Archives par mot-clé : victimes

La violence marquée à vie sur l’ADN des enfants qui en sont victimes

La violence marquée à vie sur l’ADN des enfants qui en sont victimes

Le 4 octobre 2018.

Les violences infligées à un enfant marquent son ADN durablement. Et si cela peut se traduire par des troubles tout au long de sa vie, ces stigmates pourront également se transmettre à sa descendance.

Les violences dans l’enfance se traduisent par des traces sur l’ADN de la victime

Un enfant qui a subi des violences durant son enfance en transmettra le souvenir à sa descendance, lorsqu’il sera en âge d’être parent. Cette théorie, émise par de nombreux spécialistes du sujet, vient de trouver un appui scientifique de taille en cette dernière étude américaine, publiée dans la revue Nature.

Selon les auteurs de cette étude, les traumatismes engendrés par la violence, qu’elle soit physique, sexuelle ou psychologique, durant l’enfance, modifierait l’ADN selon un processus appelé : « méthylation ». Cet ADN, modifié en plusieurs endroits, provoquerait de nombreux troubles chez la victime, des troubles qui modifieront, à vie, sa personnalité.

Des troubles observés chez les descendants de victimes de violences

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont étudié le sperme de 34 personnes, dont 22 avaient été victimes de violence dans l’enfance. Chez ces participants, les scientifiques ont observé une méthylation de l’ADN en 12 zones différentes. Ces zones étaient notamment liées à la fonction neuronale, la régulation des cellules graisseuses ou encore la fonction immunitaire.

Selon les premières conclusions des chercheurs, ces stigmates, laissées sur l’ADN provoqueraient des troubles, tel qu’un état dépressif. Les victimes transmettraient ensuite ces marques à leur descendance, chez lesquelles un comportement anxieux pourra être observé.

Gaëlle Latour

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L’ostéoporose fait plus de victimes que les accidents de la route

L’ostéoporose fait plus de victimes que les accidents de la route

Le 18 octobre 2017.

L’ostéoporose est une maladie très peu connue en France. Pourtant, elle tue chaque année de nombreuses personnes.

Un plan ostéoporose s’impose

L’Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale vient d’achever un Livre Blanc sur l’ostéoporose qu’elle va remettre aux autorités sanitaires. Ce livre met en lumière les conséquences de cette maladie peu connue, qui fragilise les os et provoque des fractures parfois mortelles. À quelques jours de la Journée mondiale de l’Ostéoporose (20 octobre), l’association a tenu à tirer la sonnette d’alarme.

L’ostéoporose est souvent associée à une des caractéristiques du vieillissement mais il s’agit bien d’une maladie qui doit être accompagnée. « On entend parfois que c’est normal de se casser les os quand on a des rides, je m’insurge », déplore Laurent Grange, rhumatologue au CHU de Grenoble et président de l’AFLAR. « Il y a eu un plan Alzheimer, un plan ostéoporose s’impose. »

Une maladie qui touche principalement les femmes

Cette maladie est silencieuse mais elle fait des ravages. Les fractures qu’elle entraîne touchent, après 50 ans, 1 femme sur 3 et 1 homme sur 5. Le problème c’est que cette maladie est mal diagnostiquée donc le suivi se fait très difficilement. Selon l’AFLAR, seules 15 % des victimes de fractures se retrouvent sous traitement. Les os les plus touchés sont ceux du poignet, des vertèbres et du col du fémur.

Quand le col du fémur est atteint, le taux de mortalité est de 20 %. Selon ces travaux, 376 000 fractures sont dues à l’ostéoporose chaque année et le nombre de décès après une fracture liée à cette maladie est plus important que le nombre de morts par accidents de la route. 30 % à 40 % des femmes à la ménopause, et plus de la moitié de celles de plus de 75 ans sont touchées par l’ostéoporose. Il est temps d’agir. 

Marine Rondot

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Surdoses d’opioïde : l’immunité aux victimes et aux aidants composant le 911 est entrée en vigueur (Canada)

Une nouvelle loi qui prévoit l’immunité contre les accusations de possession simple pour les personnes qui composent le 911 dans le cas d’une surdose est entrée en vigueur le 4 mai 2017 au Canada.

Des décès par surdoses d’opioïdes peuvent être évités si de l’aide médicale est reçue rapidement, mais des données montrent que, souvent, les témoins d’une surdose n’appellent pas le 911 par crainte de la participation des services de police.

