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La rougeole fait une deuxième victime depuis le début de l’année

La rougeole fait une deuxième victime depuis le début de l’année

Le 28 juin 2018.

La rougeole a fait une deuxième victime cette année. L’épidémie se poursuit, principalement en Nouvelle-Aquitaine où ont été déclarés 57% des cas.

La rougeole fait une deuxième victime

La rougeole a fait une nouvelle victime en France. Mercredi 27 juin, Santé Publique France a annoncé le décès d’un patient de 26 ans, mort des suites de sa maladie. L’agence fait par ailleurs état d’une seconde personne, également malade de la rougeole, dont le pronostic est « réservé ». Ni la région, ni le sexe de ces deux patients n’ont été précisés.

C’est la deuxième personne qui meurt de la rougeole cette année. Santé Publique France rappelle en effet qu’une femme de 32 ans est décédée, dans les mêmes conditions, au CHU de Poitiers, en février dernier.

La Nouvelle-Aquitaine, région la plus touchée par la rougeole

« Après avoir diminué entre 2012 et 2016, le nombre de cas de rougeole augmente de manière importante depuis novembre 2017. Cette situation est la conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante chez les nourrissons, les enfants et les jeunes adultes. La très nette augmentation du nombre de cas depuis novembre 2017 en Nouvelle-Aquitaine se prolonge en 2018, avec la survenue de plusieurs foyers épidémiques dans cette région ainsi que dans d’autres régions françaises », note l’organisme.

Le 26 mars dernier, Santé Publique France révélait que 1.232 personnes avaient contracté la rougeole depuis le 6 novembre 2017. Si 69 départements sont touchés, c’est la région Nouvelle-Aquitaine qui compte le plus de malades (57% des cas).

Gaëlle Latour

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Victime d’une rupture d’ulcère, son Apple Watch lui sauve la vie

Victime d’une rupture d’ulcère, son Apple Watch lui sauve la vie

Le 4 mai 2018.

Selon nos confrères américains de NBC New York, William Monzidelis, un jeune homme de 32 ans, aurait évité la mort, grâce à son… Apple Watch !

Apple Watch, une montre connectée qui sauve des vies

C’est une belle publicité que William Monzidelis vient d’offrir à la marque à la pomme. Ce jeune homme travaillait au club de bowling, le 3 avril dernier, quand il a été victime d’étourdissements et de saignements. Il s’est rendu aux toilettes et c’est alors que son Apple Watch lui a vivement recommandé de se rendre au plus vite chez le médecin. Avec sa mère, il s’est donc rendu à l’hôpital.

Aux urgences, les médecins ont révélé que William Monzidelis souffrait d’un ulcère sévère qui aurait pu avoir de lourdes conséquences s’il n’avait pas été pris en charge à l’hôpital. Selon eux, sans la notification de sa montre, le patient aurait peut-être choisi de se reposer un peu au lieu de se rendre aux urgences et aurait pu mourir. C’est la deuxième fois en très peu de temps que l’Apple Watch s’avère très utile.

Une montre qui permet de découvrir une maladie

Il y a quelques semaines, une jeune fille de 18 ans habitant en Floride, a été alertée par sa montre connectée que quelque chose d’anormal était en train de se passer : sa fréquence cardiaque au repos atteignait les 190 battements par minute. Là encore, la jeune femme était invitée à se rendre le plus rapidement possible chez le médecin. Elle s’est alors vu diagnostiquer une maladie rénale chronique dont elle ignorait l’existence.

Selon une étude menée une équipe de chercheurs de l’université de Californie à San Francisco, aux États-Unis, les montres connectées comme l’Apple Watch peuvent s’avérer en effet très utiles. Elles sont capables de détecter des rythmes cardiaques anormaux avec une précision de 97 %. Cette application « Apple Heart Study » peut angoisser inutilement mais elle peut également sauver des vies. Cependant elle n’est actuellement réservée qu’aux Américains. 

Marine Rondot

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Un enfant victime d’une crise de hoquet pendant l’hymne australien…

Le 3 Décembre 2015. La vidéo d’Ethan Hall, ce petit australien de 7 ans, a fait le tour du monde, quand en chantant l’hymne national juste avant un match de base-ball, il a été victime d’une crise de hoquet incontrôlable.

