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Décès de Naomie Musenga : la ministre de la Santé veut réformer le système des urgences téléphoniques

Décès de Naomie Musenga : la ministre de la Santé veut réformer le système des urgences téléphoniques

Le 18 janvier 2019.

Un peu plus d’un an après la mort de Naomie Musenga, non secourue par le Samu de Strasbourg, la ministre de la Santé veut mettre en place une série de réformes pour améliorer le système des urgences en France.

Naomie Musenga est-elle morte à cause de la négligence d’une opératrice du Samu ?

Cela fait un an que Naomie Musenga, cette jeune femme de 22 ans, est morte dans la détresse la plus totale. Son appel au Samu de Strasbourg a été tourné en dérision par l’opératrice, aucun secours ne lui a été envoyé et elle est morte quelques heures plus tard chez elle. Depuis ses parents se battent pour savoir ce qu’il s’est réellement passé.

Nous savons désormais que leur fille, qui se plaignait d’atroces douleurs au ventre, est décédée à cause d’une intoxication au paracétamol. L’assistante de régulation est toujours suspendue, le responsable du Samu Bas-Rhin a démissionné et c’est au tour de la ministre de la Santé de s’emparer du dossier pour creuser le problème plus en profondeur : le système des urgences téléphoniques doit être réformé.

Quelles réformes pour les urgences téléphoniques ?

En France, trois numéros peuvent être composés pour joindre un service d’urgence : le 17 (police), le 18 (pompiers) ou le 15 (SAMU). Pour que les appels soient mieux traités, mieux triés, harmonisés et mieux répartis entre les service d’urgence, la ministre, Agnès Buzyn, souhaite que tous les appels arrivent au même numéro, le 112.

Elle envisage aussi des envois de messages par SMS pour ceux qui ne peuvent parler ou des appels vidéo pour montrer une plaie à l’opérateur. La géolocalisation de la victime est également une piste qui permettrait aux sercours de gagner du temps. Mais l’urgence la plus absolue est de recruter plus d’opérateurs téléphoniques de régulation médicale et de les former davantage. 

Maylis Choné

À lire aussi : Urgences

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

MonDocteur veut en finir avec les files d’attente à l’accueil des établissements de santé

MonDocteur veut en finir avec les files d’attente à l’accueil des établissements de santé: congestion des services d’accueil, absence de dématérialisation, patients insatisfaits…

Alors MonDocteur a décidé de lancr MonDocteur Hospi pour améliorer le quotidien des cliniques, des hôpitaux et de leurs patients

Après avoir révolutionné la prise de rendez-vous dans les cabinets médicaux, MonDocteur vient en aide aux établissements de santé avec un tout nouveau service : MonDocteur Hospi. Véritable solution de gestion de la relation patient, MonDocteur Hospi prend en charge le parcours des patients, avant même leur arrivée en clinique ou à l’hôpital et dès la fin de leur hospitalisation. Un service attendu par des établissements congestionnés et des patients souvent perdus.

Des services d’admission toujours à l’ère du papier

MonDocteur Hospi est né d’un constat simple : l’admission à l’hôpital ou en clinique relève de plus en plus du parcours du combattant. Un véritable casse-tête pour les patients et le personnel administratif : les services d’accueil sont débordés, le temps d’attente aux admissions ne cesse d’augmenter, les dossiers sont encore gérés sur papier nécessitant trop souvent des allers-retours du patient et les ruptures d’informations sont fréquentes.

Face à ce constat, les patients et les professionnels de santé attendent beaucoup des nouvelles technologies, comme le montre le dernier baromètre santé 360 publié par Odoxa : pour 69% des Français, le développement de la e-santé au travers d’outils numérique constitue une « source d’espoir ».

MonDocteur Hospi, c’est une nouvelle solution au secours des établissements de santé et des patients

Ayant développé un véritable savoir-faire dans la gestion des relations entre patients et praticiens, MonDocteur a décidé de réemployer cette expertise pour faciliter le parcours patient dans les cliniques et les hôpitaux.

MonDocteur Hospi propose ainsi 3 services :
– Une présentation claire de l’offre de soins de l’établissement ;
– Une gestion en ligne des admissions, permettant notamment l’envoi dématérialisé de tous les documents administratifs des patients (photo de carte d’identité, de sécurité sociale, de mutuelle etc.), le choix de son mode d’hospitalisation (chambre simple, double, avec télévision, wifi…) et des services additionnels proposés par l’établissement ainsi qu’un suivi en temps réel des admissions par le personnel administratif de l’établissement ;
– Une évaluation de la satisfaction patients à l’issue de son hospitalisation grâce à un outil de formulaires automatiques et de reporting.