La « Loi sur les bons samaritains secourant les victimes » :

  • offre une protection juridique aux personnes qui sont témoins d’un surdosage ou qui sont en train de faire un surdosage et qui composent le 9-1-1 pour obtenir de l’aide ;

  • elle protège également si vous vous trouvez dans la situation de violation des conditions suivantes prévue à l’article 4 (1) de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances :

    • libération conditionnelle
    • mise en liberté conditionnelle
    • ordonnance de probation
    • possession simple
    • peine conditionnelle
  • elle s’applique à quiconque réclame de l’aide d’urgence dans le cas d’un surdosage, y compris la personne en situation de surdosage.

  • elle protège tant ceux qui restent sur les lieux du surdosage que ceux qui quittent les lieux avant l’arrivée de l’aide ;

La Loi n’accorde pas de protection juridique dans le cas d’infractions plus graves telles que :

  • des mandats non exécutés
  • la production et le trafic de substances contrôlées
  • tous les autres crimes non précisés par la Loi

« Cette loi garantit que vous pouvez demander de l’aide lorsqu’une personne fait une surdose et que vous pouvez rester sur place pour lui offrir du soutien jusqu’à l’arrivée des intervenants d’urgence, grâce à une garantie d’immunité contre des accusations de possession simple de drogues illicites et certaines accusations connexes », a souligné Ralph Goodale, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile.

La naloxone en vaporisateur, antidote aux opioïdes, autorisée sans ordonnance au Canada

Pour plus d’informations sur les opioïdes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, Gouvernement du Canada.
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Scandale sanitaire : la Dépakine pourrait avoir fait 35 000 victimes

Le 11 août 2016.

La Dépakine aurait fait des milliers de victimes depuis sa commercialisation en 1967. Ce médicament prescrit aux personnes souffrant d’épilepsie serait à l’origine de nombreux cas de malformations congénitales et de troubles du développement cognitif, chez les enfants de femmes à qui il aurait été prescrit alors qu’elles étaient enceintes.

10 000 femmes auraient pris de la Dépakine entre 2007 et 2014

C’est sans doute le plus grand scandale sanitaire depuis l’affaire du Médiator. La Dépakine, un médicament prescrit pour lutter contre les crises d’épilepsie, serait, lorsqu’il est prescrit à une femme enceinte, responsable de malformations fœtales et de problèmes de développement de l’enfant. Ce médicament, commercialisé depuis 1967, n’est aujourd’hui plus prescrit, mais ses victimes se comptent en dizaines de milliers.

C’est la molécule contenue dans ce médicament, le valproate de sodium, qui serait à l’origine de ces troubles. On estime à 10 % le risque de malformations fœtales et à 40 % le risque de retards intellectuels, de difficultés à marcher et d’autisme lorsque le fœtus est en contact avec cette substance. En tout, 10 000 femmes aurait pris ce médicament entre 2007 et 2014, année durant laquelle la première alerte a été lancée par l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac).

35 000 victimes depuis 1967 ?

L’avocat des familles des victimes, Charles Joseph-Oudin, estime quant à lui que 35 000 personnes auraient été victimes de ce médicament produit par le laboratoire Sanofi depuis 1967. « Sur la base de ce chiffre, on peut calculer le nombre d’enfants victimes », note-t-il pour le quotidien 20 Minutes. « 10 000 femmes sur sept ans, cela correspond à 1 429 enfants nés par an. Si 10 % sont la cible de malformations et 40 % de troubles du comportement, cela fait 15 000 victimes depuis 1995 quand les premières alertes sont arrivées et même 35 000 depuis la mise sur le marché de ce médicament en 1967 », analyse-t-il encore.

Une première étude menée sur le sujet devrait être présentée à l’Apesac le 24 août prochain. « Le ministère étudiera, en lien avec cette association représentative des familles avec laquelle il travaille étroitement, les mesures qu’il apparaîtra nécessaire de mettre en œuvre » face à cette catastrophe sanitaire, a annoncé le ministère de la Santé. L’Apesac travaille par ailleurs à regrouper les victimes de la Dépakine pour les aider à être indemnisées.