La scène est touchante… D’autant plus que le petit garçon, malgré sa crise de hoquet a continué à chanter devant toute la foule et les caméras du pays.

Si certains joueurs ont tenté de masquer leur fou rire, les spectateurs eux, ont ovationné le jeune Ethan.

Mais qu’est ce qui a pu provoquer cette crise de hoquet chez Ethan ? L’émotion, la peur, l’angoisse ? Nous sommes beaucoup à nous poser cette question subsidiaire… Comment débarque le hoquet ? Le site Passeportsant.net tente dans un article de nous l’expliquer… Et pour Ethan, nul doute que le stress y soit pour beaucoup !

Crédit Photo : Youtube – ABLtv.com

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Victime d’un infarctus à New York, elle bénéficie d’une greffe du coeur à Paris

C’est une aventure médicale hors du commun que vient de vivre une Française de 66 ans. Une illustration des différences pouvant exister entre la France et les Etats-Unis dans la prise en charge des urgences vitales.

On désespère souvent de la médecine française, de ses hôpitaux fatigués, de ses urgences sursaturées. Il est pourtant des dossiers qui permettent de relativiser ce désenchantement. Le cas de Noëlle (le prénom a été changé) en est un. Française, âgée de 66 ans, salariée à Paris, elle est en vacances à New York quand, début octobre, elle souffre brutalement de douleurs thoraciques. Diagnostic: infarctus du myocarde, qui se compliquera d’un choc cardiogénique puis d’une insuffisance ventriculaire gauche. Elle est prise en charge, dès le 3 octobre, dans une unité de soins intensifs du New York Presbyterian, l’un des établissements hospitaliers les plus réputés des Etats-Unis.

Son état impose la mise en place d’une circulation extracorporelle et interdit, de ce fait, tout rapatriement sanitaire. Des contacts sont aussitôt pris avec la compagnie d’assurance de Noëlle, celle-ci prenant en charge les dépenses de santé occasionnées par un accident médical survenant à l’étranger. Le plafond de 150.000 euros de garantie est vite atteint. Une deuxième assurance de la malade est sollicitée, qui déboursera la même somme. Puis une troisième, qui fera de même. C’est là une situation qui n’a rien d’étonnant, de nombreux Français étant polyassurés sans toujours le savoir.

450.000 euros, donc. Toutes les possibilités sont épuisées, le temps passe et la question se pose de la poursuite des soins en sachant qu’une nouvelle solution thérapeutique doit impérativement être trouvée. L’hypothèse américaine (la pose d’un cœur artificiel temporaire pour pallier l’insuffisance ventriculaire gauche) se révèle financièrement impossible pour la famille de la malade: elle est facturée environ 900.000 dollars (840.000 euros) au Presbyterian Hospital.

Système sophistiqué d’oxygénation par membrane extracorporelle

Côté français, des contacts ont été pris avec le Dr Hervé Raffin, urgentiste et directeur général de la société française Medic’Air International, spécialisée dans le rapatriement sanitaire. Langue est aussi prise avec des spécialistes du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière, qui se font communiquer le dossier médical par leurs confrères new yorkais.

Compte tenu des impossibilités financières, un rapatriement sanitaire est alors décidé, le jeudi 29 octobre. Un Challenger 604 immatriculé en Allemagne est aussitôt affrété par Medic’Air International. Venu de Cologne, cet avion «agréé ambulance» aux normes européennes est équipé, au Bourget, d’un système sophistiqué d’oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) et d’un complément en bouteilles d’oxygène pour s’affranchir des systèmes d’oxygène américains, incompatibles avec les appareils médicaux français.

L’avion-ambulance repart du Bourget le 23 pour New York. A son bord, un médecin anesthésiste-réanimateur, un infirmier spécialisé en réanimation, un chirurgien vasculaire et un infirmier perfusionniste. Après signature d’une décharge quant aux responsabilités, la malade est prise en charge à l’hôpital américain et transportée dans l’avion (son mari y sera admis) où l’équivalent du dispositif hospitalier de réanimation et de ventilation est assuré. Un vol direct rejoindra l’aéroport du Bourget en sept heures, la malade étant aussitôt admise à la Pitié-Salpêtrière dans la soirée du samedi 24 octobre. Entretemps, une procédure de demande de greffe cardiaque prioritaire avait été mise en place, qui devait permettre une transplantation. Celle-ci a été pratiquée dans la nuit du 30 au 31 octobre. La malade est aujourd’hui hors de danger.

