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Effets néfastes du glyphosate sur la santé : une étude vient semer le trouble

Effets néfastes du glyphosate sur la santé : une étude vient semer le trouble

Le 22 novembre 2017.

Alors que la Commission européenne est en train de statuer sur les éventuels effets néfastes du glyphosate, le principal composé du Roundup de Monsanto, une étude vient apporter de nouveaux éléments au dossier.

La classification de cancérogène remise en cause

Selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), organe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et donc des Nations-Unis, le glyphosate serait un cancérogène « probable » pour l’homme. Or une étude de grande ampleur, publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, vient remettre en cause cette classification. Une conclusion qui risque de faire beaucoup parler d’elle.

Cette grande recherche épidémiologique, l’« Agricultural Health Study » (AHS), s’était donné pour objectif d’étudier les effets des pesticides sur la santé des agriculteurs. Or, selon ces travaux, il n’existerait pas de lien entre l’épandage de Roundup et les cancers dits « solides » ou les cancers du sang, dits « lymphomes non hodgkiniens ». Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 50 000 agriculteurs dans l’Iowa et en Caroline du Nord.

Le glyphosate est-il donc dangereux ?

80 % de ces agriculteurs utilisaient du glyphosate, et depuis les années 90, 6 000 cancers ont été observés chez ces derniers. Les auteurs de ces travaux ont cependant constaté que les épandeurs qui étaient les plus exposés au glyphosate développaient un risque accru de leucémie aiguë myéloïde. Ce risque de cancer augmentait avec la durée d’exposition et devenait statistiquement significatif au-delà de 20 ans.

Mais cela voudrait-il dire que le CIRC nous ait induit en erreur ? « Le CIRC s’est surtout appuyé sur des études expérimentales y compris chez l’animal de laboratoire, apportant des éléments d’un lien entre glyphosate et risque de cancers », a commenté Luc Multigner, médecin épidémiologiste à l’Inserm, dans les colonnes de Sciences et Avenir. Selon lui, dans 10 ans, ces agriculteurs américains développeront peut-être des maladies qui n’ont à ce jour pas encore été observées

Marine Rondot

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Comment vérifier si un proche vient de faire un AVC et comment réagir

L’AVC (accident vasculaire cérébral) survient lorsque la circulation sanguine est brutalement interrompue par la formation d’un caillot sanguin obstruant une artère cérébrale (infarctus cérébral ou AVC ischémique) ou par la rupture d’une artère cérébrale (hémorragie cérébrale ou AVC hémorragique).

En conséquence, des cellules nerveuses privées d’oxygène et de nutriments nécessaires meurent, entrainant des dommages irréversibles et la perte de fonctions neurologiques, voire une mort subite.

La prise en charge doit être la plus rapide possible dès les premiers symptômes : engourdissement, faiblesse ou paralysie d’un ou plusieurs membres ou du visage, perte de vision, difficultés à parler, trouble de l’équilibre ou mal de tête brutal.

Le Dr Yannick Béjot, neurologue à Dijon, interviewé par 20minutes.fr à l’occasion de la Journée mondiale de l’AVC, précise :

Soit la personne ne voit plus du tout d’un seul œil ou elle a une perte de champ visuel sur les côtés. Outre ces symptômes, qui parfois se cumulent, deux autres signes peuvent alerter : des troubles et vertiges intenses et brutaux et l’impression d’être saoul ou sur un bateau qui tangue, et également une migraine forte. « Mais surtout, dans neuf cas sur dix, les symptômes arrivent très brutalement » (…). Et on peut faire un AVC sans avoir aucune douleur. C’est pourquoi beaucoup de personnes négligent leurs symptômes. »

Comment vérifier que c’est un AVC ?
(…) Premier réflexe : faire parler la personne, lui poser des questions pour vérifier qu’elle arrive à s’exprimer. Puis lui demander de lever les deux bras et les jambes car l’AVC peut provoquer une hémiplégie. De même, on l’invite à sourire et tirer la langue. Côté toucher, on peut lui demander de nous serrer les mains : si la pression est moins forte d’un côté, il y a de quoi s’inquiéter. On peut aussi vérifier qu’il voit bien. « Mais cet examen ne prend que quelques minutes », insiste le médecin.