À lire aussi : Les médicaments chez la femme enceinte

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Terrorisme : les victimes totalement prise en charge par l'Assurance Maladie

L?Assurance Maladie prend en charge totalement les victimes

Charlie Hebdo en janvier 2015, le Bataclan en novembre et Nice le 14 juillet dernier. La France est bel et bien sous la menace terroriste. Ces attentats à répétition ont provoqué la mise en place de mesures de prise en charge pour les dépenses de santé des victimes. Explications.

L’Assurance Maladie prend en charge totalement les victimes

Alors qu’à la suite des attentats du Bataclan le gouvernement avait annoncé la prise en charge des soins par l’Assurance Maladie pour la part obligatoire durant l’année. Or, depuis peu, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé la prise en charge totale des victimes par l’assurance Maladie pour les dépenses médicales nécessaires au rétablissement des blessés, sans aucune avance de frais. A noter, que cette prise en charge n’est pas limitée dans le temps et vaut jusqu’au total rétablissement des victimes.

Enfin, les blessés bénéficient de la prise en charge totale, c’est à dire la part de la Sécurité Sociale comme le restant à charge, même en cas de dépassement d’honoraires afin de simplifier la prise en charge de ces victimes. 

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Les hépatites virales font plus de victimes que le sida

Le 8 juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’Université de Washington, les hépatites virales ont tué 1,45 million de personnes en 2013, soit 63 % de plus qu’en 1990.

Le nombre de décès en hausse depuis 20 ans

Les hépatites font plus de victimes que le sida ou la tuberculose. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue médicale The Lancet. Ces maladies infectieuses qui se transmettent sexuellement et par les liquides corporels (les hépatites B et C) ou par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés (les hépatites A et E) ont été à l’origine du décès de 1,45 million de personnes en 2013. En comparaison, 1,4 million de personnes sont mortes de la tuberculose, 1,3 million du sida, et 885 000 du paludisme cette même année.

« L’hépatite virale est une cause majeure de décès et d’invalidité dans le monde entier », expliquent les auteurs de l’étude. « Contrairement à la plupart des maladies transmissibles, la charge absolue et le rang relatif de l’hépatite virale a augmenté entre 1990 et 2013. »

Des vaccins encore trop chers

Les hépatites les plus meurtrières sont les hépatites B et C (96 % des décès) qui provoquent des cancers du foie ou des cirrhoses. Pour éviter d’être contaminé par l’hépatite B, des vaccins existent mais ils « restent hors de la portée de n’importe quel pays, riche ou pauvre », estime le Dr Graham Cooke de l’Imperial College de Londres. Pourtant « trois injections de ce vaccin confèrent à 98 % des personnes vaccinées une protection contre une infection par le virus de l’hépatite B », précise l’Institut Pasteur.

En revanche, il n’existe aucun vaccin à l’heure actuelle contre l’hépatite C. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 130 à 150 millions d’individus sont porteurs chroniques de l’hépatite C et 500 000 personnes en meurent chaque année, à travers le monde. Les régions les plus touchées restent l’Afrique et l’Asie centrale et orientale.

À lire aussi : Traitements non conventionnels de l’hépatite B

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L’excès de sel a fait 1,65 million de victimes dans le monde en 2010

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Selon une nouvelle étude qui vient d’être publiée dans le New England Journal of Medicine (NJEM), le sel tuerait près de 1,65 million de personnes dans le monde chaque année, en raison des maladies cardiovasculaires qui résultent d’une consommation excessive de ce produit de consommation courante.

On connaît depuis bien longtemps les effets de l’excès de sel sur la santé, et notamment les conséquences sur l’augmentation de la pression artérielle. Aucune équipe n’avait jusqu’alors réussi à quantifier le risque lié au sel (dont la principale source d’apport se trouve dans certains produits courants comme le pain, les charcuteries ou encore les plats cuisinés) sur la santé. Une équipe américaine l’a fait et les résultats sont inquiétants : le sel tuerait près de 1,65 million de personnes dans le monde chaque année.

Pour parvenir à ces résultats, des scientifiques de la la faculté des sciences de la nutrition de Tufts aux États-Unis ont créé un modèle permettant de vérifier les effets de la consommation de sel sur la pression artérielle. Ils ont ensuite analyser les données de 205 études réalisées dans 66 pays différents à travers le monde. Ils ont ainsi pu estimer la consommation réelle de sel à l’échelle planétaire.