«Dans de tels cas de figure, l’éthique médicale prime»

C’est là un cas de rapatriement sanitaire assez rare. Aucun avion-ambulance n’est équipé d’ECMO. Et seules quelques sociétés dans le monde en disposent qui peuvent les équiper sur des avions avec les soignants sachant les utiliser. Connue notamment pour avoir été la seule structure civile européenne à effectuer des transferts au plus fort de l’épidémie d’Ebola (dont un Freetown-Le Bourget-Oslo), Medic’Air International avait déjà effectué avec succès deux transports en urgence sous ECMO: un Lyon-Bruxelles à bord d’un Beech King 1900C et un Maramis-Liège avec un Learjet 55.

Dans le cas du New York-Paris, le rapatriement sera, au final, facturé 200.000 euros, une somme prise en charge par le «premier» assureur de la malade (celui qui a reçu l’appel de la famille en premier, qui a ouvert et suivi le dossier). Cette prise en charge s’ajoutera à celle de 150.000 euros car la plupart des contrats français d’assistance prévoient (fort heureusement) une dissociation entre la prise en charge des frais médicaux hospitaliers et celle du rapatriement. Il faut aussi savoir que tout ou partie des frais d’hospitalisation peuvent être remboursés par la Sécurité Sociale française et le cas échant par une autre assurance santé à la société d’assistance. Ces montants sont presque toujours plafonnés suivant le contrat (donc la prime payée) mais aussi en fonction du pays de destination. A l’inverse, il est très rare que le coût du rapatriement proprement dit soit limité ou plafonné, mais la décision de rapatrier ou pas est du seul ressort des médecins de la compagnie d’assistance.

C’est clairement la notion de «perte de chance» (la possibilité pour un médecin de faire perdre une chance de survie à un patientà qui est au centre du dossier, exemplaire, de Noëlle. «Pour ma part, je n’ai pas d’exemple de « perte de chance » dans des hôpitaux européens pour des patients graves, a expliqué à Slate.fr le Dr Hervé Raffin. On peut dire que dans de tels cas de figure, l’éthique médicale prime –et ce d’autant qu’il existe, via la « carte européenne d’assurance maladie », une couverture de soins de santé dans l’Union européenne.»

Que se passerait-il en cas de situation inverse, si un diagnostic d’infarctus du myocarde était porté chez un citoyen américain séjournant en France? «Dans le cas d’une urgence semblable, le service où est hospitalisé le patient demandera une ‘’aide de soins urgents’’ (à ne pas confondre avec l’aide médicale gratuite) auprès du service des admissions de l’établissement, précise le Dr Raffin. Le service des admissions reste ensuite libre de rechercher une assurance (étrangère) pour prendre en charge tout ou partie des frais d’hospitalisation. Mais en toute hypothèse, les soins complets seront normalement assurés. Et dans le cas bien particulier d’un patient sous ECMO, le malade peut, en France, être mis en attente de greffe en « super urgence » –et ce quelle que soit sa nationalité.»

Coronavirus : le MERS-CoV fait une 56e victime à Ryad

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Un Saoudien de 73 ans originaire de Ryad vient de mourir d’une infection au coronavirus MERS-CoV, portant à 56 le nombre de personnes décédées de cette maladie en Arabie Saoudite. Telle est l’annonce que vient de faire le ministère saoudien de la Santé.

Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (en abrégé MERS-CoV) fait partie de la famille du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), un virus à l’origine d’une épidémie qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003. Mais heureusement, les similitudes s’arrêtent là. Le MERS-CoV ne se transmet pas bien d’homme à homme. Deuxième différence, inquiétante celle-là, c’est que le MERS-CoV est un virus plus mortel (1 personne sur 2 contaminée est décédée des suites de l’infection)que le SRAS. Une autre différence est que pour le moment, le MERS-CoV est localisé principalement sur la Péninsule arabique.