Car l’urgence, c’est d’appeler le Samu, au 15. La rapidité de la réaction permet de réduire le risque de décès et les séquelles éventuelles. (…) Mais que dire au Samu ? D’abord son nom, son numéro, le nom du patient et où on se trouve. Mais aussi l’heure de l’apparition des symptômes et un maximum de détails sur l’état du malade. « Ainsi, le 15 peut jouer le rôle de chef d’orchestre pour qu’urgentistes, neurologues, radiologues soient prévenus pour prendre en charge rapidement ce patient, explique Yannick Béjot. C’est comme ça qu’on gagne du temps. Pour l’AVC, chaque minute compte. »

(…) Mieux vaut donc appeler le 15 que d’accompagner une personne victime d’un AVC aux urgences, où elle risque d’attendre…

Comment l’installer en attendant les secours ?
(…) « S’il souffre d’étourdissements ou de faiblesses dans les membres, il est préférable de l’allonger pour éviter qu’il ne tombe. » S’il vomit ou régurgite, il faut le mettre en position latérale de sécurité pour éviter qu’il ne s’étouffe. « Dans tous les cas, il ne faut pas l’allonger totalement à plat car il aura du mal à déglutir. Or, il arrive que l’AVC provoque des troubles de la déglutition et dans ce cas la salive risque de s’écouler dans les poumons et provoquer une infection pulmonaire. Qui est d’ailleurs la première cause de décès après un AVC. » Mieux vaut donc l’allonger en positionnant sa tête à 30 degrés.

Que faire si les symptômes disparaissent ?
C’est le piège… Beaucoup de personnes sont victimes d’un mini AVC, un ischème cérébral transitoire (ICT). Les symptômes, déjà décrits, vont s’estomper dans les minutes ou heures qui suivent. « Mais même si les signes sont fugaces, il faut appeler le 15, martèle le neurologue. Cela reste une urgence, car les personnes qui ont fait un ICT risquent fortement de faire un AVC : 3 % environ dans la semaine qui suit, 8 % environ dans les trois mois. Si on met la personne sous traitement, on lui épargne de faire un vrai AVC. » Il ne faut donc pas prendre à la légère ce signal avant-coureur…

Psychomédia avec sources : 20minutes.fr, Inserm.
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Le coronavirus vient du dromadaire

L’autre coupable est donc le dromadaire. On avait appris beaucoup de choses, ces derniers mois sur le nouveau coronavirus, sauf son origine. Identifié en Arabie saoudite il y a près d’un an ce virus a rapidement été baptisé «moyen-oriental» par la communauté virologique internationale. C’est ainsi que l’on parle désormais du «Middle East respiratory syndrome coronavirus» (ou MERS-CoV) pour désigner l’agent de la  nouvelle maladie respiratoire (fréquemment mortelle) qu’il provoque -une maladie émergente proche du SRAS qui, apparu à Hong Kong, avait tué plus de sept cents personnes il y a dix ans.

«de personne à personne»

Officiellement 94 cas ont été recensés (dont 46 d’évolution fatale) en Jordanie, au Qatar, dans les Emirats arabes unis, en Arabie Saoudite. En provenance de ces pays des cas ont aussi été diagnostiqués en France, en Allemagne, en Italie au Royaume-Uni et en Tunisie. Ce nouveau CoV inquiète depuis plusieurs mois les autorités d’Arabie Saoudite, principal pays touché et qui s’apprête à accueillir les centaines de milliers de personnes qui vont effectuer en octobre le prochain pèlerinage de La Mecque. L’inquiétude est d’autant plus grande que l’on sait aujourd’hui que le virus peut aisément contaminer des soignants et que dans l’entourage des malades de nombreuses personnes peuvent être infectées et contagieuses sans manifester les symptômes  de la maladie.

Publiés ces derniers mois dans The Lancet et dans The New England Journal of Medicine différentes études ont permis de situer le profil pathogène de ce virus et les caractéristiques de la maladie qu’il provoque. «Il ne fait plus aucun doute aujourd’hui que le nouveau coronavirus est capable de se transmettre de personne à personne, déclarait fin juin à Slate.fr le Pr Didier Pittet, médecin-chef du service de prévention et contrôle de l’infection des Hôpitaux Universitaires de Genève et directeur du Centre collaborateur de l’OMS pour la sécurité des patients lors d’une réunion internationale organisée à Genève. Il est également démontré qu’il peut affecter le personnel soignant et que ce personnel peut à son tour le transmettre à ses proches».