Selon les données ainsi recueillies, les adultes consommeraient 3,95 grammes de sodium par jour, et 99,2 % de la population se situerait au-dessus des préconisations de l’OMS qui recommande de consommer 2 grammes par jour. Les chercheurs ont également pu faire ressortir de cette étude qu’une diminution de l’apport en sodium était bien associée à une baisse de la pression artérielle. Cette baisse de la consommation de sel est particulièrement importantes chez les personnes âgées, les personnes à peau noire et les individus ayant des prédisposition à l’hypertension.

Fait étonnant, la mortalité cardiovasculaire associée au sel varie également selon les pays : si la Géorgie est en effet la nation la plus touchée avec 1967 décès pour 1 million d’adultes par an, le Kenya par contre est le pays le plus épargné avec 4 décès pour 1 million d’adultes par an.

Le sel, associé à une hausse de l'HTA, a tué 1,65 million de personnes dans le monde en 2010

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Biden à la cérémonie d’hommage aux victimes de Boston

BOSTON (Reuters) – Le vice-président américain Joe Biden a participé mardi aux côtés de nombreux autres élus et rescapés à une cérémonie commémorative à Boston, un an après le double attentat à la bombe contre l’épreuve du marathon qui fit trois morts et 264 blessés.

Deux bombes ont explosé le 15 avril 2013 à proximité de la ligne d’arrivée, tuant et blessant des spectateurs, bénévoles et athlètes. Cette attaque a constitué le plus grave attentat sur le sol américain depuis le 11 septembre 2001.

La course, organisée cette année le 21 avril, aura lieu sous haute surveillance. Les 36.000 participants et les dizaines de milliers de spectateurs attendus devront se plier à de nouvelles restrictions, dont l’interdiction d’apporter des sacs à dos.

Selon les conclusions des procureurs, le double attentat a été perpétré par deux frères d’origine tchétchène, Djokhar et Tamerlan Tsarnaev, à l’aide d’engins explosifs artisanaux placés dans des cocotte-minute puis dissimulés dans des sacs à dos près de la ligne d’arrivée.

Les trois personnes mortes dans l’attentat sont un garçon de huit ans, Martin Richard, une jeune femme de 29 ans, Krystle Campbell, ainsi que Lu Lingzi, 23 ans, une étudiante chinoise de l’université de Boston.

Trois jours après l’attaque, le FBI a diffusé des photos des suspects et lancé un appel à témoins, déclenchant une traque haletante dans la banlieue de Boston.

Tamerlan Tsarnaev, 26 ans, est mort dans une fusillade avec la police. Son frère Djokhar, aujourd’hui âgé de 20 ans, a été arrêté le 19 avril à Watertown.

Les deux frères sont également accusés d’avoir tué pendant leur cavale un policier, Sean Collier, alors qu’ils tentaient de lui voler son arme.

Détenu dans une prison fédérale des environs de la ville, Djokhar Tsarnaev a plaidé non coupable de toutes les charges retenues contre lui et devrait être jugé en novembre prochain.

S’il est reconnu coupable, il risque la peine de mort.

(Scott Malone; Clémence Apetogbor pour le service français)


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Gardasil – Me Coubris : « 20 victimes déposeront bientôt plainte »

L’avocat des victimes du vaccin anticancer de l’utérus confie au Point.fr que d’autres familles, après celle de Marie-Océane, vont saisir la justice.

Le Gardasil est un vaccin proposé dans le cadre de la prévention du cancer du col de l’utérus aux jeunes filles. À l’âge de 15 ans, Marie-Océane a reçu une première injection en octobre 2010, puis une deuxième en décembre. Deux mois plus tard, des premiers signes cliniques inquiétants apparaissent et bouleversent sa vie. Le lien est rapidement établi avec le vaccin. Elle est alors hospitalisée plusieurs fois dans les mois qui suivent. Aujourd’hui, elle est la première victime du Gardasil à être reconnue par un jugement en France. L’avocat des victimes, Me Coubris, se confie au Point.fr

Le Point.fr : Une jeune fille prénommée Marie-Océane souffre d’une sclérose en plaques à la suite d’une vaccination au Gardasil. Est-ce exact ?

