A ces fiches par situation clinique, la HAS ajoute un tableau de synthèse des méthodes contraceptives et de leur efficacité respective.

Des travaux dans la continuité

La HAS publiera au cours de l’année d’autres travaux pour continuer dans cette perspective d’amélioration des pratiques professionnelles. Elle élabore actuellement une fiche mémo sur l’évaluation et la prise en compte des risques cardio-vasculaires qui sera rendue publique en juin et évalue l’intérêt du dépistage des troubles de la coagulation avant la prescription d’une méthode de contraception.


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Vers des coupes dans la santé et l’éducation en Espagne

FUTURES COUPES BUDGÉTAIRES PRÉVUES EN ESPAGNE DANS L’ÉDUCATION ET LA SANTÉMADRID (Reuters) – Le gouvernement espagnol a présenté vendredi de nouvelles réformes dans les secteurs de la santé et de l’éducation destinées à réduire les dépenses publiques de dix milliards d’euros par an, au moment où le président du gouvernement Mariano Rajoy cherche à rassurer les marchés. Les dix-sept régions autonomes espagnoles devront trouver le moyen de réduire leur budget de santé de sept milliards d’euros chaque année, et celui de l’éducation de trois milliards supplémentaires dans le cadre des efforts gouvernementaux visant à réduire le déficit budgétaire. …



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