Archives par mot-clé : virus

Grippe : la respiration peut suffire à transmettre le virus !

Grippe : la respiration peut suffire à transmettre le virus !

Le 23 janvier 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Maryland School of Public Health, aux États-Unis, la grippe peut être transmise par la respiration, c’est pourquoi elle serait si contagieuse.

Une simple respiration contamine l’air

En cas d’épidémie de grippe, les autorités sanitaires recommandent de se tenir à l’écart des personnes malades et de se laver les mains régulièrement. Mais selon une étude publiée dans la revue médicale Proceedings of the National Academy of Sciences, il faudrait être encore plus prudent. Selon ces travaux, un patient atteint de la grippe peut transmettre le virus uniquement en respirant.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont cherché à capturer le virus de la grippe au contact de personnes malades lorsqu’elles respiraient, parlaient, toussaient et éternuaient. Ils ont ainsi pu constater que l’air expiré par une personne grippée pouvait contenir des micro-particules virales. La maladie est encore plus contagieuse que ce que l’on croyait jusqu’ici.

La grippe, une maladie très contagieuse

« Les personnes atteintes de grippe génèrent des aérosols infectieux (de minuscules gouttelettes qui restent en suspension dans l’air pendant une longue période), même lorsqu’elles ne toussent pas, surtout pendant les premiers jours de la maladie », explique le Dr Milton, professeur de santé environnementale et principal auteur de cette étude. Les personnes malades sont donc invitées à rester chez elles ou à porter un masque.

Se laver les mains régulièrement, c’est bien mais clairement pas suffisant, selon les chercheurs. Il faut bien comprendre que si les personnes atteintes du virus contaminent l’air autour d’elles par le simple fait de respirer, quand elles toussent ou éternuent, les risques de contamination sont décuplés. Et de rappeler l’importance de la vaccination qui reste le moyen le plus efficace de réduire l’impact des épidémies de grippe. 

Marine Rondot

À lire aussi : Pourquoi les virus préfèrent-ils nous attaquer l’hiver ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Oropouche : le nouveau virus qui menace le Brésil

Oropouche : le nouveau virus qui menace le Brésil

Le 28 août 2017.

Le Brésil doit faire face à la propagation d’un nouveau virus : Oropouche. Un arbovirus, pour être précis, qui se transmet par les moucherons.

Risque d’infection du système nerveux central

Des chercheurs de la Fondation de l’Amparo, au Brésil, ont tenu à alerter sur la propagation d’un virus transmis par des moucherons de l’espèce Culicoides paraensis. Ce virus entraîne ce qu’on appelle la fièvre Oropouche. Selon un communiqué de la fondation, jusqu’à présent ce virus était uniquement présent dans la forêt amazonienne, mais il aurait traversé la zone urbaine et aurait déjà fait 500.000 victimes au cours des 10 dernières années au Brésil.

Des personnes infectées auraient en effet été identifiées dans les grandes villes. Parmi les différents principaux symptômes qui touchent la personne infectée, on trouve une fièvre aiguë, des douleurs articulaires, des maux de tête ou encore des douleurs derrière les yeux. Mais, dans certains cas, la situation peut se dégrader : trois personnes ont en effet souffert d’une infection du système nerveux central.

La propagation du virus inquiète

Ces infections ne sont pas à prendre à la légère, car elles peuvent entraîner une méningite. Ce virus « pourrait émerger à tout moment et causer un grave problème de santé publique au Brésil », s’est inquiété Luiz Tadeu Moraes Figueiredo, professeur à l’Université de São Paulo. Il pourrait en effet se propager vers les régions les plus peuplées du pays et faire des ravages, selon la Fondation de l’Amparo.

Les chercheurs ont précisé que les personnes qui souffraient d’une maladie immunodépressive avaient plus de risques d’être touchées au niveau du cerveau, car cela « facilite l’invasion du virus ». Le virus aurait déjà été détecté chez des oiseaux à la frontière de l’Argentine et l’Uruguay, chez des ouistitis au Nord de Sao Paulo, ainsi que chez des singes situés dans le centre du pays. 