« L’utilisation de notre solution de prise de rendez-vous dans des centaines d’établissements de santé nous a permis de prendre la mesure des difficultés qu’ils rencontrent. Difficulté de récupérer de l’information avant et après l’hospitalisation, congestion des services d’accueil, patients insatisfaits, etc. ; la liste est longue ! L’admission en ligne via MonDocteur Hospi permettra de fluidifier considérablement le parcours du patient » précise Thibault Lanthier, co-fondateur et directeur général de MonDocteur.

MonDocteur envisage d’aller encore plus loin dans la simplification du parcours patient au sein des cliniques et des hôpitaux, avec un vrai suivi ambulatoire en ligne post-hospitalisation.

À propos de MonDocteur
Lancé en 2013, MonDocteur simplifie le quotidien des professionnels de santé en leur proposant un service de prise de rendez-vous médicaux en ligne associé à un agenda sur-mesure et à d’autres services exclusifs, tels que l’envoi de questionnaires avant consultation ou l’adressage de patients entre praticiens. Dédiée aussi bien aux médecins libéraux qu’aux établissements de santé, la solution en SaaS de MonDocteur leur permet ainsi de gagner du temps de secrétariat, de réduire l’absentéisme de leurs patients, d’augmenter leur visibilité, de collaborer plus efficacement avec leurs confrères et d’instaurer une relation privilégiée avec leurs patients.
Quant aux patients, ils peuvent prendre rendez-vous avec un praticien en quelques clics et bénéficient de services innovants tels que le carnet de santé en ligne ou des alertes SMS pour être prévenus d’un nouveau créneau disponible ou d’un retard.
Soutenu par Lagardère Active depuis 2014, MonDocteur compte 200 salariés et gère 4 millions de consultations médicales chaque mois.

News Santé

La FDA américaine veut imposer une diminution de la nicotine dans les cigarettes et favoriser l’e-cigarette

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé, le 28 juillet, qu’elle propose d’imposer une réduction du taux de nicotine dans les cigarettes pour les rendre moins addictives.

Si elle réussit, ce sera la première fois que le gouvernement tente d’amener les Américains à quitter la cigarette, au-delà des étiquettes d’avertissement ou des taxes, en s’attaquant la substance addictive elle-même, souligne le Washington Post.

Par la même occasion, la FDA a annoncé qu’elle retardait de plusieurs années une réglementation clé touchant les cigares et les cigarettes électroniques, dont les produits aromatisés particulièrement attirants pour les jeunes. Plus précisément, elle reporte l’exigence que ces produits soient approuvés par l’agence.

D’autres règles touchant les cigarettes électroniques, comme les moyens d’empêcher la vente aux mineurs, resteront en place. Et le délai n’affectera pas des échéances futures telles que l’exigence que les fabricants fournissent leurs listes d’ingrédients à la FDA.

Scott Gottlieb, commissaire de la FDA, a déclaré que les deux actions font partie d’un plan global pour éventuellement éloigner les fumeurs des cigarettes classiques et les orienter vers des formes alternatives de nicotine moins dangereuses comme le vapotage.

Certains groupes de défense de la santé ont exprimé des réticences, rapporte le Washington Post. Ils soulignent que la proposition de réduction de la nicotine pourrait prendre des années avant d’être promulguée en raison d’obstacles majeurs tels que le pouvoir de lobbying important de l’industrie du tabac.

« La seule chose réelle qui se passe pour l’instant est le délai », a déclaré Dave Dobbins, directeur du groupe Truth Initiative. « Il n’y a aucune excuse pour ne pas réglementer ces produits le plus rapidement possible », ajoute-t-il.

Le tabagisme est actuellement à son niveau le plus bas aux États-Unis, avec 15 % des adultes qui allument encore, indique le Washington Post.

La proportion de fumeurs continue de diminuer au Canada

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : FDA, Washington Post.
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Gras trans : Santé Canada veut interdire les huiles partiellement hydrogénées : quels aliments ?

Santé Canada prévoit interdire la principale source de gras trans industriels dans les aliments, les huiles partiellement hydrogénées (HPH). Un avis de proposition a été publié en ligne pour recueillir les commentaires jusqu’au 21 juin 2017.

« Les gras trans sont naturellement présents dans certains aliments d’origine animale, comme le bœuf, l’agneau et les produits laitiers », indique Santé Canada.

