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Ville la plus agréable à vivre : Melbourne détrônée par une ville européenne

Vienne est passée devant Melbourne dans le classement annuel de 140 villes dans le monde réalisé par l’Economist Intelligence Unit affilié à l’hebdomadaire anglais The Economist. Melbourne occupait la première place depuis 7 ans.

Les villes sont évaluées selon une série d’indicateurs : niveau de vie, criminalité, réseaux de transports, accès à l’éducation et aux soins de santé, stabilité économique et politique…

Vienne est notamment l’une des villes les plus sécuritaires en Europe en raison d’un faible taux de criminalité.

Vienne (Autriche) est suivie de Melbourne (Australie) et d’Osaka (Japon). L’Australie et le Canada dominent le Top 10 avec 2 autres villes pour l’Australie et 3 villes pour le Canada : Sydney (5e) et Adélaïde (10e), Calgary (4e), Vancouver (6e) et Toronto (7e ex aequo). Copenhague, 9e, est l’unique autre ville européenne dans le Top 10.

Les places financières que sont Paris (19e, gain de 13 places), Londres (48e) et New York (57e) sont « victimes de leur succès » avec une insécurité plus forte et des infrastructures parfois saturées, selon les auteurs.

En dernière position du classement se trouve Damas (Syrie).

Vienne occupe également, pour la 9e année consécutive, la première position du classement de la firme américaine Mercer des villes qui offrent la meilleure qualité de vie (Top 10 de ce classement).

Psychomédia avec sources : Economist Intelligence Unit, Radio-Canada, Europe 1.
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Montréal : langue, revenus, logements… 10 cartes interactives pour explorer la démographie de la ville

Les données du recensement de 2016 de Statistique Canada permettent de comparer les caractéristiques sociodémographiques des arrondissements et des villes liées à Montréal.

Le Devoir présente 10 cartes à zoomer et dézoomer pour explorer diverses caractéristiques démographiques : langue maternelle, immigration, scolarité, âge médian, nombre de centenaire, revenu des ménages, taux de chômage, familles monoparentales, prix et taille des logements.

Notamment, « dans l’agglomération de Montréal, 1 823 085 citoyens, soit 95 % de la population, n’ont appris qu’une seule langue maternelle. Parmi ces personnes, 49 % ont grandi en français, 17 % en anglais et 34 % dans une autre langue. L’arabe, l’espagnol et l’italien font partie des langues non officielles les plus parlées à Montréal ».

« La population née au pays demeure majoritaire à Montréal, comptant pour 63 % de l’ensemble des habitants. Les 570 940 personnes issues de l’immigration et qui sont nées à l’extérieur du pays représentent quant à elles 34 % des citoyens de la ville. Uniquement 3 % des Montréalais sont considérés comme des résidents non permanents. Haïti occupe le premier rang des pays d’origine de ces immigrants, suivi de l’Algérie et de l’Italie. »

« Le Plateau-Mont-Royal abrite la population la plus jeune avec une médiane de 33,6 ans et Westmount, la plus vieille, avec une médiane de 48,3 ans. »

Sur le site du Devoir : Connaissez-vous la démographie de Montréal ?

Carte interactive : voyez quel est le revenu médian dans votre quartier et partout au Québec

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Montréal détrône Paris comme meilleure ville universitaire du monde (voyez le top 10)

Montréal détrône Paris comme meilleure ville étudiante du monde, selon la cinquième édition du classement l’Institut britannique Quacquarelli Symonds (QS).

Paris, qui détenait la première place dans les quatre classements précédents, occupe la deuxième place, suivie de Londres. Les autres villes françaises figurant dans le top 100 sont Lyon (34e place), suivie de Toulouse (68e), Montpellier (90e) et Lille (97e).

Pour ce qui est des villes canadiennes, Vancouver figure dans le top 10. Toronto occupe la 11e place et Québec, la 72e.

Le classement QS est établi selon plusieurs indicateurs comme le niveau académique, la population étudiante, les équipements adéquats, l’attractivité de la ville pour les jeunes, le marché de l’emploi et le coût de la vie et des études. Il tenait compte cette année d’un nouvel indicateur, celui de la perception des étudiants.

Paris aurait perdu son titre en raison de reculs dans les domaines liés au coût de la vie et de l’attraction de la ville. Les villes américaines souffrent de leur côté du coût de la vie et des frais de scolarités élevés. Ainsi, 10 des 12 villes américaines ont reculé dans le classement. Boston occupe la première place américaine, au 8e rang.

Classement 2017 – (2016)

1 – Montréal (7)
2 – Paris (1)
3 – Londres (5)
4 – Séoul (10)
5 – Melbourne (2)
6 – Berlin
7 – Tokyo (3)
8 – Boston (13)
9 – Munich (11)
10 – Vancouver (13)

Top 100 des meilleures universités au monde (2016)

Photo : Université de Montréal

Psychomédia avec sources : QS, Radio-Canada, Le Monde, Le Figaro.
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Le vélo en ville : attention, c’est dangereux pour la santé

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Une étude menée par Marguerite Nyhan du Trinity College vient de révéler que le cyclisme dans les villes fortement embouteillées serait néfaste non seulement pour le cœur mais également pour les poumons en raison de l’absorption des particules fines liées à la pollution de l’air. Cette exposition pourrait aussi favoriser la survenue de certains cancer.

Pour parvenir à ces conclusions,  Marguerite Nyhan, une chercheuse du Trinity College de Dublin en Irlande  a étudié les conséquences de l’exposition à la pollution de 32 cyclistes en bonne santé. A travers cette recherche, elle a cherché à mettre en évidence les risques de la pratique du vélo au coeur des villes où la circulation est très dense.