Marine Rondot

À lire aussi : Virus : pourquoi ils préfèrent nous attaquer l’hiver…

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un homme transmet sciemment le virus du Sida à sa petite amie

Un homme transmet sciemment le virus du Sida à sa petite amie

Un homme de 36 ans a été mis en examen vendredi 4 août, à Paris, pour avoir transmis sciemment à sa petite amie le virus du Sida. Il aurait caché sa séropositivité par peur de la perdre.

L’homme est mis en examen pour avoir transmis le VIH à son ex-compagne

Nos confrères du Parisien ont rapporté cette histoire d’amour qui a viré au drame. La jeune femme apprend qu’elle est séropositive en 2016, après une analyse de sang effectuée dans un laboratoire de Rouen (Seine-Maritime). Elle demande alors des explications à son ex-compagnon parisien, qui lui avoue être porteur du virus du Sida depuis plus de 10 ans et qu’il lui a caché sa séropositivité. Celle-ci décide alors de porter plainte fin 2016.

L’homme a été convoqué mercredi dernier au commissariat à Paris, en raison de la localisation géographique du suspect, et a immédiatement reconnu les faits. Durant son interrogatoire, « Il soutient qu’il était tellement amoureux de cette jeune femme, explique une source proche de l’affaire, qu’il n’aurait pas osé lui avouer sa séropositivité, de peur de la perdre », peut-on lire dans les colonnes du Parisien.

L’homme était déjà connu des services de police

Convoqué par la police puis placé en garde à vue, l’homme, un ex-toxicomane, est déjà connu des services de police, pour faits de « violences, vol dans des voitures, cambriolage et infraction à la législation liée aux stupéfiants, commis entre 1987 et 2006 », peut-on lire aussi dans Le Parisien.

L’homme est également mis en examen pour « harcèlement » et « envois réitiérés de messages malveillants ». Selon lui, ce serait toujours l’amour porté à la jeune femme qui l’aurait conduit à envoyer ces nombreux messages après leur rupture. L’homme a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire. L’enquête se poursuit, afin de déterminer s’il a contaminé volontairement d’autres personnes.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Dépistage du VIH : analyse, examen et résultats

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Google crée des moustiques génétiquement modifiés contre les virus

Google crée des moustiques génétiquement modifiés contre les virus

Le 20 juillet 2017.

Pour éradiquer les moustiques porteurs de virus, Google a créé des moustiques génétiquement modifiés capables de tuer les moustiques Aedes aegypti. Fascinant ou terrifiant ?

20 000 moustiques OGM lâchés dans la nature

Les moustiques Aedes aegypti, porteurs du virus Zika, de la fièvre jaune, de la dengue ou du Chikungunya tuent chaque année des millions de personnes. Pour lutter contre cette espèce de moustiques, une branche de Google s’est lancée dans un projet inédit en partenariat avec MosquitoMate, une entreprise du Kentucky, aux États-Unis : créer un moustique génétiquement modifié capable d’éradiquer la population de moustiques Aedes aegypti.

Ce projet digne d’un film de science-fiction va être expérimenté à Fresno, en Californie. C’est dans ce coin du monde que 20 000 moustique OGM vont être dispersés. « Le but de cette expérience est de modifier le patrimoine génétique des moustiques », explique Frédéric Jourdain, ingénieur au Centre national d’expertise sur les vecteurs de maladies (CNEV) dans les colonnes du Point. « On introduit un gène qui rend les moustiques dépendants à un antibiotique ». 

Une expérience qui appelle à la prudence

S’il ne reçoit pas cet antibiotique, le moustique génétiquement modifié meurt. Cette découverte paraît prodigieuse mais elle semble tout aussi terrifiante : « Si on arrive à supprimer une espèce, cela libèrera une niche écologique qui pourrait favoriser l’arrivée de nouveaux vecteurs », explique Frédéric Jourdain. Ce n’est pourtant pas la première fois que ce type d’expérience est menée.

Oxitec, une société britannique, avait déjà modifié le génome de moustiques mâles et les avait lâchés au-dessus des iles CaÏman, en Malaisie, au Brésil, au Panama et en Floride. Après ces expérimentations, quelques questions restent cependant en suspens. Quels sont les impacts sanitaires et environnementaux ? Le nombre de victimes des moustiques Aedes aegypti a-t-il chuté ? Le Haut Conseil des Biotechnologies a récemment appelé à la plus grande prudence sur ces questions. 