« Ils peuvent également résulter d’un procédé industriel appelé hydrogénation partielle, qui sert à durcir et à stabiliser les huiles végétales liquides pour améliorer la durée de conservation et la texture des aliments. »

« Les huiles partiellement hydrogénées se trouvent dans les margarines dures, les graisses végétales et les produits de boulangerie et de pâtisserie, comme les biscuits. »

Des mesures antérieures ont été l’indication obligatoire des gras trans sur les étiquettes nutritionnelles et l’établissement de limites maximales volontaires concernant la teneur en gras trans des aliments transformés.

« Le maintien de l’approche volontaire actuelle n’éliminerait pas les produits contenant toujours des HPH et ne permettrait pas au gouvernement d’atteindre l’objectif en matière de santé publique consistant à réduire l’apport en gras trans de la majorité des Canadiens pour qu’il soit inférieur à 1 % de leur apport énergétique total », comme le recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Les gras trans sont malsains parce qu’ils peuvent accroître le risque de maladie du cœur en augmentant le taux de “mauvais” cholestérol (lipoprotéines de faible densité) et en abaissant le taux de “bon” cholestérol (lipoprotéines de haute densité) dans le sang », indique le communiqué de Santé Canada. « Des études ont montré qu’une consommation accrue de gras trans augmente sensiblement le risque de maladie du cœur. »

L’interdiction entrerait en vigueur un an après la finalisation du règlement pour donner aux fabricants le temps de reformuler leurs produits.

Une « Assiette Santé » qui se démarque des recommandations gouvernementales

Pour plus d’informations sur les différents types de gras alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé Canada.
Tous droits réservés.

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La France veut s'inspirer des Suédois pour soigner ses prématurés

Le 30 septembre 2016.

En matière de néonatalité, la Suède fait figure de modèle. Dans son hôpital de Huddinge, des médecins ont récemment accueilli des députés français, pour leur faire visiter cet établissement où les parents sont totalement impliqués dans le parcours de santé de leur enfant.

Deux députés français veulent prendre la Suède comme modèle

Pour soigner ses bébés prématurés, la France veut s’inspirer du modèle suédois. Et pour convaincre le gouvernement d’en faire davantage pour permettre aux parents d’accompagner le parcours médical de leur enfant né trop tôt, elle peut compter sur l’acharnement d’associations qui se mobilisent en faveur d’une refonte de notre système d’accueil des familles à l’hôpital.

Il y a quelques jours, l’association SOS Préma a ainsi fait découvrir à deux députés français, Isabelle Le Callennec et Arnaud Richard (Présidente, et membre du Groupe d’Études « Prématurité et nouveau-nés vulnérables » à l’Assemblée Nationale), les coulisses d’un hôpital suédois à la pointe de l’innovation dans ce domaine. Durant leur visite du service de néonatologie de l’hôpital Karolinska de Huddinge, dans l’agglomération de Stockholm, ces deux députés ont eu le loisir de découvrir un bâtiment fait pour les familles.

Un hôpital où tout tourne autour des familles

« Ici, tout est pensé pour des familles qui resteront parfois des mois », présente ainsi, la présidente de l’association SOS Préma, Charlotte Bouvard, dans des propos repris par Le Parisien. Dans cet hôpital, les parents des bébés soignés peuvent vivre un semblant de vie quotidienne. Des lits sont mis à leur disposition, une buanderie a été créée uniquement pour eux. Dans ce service, les parents sont totalement impliqués dans le parcours de soin de leur enfant, car, comme l’explique le professeur Björn Westrup, interrogé par le quotidien français, « qui mieux que des parents peut prendre soin du prématuré et l’aider à se développer ? ».

Chaque année en France, 60 000 bébés prématurés passent les premières semaines de leur vie dans un hôpital. Ce nombre tend à augmenter, puisqu’on a assisté à une explosion de 25 % de naissances prématurées depuis 1995. Un chiffre qui illustre l’importance d’établir, dans les hôpitaux, des dispositifs qui impliquent davantage les parents, acteurs à part entière de la bonne santé de leur enfant.

À lire aussi : L’accouchement prématuré

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

On veut de la liberté de choix pour notre santé !

Les seniors veulent être libres de choisir leur professionnel de santé

Opinionway a réalisé un sondage sur « Les Français et le libre choix des professionnels de santé », les 24 et 25 aout 2016, auprès de 1 006 individus âgés de 18 ans et plus. Ce sondage a été réalisé pour LJCORP, une agence de stratégies d’information et de relations publiques.