Me Coubris : Le diagnostic posé n’est pas encore tout à fait clair. Il s’agirait d’une encéphalomyélite aiguë et/ou d’une sclérose en plaques. L’encéphalomyélite aiguë est une maladie inflammatoire du système nerveux central, secondaire à une infection virale bactérienne ou à une vaccination. Elle aboutit à une destruction des gaines de myéline et présente des similitudes avec les poussées de sclérose en plaques, d’où la difficulté d’un diagnostic précis, ce qui accentue l’angoisse de Marie-Océane et de ses parents. Cette famille est passée par des étapes de vie dramatiques. Marie-Océane a ainsi perdu temporairement la vue et s’est même retrouvée paraplégique et en fauteuil durant plusieurs mois. Une paralysie faciale l’a également touchée lors d’une crise.

Comment le lien entre le vaccin et la maladie de Marie-Océane a-t-il pu être établi ?

Les troubles sont apparus peu de temps après la deuxième injection et l’équipe médicale qui a pris en charge Marie-Océane a très vite établi le lien avec le vaccin, ce qui (…)

Lire la suite sur LePoint.frPlainte contre le vaccin anticancer de l’utérus Gardasil
Gardasil : Sanofi dément les effets secondaires
Pas-de-Calais : le mystère de la fillette décédée à Berck
Dekhar a entamé une grève de la faim
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La dengue frappe des milliers de personnes aux îles Salomon

Des experts australiens sont sur place pour tenter de maîtriser une épidémie qui s’aggrave de jour en jour.

Les cas de cette maladie infectieuse transmise par piqûre de moustique sont à la hausse depuis le séisme et le tsunami de février dernier qui a frappé cette région. Sans oublier les abondantes chutes de pluie depuis le début de l’année.

Plus de 2000 personnes seraient atteintes par cette infection potentiellement létale et leur nombre ne fait qu’augmenter. C’est à l’hôpital principal d’Honiara, la capitale salomonaise, que nous avons pu joindre Malcom Johnston-Leek, vice-directeur du Centre national de soins intensifs et de traitement des traumatismes de Darwin.

Nous lui avons demandé si la situation continue à se dégrader ?

JOHNSTON-LEEK : « Eh oui. Les derniers chiffres, qui remontent à vendredi, quand nous sommes arrivés, font état de plus de 2200 cas en tout qui auraient été diagnostiqués. Mais officiellement nous avons plus de 500 cas après analyse de sang et nous sommes limités sur le nombre d’analyses de sang que nous pouvons effectuer. En tous les cas, beaucoup de gens ont la dengue ici.
Je suis actuellement à Honiara et il semblerait que 90% des cas sont à Honiara en ce moment et on nous a dit qu’il y avait eu 3 morts.
»

Plus de 1 000 cas auraient aussi été signalés en zone rurale. Comment cette épidémie a pu se propager et atteindre des milliers de personnes ?

JOHNSTON-LEEK : «  Et bien il ne faut pas oublier qu’ils n’ont pas eu de dengue pendant de nombreuses années aux îles Salomon et que le moustique du genre Aedes qui transmet la dengue a une capacité vol réduite. Il vit donc près des humains, là où il y a de l’eau stagnante, dans les pots de fleurs, les vieux pneus, ce genre de choses. Et en plus, ils ont eu beaucoup de pluie ces dernier temps. La dengue se propage donc vite au sein d’une population qui n’a pas été exposée à cette maladie depuis très longtemps. »

Et comment les services de soins locaux se sont débrouillés face à cette avalanche d’infections.

JOHNSTON-LEEK : « Et bien ils ont été pris au dépourvu mais avec une épidémie de cette ampleur, n’importe quel service de santé aurait été pris au dépourvu. Je dois dire que les services de santé, les médecins et le personnel soignant, ont fait un travail remarquable dans des conditions difficiles quand on voit le nombre de cas. Nous sommes là pour les aider mais ils ont fait vraiment un excellent travail. »

Ces experts australiens ont maintenant été rejoints par des collègues de Nouvelle-Zélande pour aider au mieux le personnel local.

JOHNSTON-LEEK : « Notre rôle principal est de les aider sur le terrain pour que le personnel local puisse se reposer un peu. Les médecins et le personnel soignant ont travaillé pendant de longues heures et sans jour de repos et tout le monde est très fatigué. Nous avons aussi un spécialiste de la santé environnementale qui travaille avec le Conseil municipal d’Honiara pour tenter de maitriser le principal vecteur de la dengue, le moustique. Les services de santé font tout pour maîtriser la prolifération des moustiques. »