À lire aussi : 5 astuces pour soulager naturellement une piqûre de moustique 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Cancer : des virus modifiés renforcent l’immunothérapie contre les tumeurs

Le « système immunitaire ne se bat que très peu contre les cellules cancéreuses, alors qu’il mobilise tous ses moyens de lutte dès qu’il est confronté à un virus ».

Afin de renforcer la réponse immunitaire contre les tumeurs, des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Nature Communications, ont modifié un virus en lui adjoignant des protéines provenant de cellules cancéreuses afin que le système immunitaire apprenne à les identifier comme dangereuses.

Améliorer la réponse du système immunitaire est tout l’enjeu de l’immunothérapie, utilisée depuis quelques années dans le traitement du cancer.

Chez la souris, ce virus modifié a permis d’alerter le système immunitaire, provocant le recrutement de lymphocytes T cytotoxiques, appelés aussi cellules tueuses, contre les cellules cancéreuses, ont constaté les équipes de Doron Merkler de l’université de Genève (UNIGE) et de Daniel Pinschewer de l’Université de Bâle.

La réponse immunitaire déclenchée par ce nouveau vecteur était plus forte et de meilleure qualité que celle déclenchée par les vecteurs traditionnels. Ce virus a aussi induit des réponses pour certains types de tumeurs qui ne répondaient pas jusqu’ici à l’immunothérapie.

Les chercheurs espèrent que ces résultats trouveront bientôt une application dans le traitement du cancer.

Actualités portant sur l’immunothérapie pour le traitement du cancer

Psychomédia avec source : Université de Genève.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Virus Zika : des chercheurs parviennent à créer deux vaccins

Virus Zika : des chercheurs parviennent à créer deux vaccins

Le 17 mars 2017.

Deux équipes de chercheurs américains ont annoncé être en bonne voie pour créer un vaccin contre le virus Zika. Si leurs études préliminaires sont concluantes, des tests sur l’homme pourraient être réalisés d’ici deux ans.

Deux équipes de chercheurs suscitent l’espoir dans la lutte contre le virus Zika

Un vaccin prometteur contre le virus Zika vient d’être mis au point par deux équipes de chercheurs américains qui ont travaillé indépendamment. Pour parvenir à leur résultat, ces scientifiques ont utilisé une partie du patrimoine génétique du virus. En d’autres termes, ils se sont servis de l’ARN messager (ARNm), une copie d’une portion de l’ADN, qui correspond à plusieurs gènes.

Dans la première des deux études, menée par des chercheurs de l’université de Pennsylvanie, et dont les conclusions ont été publiées dans la revue Nature, l’injection de cet ARNm chez des souris a permis de les protéger contre le virus Zika pendant environ 5 mois. Cette même injection, chez des singes, les a immunisés pendant 5 semaines. La deuxième équipe de chercheurs, de l’École de médecine de l’université Georges Washington à Saint Louis, s’est concentrée sur des souris, et est parvenue aux mêmes résultats. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue Cell.

Zika : un virus particulièrement dangereux pour la femme enceinte

Les études préliminaires de ces deux équipes de recherches doivent désormais se poursuivre mais semblent concluantes dans la mesure où aucun effet secondaire n’a été remarqué chez les cobayes. D’éventuels essais cliniques sont alors d’ores et déjà imaginés sur l’homme, ils pourraient commencer en 2019.

Le virus Zika se transmet par les moustiques mais est ensuite transmissible par voie sexuelle. Il peut provoquer des troubles neurologiques chez l’adulte qu’il atteint et est particulièrement dangereux pour la femme enceinte. Le virus Zika a en effet été rendu responsable de nombreux cas de microcéphalies et autres complications neurologiques dans les zones où l’épidémie a été virulente.

Sybille Latour

À lire aussi : Questions/réponses autour du virus Zika

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le saviez-vous ? Les virus discutent entre eux !

Le saviez-vous ? Les virus discutent entre eux !

Le 24 janvier 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut Weizmann, en Israël, les virus parviendraient à communiquer entre eux. Une découverte pour le moins insolite.