Plus les assurés vieillissent plus ils veulent être libre de choisir

Si les réseaux de soins ont été mis en place pour proposer un meilleur remboursement des soins aux assurés, 66 % des personnes interrogées déclarent préférer quand même choisir librement leur professionnel de santé, alors que 19 % se contentent d’une liste limitative proposée par leur réseau de soins.

Si les Français sont attachés au libre choix de leur professionnel de santé, c’est d’autant plus vrai plus ils prennent de l’âge :

  • 63 % chez les 25/34 ans
  • 67 % chez les 35/49 ans ou les 50/64 ans
  • 70 % chez les 65 ans et plus

La très grande majorité des personnes interrogées (95 %) estiment que l’on devrait pouvoir choisir par qui on se fait soigner.

88% pensent que le niveau de remboursement devrait être le même quel que soit le professionnel de santé choisi.

Qui est le mieux placé pour conseiller un professionnel de santé ?

Le médecin traitant est en tête de classement avec 70 % des répondants, tandis que seuls 19 % des gens font confiance à leur entourage.  Enfin, les mutuelles n’ont pas la confiance de beaucoup de Français sur le choix d’un professionnel compétent puisque seul 1 Français sur 10 déclare avoir confiance en sa mutuelle.

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Quand le lobby du vin veut nous convaincre que le vin (français) n’est pas une drogue

Les professionnels du vin changent de méthode et se lancent dans une grande opération de communication qui vise à bien différencier l’alcool du vin français. C’est le but de Vin & Société avec «ce qui va vraiment saouler les Français», «campagne de mobilisation nationale en faveur des productions viticoles de l’Hexagone». Deux images «choc» pour faire parler de leur initiative: François Hollande et Jean-Marc Ayrault dégustant un grand verre de vin (blanc).

Vin & Société est une association de type loi 1901. Créée en 2004, elle dit représenter «les 500.000 acteurs de la vigne et du vin en France» (production, négoce et interprofessions). Elle s’est donné pour but «de donner sa juste place à un savoir-faire traditionnel et à un secteur d’activité qui contribue à la fois à la vitalité économique et au rayonnement de la France». Il s’agit encore de «transmettre les valeurs du vin» et de «promouvoir une consommation qualitative et responsable».

Cette campagne de mobilisation vise à faire pression sur l’exécutif pour qu’il revienne sur une série de mesures selon elle aujourd’hui à l’étude.

Des mesures qui, selon ses promoteurs, porteraient atteinte à la filière vitivinicole qui, après l’aéronautique et devant l’industrie du luxe (dont elle se réclame parfois), est le deuxième secteur contributeur à la balance commerciale française: 7,8 milliards d’euros à l’export.

«Depuis des mois, nous sentons monter un courant moralisateur qui consiste à interdire et à déresponsabiliser les Français», assurent les promoteurs de la campagne. Ils dénoncent le fait que le vin puisse, «au nom de la morale» être assimilé à une drogue. Plus que de morale, il s’agit ici de médecine et de physiologie puisque le document cité en référence est le rapport du Pr Philippe Reynaud, psychiatre et addictologue, remis à la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) en juin 2013. Mais Vin & Société dénonce le fait que des spécialistes de l’addiction puissent juger dangereux pour la santé dès l’absorption d’un verre par jour. Et s’interroge:

«La moindre consommation de vin, même mesurée, serait donc mauvaise?»

Avant de répondre:

«Nous pensons que seule une société privilégiant l’éducation, la raison, et la responsabilité est à même de lutter contre les excès et ce, dans tous les secteurs.»

«La consommation de vin [en France] a diminué de 70% en cinquante ans et de 20% sur les dix dernières années, rappellent-ils. Quelle image sommes-nous en train d’envoyer aux 31 millions de Français qui dégustent du vin raisonnablement entre amis ou en famille? Quel signal envoyons-nous au monde entier qui nous envie le vin, symbole de notre art de vivre et de notre pays?» Selon l’Institut national de prévention est d’éducation à la santé (Inpes), 83% des consommateurs de vin en France en boivent de une à deux fois par semaine. Ou plus rarement encore, selon des données de 2010.

La question de fond est assez simple: la puissance publique et les autorités sanitaires françaises doivent-elle ne traiter le vin que comme une boisson alcoolique? Répondre par l’affirmative c’est, pour les responsables de Vin & Société «mépriser l’histoire et le travail des cinq cent mille acteurs de la vigne et vin en France». C’est pourquoi ils réclament au président de la République et au Premier ministre la mise en place d’une instance interministérielle «pour redonner au vin toute la place qu’il mérite dans notre pays».