Les résultats, publiés dans la revue The Australian, montrent que les personnes qui utilisent leur vélo en ville prennent de grandes inspirations pour avancer,  car ils sont en plein effort physique. De ce fait,  ils inhalent  beaucoup plus de gaz d’échappement et de particules fines que les piétons.

Parmi les gaz les plus dangereux et particulièrement mauvais pour l’organisme,  le diesel et les particules fines qui s’en dégagent qui peut représenter en France jusqu’à 90 % des émissions liées au trafic routier. Plusieurs études ont en effet montré l’association significative existant entre l’émission de particules fines émises par les moteurs (diesels ou essences), les freins ou encore les pneus des véhicules et le risque de développer un cancer du poumon.

Des travaux du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) publiés en octobre 2013 ont établi de façon certaine que la pollution atmosphérique, et particulièrement le mélange de substances inhalées en ville (émanation de gaz d’échappement, de particules fines,de pollution liées aux activités industrielles et agricoles ) seraient cancérogène. En  2010, 223 000 personnes seraient mortes de cancer du poumon après avoir respiré des substances toxiques de l’air ambiant.

Une étude parue en début décembre 2013 serait encore plus inquiétante puisqu’elle montre qu’une exposition à une concentrations aux particules fines PM 2,5 équivalente à 25 microgrammes par mètre cube d’air (soit un taux inférieur au seuil fixé par l’Union européenne) en terme de qualité de l’air entrainerait un risque plus grand que ce que l’on supposait précédemment en terme de santé.

L’étude de  Marguerite Nyhan montrant une inhalation plus grande de la pollution de l’air par les cyclistes par rapport aux piétons doit donc interpeller particulièrement les amateurs de vélo urbains et les inciter à prendre certaines précautions. La chercheuse conseille à la fin de son étude d’éviter les zones fortement fréquentées, de choisir des horaires où le trafic est réduit et d’éviter de rouler derrière les bus et les camions qui roulent au diesel.

Faire du vélo en ville est dangereux pour la santé

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Médicaments de ville : une baisse des dépenses en 2012

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Une bonne nouvelle pour les comptes de l’Assurance-Maladie. En 2012, les remboursements de médicaments de ville ont en effet enregistré une baisse de 0,8%.

Cela représente 22,66 mds € contre 22,84 mds € en 2011.

« Après la stabilité qui a été constatée en 2011, cette baisse constitue un facteur déterminant dans le respect des objectifs de l’Ondam pour l’année 2012, les médicaments représentant le 1er poste de dépenses pour les soins de ville » écrit l’Assurance-Maladie dans un communiqué de presse.

Pour expliquer cette baisse, elle évoque notamment :

des baisses tarifaires significatives qui ont généré un économie de plus de 830 M€ au total (contre 479 M€ en 2011);
l’accord conventionnel conclu entre l’Assurance Maladie et les représentants des pharmaciens d’officine en avril 2012 destiné à redynamiser la substitution des génériques par le renforcement du dispositif « tiers-payant contre génériques »

Associé  aux autres mesures conventionnelles mises en œuvre, cet accord a permis au total d’ enregistrer un bond de près de 12 points du taux de substitution générique. Ce dernier a ainsi atteint 83,6% à fin 2012 contre71,7% en avril 2012.

la baisse des volumes observée en 2011 (-0 ,8%) s’est poursuivie (-1,3%), concernant la majorité des classes thérapeutiques : anti-inflammatoires, anti-ostéoporotiques, anti-alzheimer, psychotropes…

Cette baisse s’explique en partie par le déremboursement de médicaments dont le service médical rendu a été considéré comme insuffisant par la  HAS (ndrl : Haute Autorité de Santé).

Parallèlement à ces facteurs de baisse, l’analyse des dépenses de médicaments a également révélé la concentration de la croissance sur certaines classes thérapeutiques ou au sein d’une même classe thérapeutique, sur certains produits.

Globalement, ce sont les médicaments prescrits en cas de pathologies lourdes et graves qui continuent d’être le principal moteur de croissance des dépenses.

Certains se distinguent tout particulièrement avec une augmentation soutenue. C’est notamment le cas des traitements

– des hépatites (+68,7%) avec l’arrivée sur le marché de deux nouveaux médicaments : Incivo® et Victrelis®;
– des médicaments anti-rhumatismaux spécifiques (+15,2%), dont la croissance est étroitement liée à celles d’Humira®
– des anti-TNF alpha, médicaments indiqués notamment dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn et des traitements de la dégénérescence maculaire liée à l ’âge (DMLA) (+25,3%) : Lucentis® a enregistré une forte croissance en 2012, devenant le 1er médicament remboursé (389 M€).

D’autres médicaments, indiqués dans le traitement de maladies chroniques, enregistrent également une croissance significative :

– les médicaments anti-diabétiques progressent fortement depuis la fin des années 2000 (+5,6% en 2012 et +6,8% en 2011).
– Dans le traitement du cholestérol, alors que la classe des hypolipémiants voit ses dépenses diminuer de 7,1% en 2012 (baisses de prix, médicaments génériques), les montants remboursés de Crestor® augmentent de 9,2%

Conclusion de l’Assurance-Maladie : si le dynamisme de certaines classes ou de certains médicaments est lié à une réelle innovation thérapeutique et traduit un progrès important dans le traitement de pathologies graves notamment, l’augmentation de certains produits trad uit encore la persistance d’un phénomène de « fuite » hors du répertoire.


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