Les virus s’informent de la présence de bactéries

Les virus communiquent. Ils « discutent » entre eux pour savoir s’il faut ou non attaquer une bactérie. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature. Selon ces travaux, « les virus détectent les signaux chimiques laissés par leurs congénères afin de pouvoir décider de tuer ou d’infecter leurs hôtes ». Les chercheurs avaient déjà identifié le même phénomène chez les bactéries.

Certaines bactéries sont en effet en mesure d’alerter leurs congénères sur la présence de virus, notamment les phages, qui utilisent les bactéries pour se reproduire. Pour cela, le virus infecte la bactérie et se multiplie tant et tant que la bactérie finit par mourir. Quand une bactérie se trouve en présence de ces phages, elle prévient les autres bactéries du danger à venir. Mais les virus entre eux aussi s’informent de la présence de ces bactéries.

Pourra-t-on bientôt empêcher les attaques virales ?

Les virus veulent attaquer les bactéries, mais pas toutes, afin de pouvoir continuer à se reproduire. Pour communiquer, les ils se servent d’une protéine appelée arbitrium par les auteurs de l’étude. Quand les niveaux d’arbitrium sont importants, c’est le signal, les virus arrêtent d’infecter les bactéries.

Même si les résultats de cette étude seront à préciser, il s’agit d’une grande découverte, c’est en effet la première fois qu’une communication est surprise entre des virus. Si les virus responsables de maladies humaines communiquaient aussi entre eux, cela pourrait ouvrir des pistes intéressantes pour la recherche. « Les scientifiques pourraient bien avoir découvert une nouvelle voie pour empêcher les attaques virales », note la revue Nature.

Pour en savoir plus : Microbes, virus, bactéries… Quelles différences ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les virus s’adapteraient au sexe de la personne qu’ils infectent

Les virus s’adapteraient au sexe de la personne qu’ils infectent

Le 15 décembre 2016.

Les virus s’adapteraient au sexe de la personne qu’ils contaminent, dans un réflexe stratégique de propagation. Une étude britannique vint de révéler cet étrange phénomène.

Les virus détectent le sexe avant d’attaquer

Les virus auraient-ils un faible pour les femmes ? C’est ce que suggère une récente étude publiée dans la revue Nature Communication. Par « instinct de survie » ou par stratégie, les virus auraient la faculté de déterminer le sexe de la personne qu’ils contaminent, afin de réagir de façon plus ou moins virulente.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs Francisco Úbeda et Vincent Jansen, chercheurs à l’École des sciences biologiques de l’université Royal Holloway, à Londres (Royaume-Uni), se sont intéressés à un type de virus en particulier : les HTLV-1 (virus lymphotrope T-1 humain). Ce dernier, peur répandu en France, l’est davantage au Japon, dans les Caraïbes, en Amérique Latine et en Afrique tropicale. Il peut provoquer une leucémie chez ceux qui sont infectés.

Les Japonais ont jusqu’à 3,5 fois plus de risque de mourir d’une leucémie

Or, les chercheurs ont remarqué qu’au Japon et dans les Caraïbes, le virus infectait différemment les hommes et les femmes. Dans les Caraïbes, les deux sexes semblent réagir de la même manière à l’infection et aucune différence notable n’est à signaler. Mais au Japon, les hommes sont davantage susceptibles d’être victimes d’une leucémie que les femmes. Comme si le virus était plus virulent chez eux que chez les femmes.

Les chercheurs ont alors émis une hypothèse : celle de la stratégie d’attaque. Au Japon, les femmes allaitent leurs enfants et, pour la plupart, assez longtemps, contrairement aux Caraïbes, où cette pratique est moins répandue. Si le virus HTLV-1 apparaît de manière moins violente chez les Japonaises, ce serait uniquement pour passer inaperçu et se propager plus rapidement. Résultat, au Japon, les hommes ont 2 à 3,5 fois plus de risque de mourir d’une leucémie provoquée par ce virus, que les femmes.

À lire aussi : Virus : pourquoi ils préfèrent nous attaquer l’hiver…

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Des moustiques transgéniques contre le virus Zika

Le 11 novembre 2016.

Lâcher dans la nature des moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre le virus Zika, c’est la nouvelle solution choisie par les pays les plus touchés par l’épidémie. Une solution plutôt efficace.