Des dangers équivalents, selon des alcoologues

Cette initiative s’inscrit dans le contexte général de la prise en compte comparée des conséquences sanitaires des différentes consommations de drogues, licites ou non. Cette démarche avait été initiée en 1998 par Bernard Kouchner. Le secrétaire d’Etat à la Santé du gouvernement de Lionel Jospin avait alors demandé au Pr Bernard Roques un rapport sur le thème de la dangerosité comparés des drogues. Ce fut une étape importante (quoique sans suite concrète) dans le débat sur la dépénalisation du cannabis. Mais après la loi Evin de 1991, ce fut aussi le point de départ d’une nouvelle prise de conscience du fléau que constituent les consommations de tabac et d’alcool (entre 100.000 et 150.000 morts prématurées chaque année).

Lors des opérations de lobbying visant à réduire la portée de la loi Evin, les représentants de la filière vitivinicole jugèrent opportun de s’associer aux grand alcooliers industriels (qui sont pour partie présents dans cette filière, notamment en Champagne). Ils cherchent aujourd’hui à s’en démarquer; notamment en soulignant les dimensions organoleptiques et culturelles spécifiques aux vins d’appellation d’origine contrôlée. C’est notamment l’objet d’un récent pamphlet (Invignez-vous! Editions Grasset) signé de Jacques Dupont, chroniqueur vin au magazine Le Point.

En retour, plusieurs épidémiologistes, spécialistes de santé publique et alcoologues, refusent, avec plus d’énergie encore que par le passé, de faire une distinction entre les boissons alcooliques. Ils estiment que les dangers sont équivalents dès lors que la boisson consommée contient des molécules d’alcool. 

C’est ainsi par exemple que l’Institut national du cancer (Inca) a publié en 2009 une brochure destinée aux professionnels de santé expliquant que les risques de cancer commençaient à augmenter à partir de la consommation d’un verre de vin quotidien. Ce qui est apparu en opposition radicale avec les assurances sanitaires données par le «régime méditerranéen», un mode d’alimentation qui inclut, précisément, une consommation raisonnée de vin. Des assurances sanitaires confortées, qui plus est, par le célèbre «paradoxe français». 

J.-Y.N.


A votre santé! – Slate.fr

L’Arabie saoudite veut lutter contre les violences faites aux femmes

L’Arabie saoudite vient de lancer une campagne de sensibilisation pour lutter contre les violences conjugales. L’objectif de cette action est principalement d’inciter les femmes battues à parler et à oser porter plainte. Soutenue financièrement par la fondation du roi Khalid, cette campagne associe une photo choc associée au message suivant : « Certaines choses ne peuvent pas être couvertes – Combattons ensemble les violences faites aux femmes. »

Selon la fondation du roi Khalid, il y aurait plus de femmes battues en Arabie Saoudite qu’on ne pense, mais ce phénomène reste caché. A travers cette action, la fondation souhaite que la justice soit rendue pour les femmes ainsi que pour les enfants exposés à la violence domestique dans le royaume.

Des réformes ont été initiées dans le pays en matière d’égalité hommes-femmes. Le roi Abdallah a par exemple nommé 30 femmes dans le conseil consultatif, et il prévoit également d’ici 2015 de leur donner le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales.

Il reste cependant encore beaucoup à faire. L’Arabie saoudite est en effet classée dans le peloton de queue et se classe 131ème sur 134 pays en ce qui concerne cette égalité et les femmes du royaume ne peuvent toujours pas conduire ou voyager seules.

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Le PDG de L’Oréal veut supprimer les stock-options

JEAN-PAUL AGON VEUT SUPPRIMER LE SYSTÈME DES STOCK-OPTIONS CHEZ L'ORÉALPARIS (Reuters) – Le P-DG du groupe français de cosmétiques L’Oréal, Jean-Paul Agon, annonce son intention de supprimer au sein de son groupe le système des stock-options dans une interview au Journal du Dimanche à paraître le 19 février. « Les stock-options polluent le débat. C’est pourquoi je vais renoncer à la moitié des stock-options qui m’ont été attribuées en 2010 », indique Jean-Paul Agon, qui a gagné 10,7 millions d’euros en 2010 (options et actions comprises) selon le rapport annuel de Proxinvest publié le 14 février. « (Sur les 400.000 stock-options reçues en 2010), j’en garderai 200. …



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