Présent à la réunion de Genève le Pr Ziad A. Memish, ministre saoudien de la Santé publique et responsable sanitaire des pèlerinages avait révélé que les différents essais thérapeutiques (corticoïdes, interféron, antiviraux) effectués chez des personnes gravement infectées et hospitalisées dans son pays n’avaient pas été efficaces. Il avait aussi indiqué que les différentes études menées pour trouver le «réservoir animal» du coronavirus s’étaient révélées infructueuses. Il avait notamment fait d’une vaste étude menée chez 1.100 chauve-souris provenant de trois régions du pays- la chauve-souris est connue pour être un vecteur de coronavirus. Or faute de connaître l’animal vecteur il est difficile de prévenir en amont la réémergence continuelle du virus.

Le puzzle épidémiologique se complète aujourd’hui avec la publication dans The Lancet Infectious Diseases d’une étude originale. Ces travaux ont été menés par une équipe internationale (1) de virologues humains et vétérinaires dirigée par le Dr Chantal Reusken et le Pr Marion  Koopmans (Institut national néerlandais  de la santé publique et l’environnement,  Bilthoven). L’hypothèse dromadaire avait un temps été évoquée avant d’être abandonnée au profit de la piste des chauves-souris qui (de même que des civettes ou des chats) avaient déjà été suspectées lors de l’épidémie de SRAS.

Une multitude de contacts entre le dromadaire et l’homme

De fait le Mers-CoV peut se répliquer dans des cellules de chauves-souris mises en culture. Pour autant il  semble peu probable aux scientifiques que le virus puisse se transmette directement de chauves-souris à l’homme compte-tenu du comportement à la fois timide et nocturne de ce mammifère. Si elle est bien le réservoir premier du nouveau virus, la chauve-souris ne peut à elle seule être tenue pour coupable. Il manquait un chaînon animal. Et la preuve que ce chaînon est le dromadaire est exposée dans les colonnes britanniques de The Lancet Infectious Diseases.

Les auteurs de la publication ont réuni 349 échantillons de sang prélevés sur différentes races animales: dromadaires (et mammifères assimilés), vaches, moutons et chèvres. Les animaux prélevés étaient élevés dans différents pays parmi lesquels Oman, les Pays-Bas, l’Espagne et le Chili. Il est vite apparu que le dromadaire moyen-oriental était concerné: les stigmates biologiques spécifiques (anticorps anti MERS-CoV) retrouvés dans le sang des dromadaires d’Oman étaient absents de tous les autres échantillons.

Ces dromadaires vivant dans différents endroits de ce pays il est logique de conclure que le nouveau virus (ou un qui lui est très proche) circule abondamment dans cette population animale de la région. Les chercheurs sont toutefois surpris de découvrir des traces d’anticorps dans le sang de deux dromadaires vivant aux îles Canaries qui ne sont pas connues pour être touchées le MERS-CoV. Aucun anticorps n’a été retrouvé dans le sang des trente-quatre animaux cousins germains du dromadaire (le chameau de Bactriane, l’alpaga, le  lama) vivant aux Pays-Bas et au Chili.

Les auteurs de la publication font observer qu’à la différence des chauves-souris il existe de très nombreuses occasions de contact entre les dromadaires et l’homme dans la Péninsule arabique où ces animaux sont utilisés pour la course, mais aussi pour leur viande et leur lait. «Les efforts de recherche doivent désormais se concentrer sur des études animales bien conçues au Moyen-Orient, soulignent-ils. Il faudra se concentrer sur la recherche du virus qui déclenche ces anticorps chez les dromadaires, et le comparer au virus isolé à partir de cas de cas humains. Il faudra aussi recueillir le maximum d’informations sur les contacts des patients avec des animaux et des produits d’origine animale, comme le lait de chameau.»

Dans un commentaire publié par la revue britannique Emmie de Wit et Vincent J Munster (Institut américain de l’allergie et des maladies infectieuses, Rocky Mountain Laboratories, Hamilton) rappellent qu’en l’absence de traitement de la nouvelle maladie virale la priorité doit être accordée au blocage de la transmission du virus à l’homme (transmission zoonotique). Ils ne proposent toutefois aucune solution pratique. L’affaire risque d’être complexe et peut-être douloureuse. Les dromadaires infectés par le virus ne présentent aucun symptôme infectieux (on parle de «porteurs sains») et ne peuvent donc pas faire l’objet de mesures préventives ciblées.

(1)Cette publication est signée de vingt quatre chercheurs travaillant dans dix institutions basées aux Pays Bas, en Allemagne, en Espagne, à Oman, en Suède, en Autriche et au Chili. 

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

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