Selon les chiffres donnés par l’OMS, le royaume aurait ainsi enregistré 136 cas (sur 165 dans le monde) dont 56 mortels (sur 71 dans le monde) depuis l’apparition de la maladie.

La personne âgée qui vient de mourir des suites d’une infection au MERS-CoV qui souffrait de maladies chroniques vient donc encore alourdir le nombre de victimes de ce virus.

Le ministère a également indiqué avoir identifié trois autres nouveaux cas du coronavirus MERS à Ryad. Toutes ces personnes ont été en contact avec des patients contaminés. Il s’agit de deux ressortissantes étrangères employées dans le secteur de la santé et d’un Saoudien de 53 ans souffrant de maladies chroniques. Ce dernier est en soins intensifs.

Le MERS-CoV fait une nouvelle victime à Ryad

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La dengue frappe des milliers de personnes aux îles Salomon

Des experts australiens sont sur place pour tenter de maîtriser une épidémie qui s’aggrave de jour en jour.

Les cas de cette maladie infectieuse transmise par piqûre de moustique sont à la hausse depuis le séisme et le tsunami de février dernier qui a frappé cette région. Sans oublier les abondantes chutes de pluie depuis le début de l’année.

Plus de 2000 personnes seraient atteintes par cette infection potentiellement létale et leur nombre ne fait qu’augmenter. C’est à l’hôpital principal d’Honiara, la capitale salomonaise, que nous avons pu joindre Malcom Johnston-Leek, vice-directeur du Centre national de soins intensifs et de traitement des traumatismes de Darwin.

Nous lui avons demandé si la situation continue à se dégrader ?

JOHNSTON-LEEK : « Eh oui. Les derniers chiffres, qui remontent à vendredi, quand nous sommes arrivés, font état de plus de 2200 cas en tout qui auraient été diagnostiqués. Mais officiellement nous avons plus de 500 cas après analyse de sang et nous sommes limités sur le nombre d’analyses de sang que nous pouvons effectuer. En tous les cas, beaucoup de gens ont la dengue ici.
Je suis actuellement à Honiara et il semblerait que 90% des cas sont à Honiara en ce moment et on nous a dit qu’il y avait eu 3 morts.
»

Plus de 1 000 cas auraient aussi été signalés en zone rurale. Comment cette épidémie a pu se propager et atteindre des milliers de personnes ?

JOHNSTON-LEEK : «  Et bien il ne faut pas oublier qu’ils n’ont pas eu de dengue pendant de nombreuses années aux îles Salomon et que le moustique du genre Aedes qui transmet la dengue a une capacité vol réduite. Il vit donc près des humains, là où il y a de l’eau stagnante, dans les pots de fleurs, les vieux pneus, ce genre de choses. Et en plus, ils ont eu beaucoup de pluie ces dernier temps. La dengue se propage donc vite au sein d’une population qui n’a pas été exposée à cette maladie depuis très longtemps. »

Et comment les services de soins locaux se sont débrouillés face à cette avalanche d’infections.

JOHNSTON-LEEK : « Et bien ils ont été pris au dépourvu mais avec une épidémie de cette ampleur, n’importe quel service de santé aurait été pris au dépourvu. Je dois dire que les services de santé, les médecins et le personnel soignant, ont fait un travail remarquable dans des conditions difficiles quand on voit le nombre de cas. Nous sommes là pour les aider mais ils ont fait vraiment un excellent travail. »

Ces experts australiens ont maintenant été rejoints par des collègues de Nouvelle-Zélande pour aider au mieux le personnel local.

JOHNSTON-LEEK : « Notre rôle principal est de les aider sur le terrain pour que le personnel local puisse se reposer un peu. Les médecins et le personnel soignant ont travaillé pendant de longues heures et sans jour de repos et tout le monde est très fatigué. Nous avons aussi un spécialiste de la santé environnementale qui travaille avec le Conseil municipal d’Honiara pour tenter de maitriser le principal vecteur de la dengue, le moustique. Les services de santé font tout pour maîtriser la prolifération des moustiques. »