Une solution efficace mais contestée

Après le Brésil, le Panama et les Îles Caïmans, c’est la Floride qui s’interroge sur l’idée de disperser des moustiques génétiquement modifiés dans la nature. Des moustiques programmés pour exterminer les femelles des moustiques tigre qui transmettent le virus Zika. Dans le détail, ces moustiques s’accouplent avec les moustiques femelles et de cette union naîtra une femelle porteuse d’une maladie, qui la tuera rapidement avant qu’elle n’ait eu le temps de se reproduire à son tour.

Expérimentée dans différents pays, cette méthode s’est avérée très efficace, éliminant près de 90 % des moustiques tigre, mais elle est encore contestée par les associations de défenses de l’environnement qui craignent les effets néfastes de ces mutations génétiques pour l’écosystème.

60 millions de larves modifiées chaque semaine

C’est la société anglaise Oxite qui modifie génétiquement ces moustiques. Près de 60 millions de larves sont ainsi modifiées chaque semaine. La ville de Piracicaba, à 140 km de Sao Paulo, au Brésil, prévoit de lâcher 10 millions de moustiques transgéniques par semaine sur la ville. C’est dans cette agglomération qu’a été implanté l’usine.

Ce n’est pas la première fois que l’on s’occupe des moustiques mâles pour mieux atteindre les femelles. Des chercheurs ont en effet inoculé la bactérie Wolbachia à des moustiques ordinaires, afin de réduire leur capacité de propager Zika. En Floride, les habitants sont divisés sur la question mais l’agence sanitaire « Florida Keys Mosquito Control Board » devrait prendre une décision dans les semaines à venir.

À lire aussi : Quels sont les symptômes du virus Zika ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une carte pour suivre la propagation rapide du virus Zika

Le 5 août 2016.

Le virus Zika traverse les frontières et inquiète les autorités. Depuis son apparition en Amérique centrale, ce virus particulièrement redouté par les femmes enceintes a contaminé de nombreuses régions du monde.

Le virus Zika à l’origine d’une urgence sanitaire internationale

Le virus Zika soulève de nombreuses craintes dans le monde entier. Des craintes qui sont prises au sérieux par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a déclaré une urgence sanitaire internationale en raison de la transmission rapide de ce virus qui devrait, selon les estimations des experts, être en mesure de contaminer des millions de personnes avant la fin de l’année.

Aux États-Unis, le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC) a émis, lundi dernier, une note à l’attention des voyageurs, les informant des risques encourus par les femmes enceintes et leur partenaire en cas de voyage vers Miami, et particulièrement à Wynwood. Ce quartier de la ville est en effet le premier, sur tout le territoire américain, où des locaux ont été contaminés, sur place, sans avoir voyagé, signe que le virus est bel et bien installé en Amérique du Nord.

Un virus redouté par les femmes enceintes

Découvert il y a près de 70 ans, le virus Zika n’a été à l’origine d’épidémies qu’à partir de 2007. Cette année-là, la contagion a démarré en Micronésie, infectant environ 75 % de la population. Six ans plus tard, le virus est réapparu en Polynésie française et, depuis, aurait circulé jusqu’au Brésil. C’est depuis cet immense pays d’Amérique centrale qu’aujourd’hui, en 2016, de nombreux pays ont été touchés. Le Canada, le Chili, la France, l’Italie, mais aussi la Nouvelle-Zélande, le Pérou, le Portugal, et les États-Unis sont concernés si bien que des mesures sanitaires drastiques ont été mises en place par plusieurs gouvernements et agences sanitaires.

Et pourtant, ce virus, transmis par les moustiques, passe inaperçu dans la plupart des cas. Il peut toutefois être associé à divers symptômes tels que la fièvre, les maux de tête, une éruption cutanée, de la fatigue ou des douleurs musculaires et articulaires, qui peuvent durer une semaine et ne laissent pas de traces. Mais il est particulièrement redouté chez la femme enceinte, car il serait à l’origine de l’apparition, chez les fœtus, de microcéphalies qui provoquent des retards mentaux irréversibles.

À lire aussi : 5 choses à savoir sur le virus Zika

Les Nouvelles de PasseportSanté.net