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Des aveugles retrouvent la vue grâce à un implant conçu avec des cellules de peau de cochon

Les chercheurs affirment vouloir concevoir une solution abordable et facilement pour tous.

Des premiers résultats plus qu’encourageants. Une équipe de l’université de Linköping, en Suède, a annoncé dans Nature Biotechnology avoir réussi à rendre la vue à trois personnes non-voyantes. Cette avancée, dévoilée le 11 août dernier, a été rendue possible grâce à un implant conçu à partir de cellule de peau de cochon.

Ces cornées artificielles ont été installées sur vingt patients volontaires atteints d’un kératocône. Quatorze d’entre eux étaient devenus aveugles des suites de cette maladie évolutive. Si trois ont obtenu une vision complète grâce à l’implant, tous ont en partie retrouvé la vue.

Une solution « disponible et abordable »

Des solutions existent déjà pour les personnes qui souffrent de cette maladie, mais nécessitent des greffons humains, comme l’explique Sciences et Avenir. L’intérêt d’utiliser des cellules de peau de cochons est qu’il s’agit d’une matière première facile à trouver, et qui peut donc être accessible plus rapidement pour les plus de 12 millions de personnes qui seraient aveugles à cause d’un kératocône.

« Nous avons fait des efforts considérables pour nous assurer que notre invention serait largement disponible et abordable pour tous et pas seulement pour les riches. C’est pourquoi cette technologie pourrait être utilisée partout dans le monde », a expliqué le premier auteur de l’étude, Mehrdad Rafat, dans un communiqué.

Il ne faut cependant pas s’attendre à avoir accès à ces prothèses immédiatement. Ces résultats correspondent à une première étape de tests chez l’être humain. Il faudra continuer à travailler sur cette solution avant qu’elle ne soit mise sur le marché pour les personnes qui en ont besoin.

Ces lentilles de contact vont bientôt remplacer les smartphones

iLens est un projet de lentilles intelligentes mené par l’entreprise de vente de lentilles en ligne Lenstore. Ce projet innovant pourrait révolutionner le quotidien de bon nombre de personnes de par ses fonctionnalités !

iLens, les lentilles futuristes

L’entreprise de vente de lentilles en ligne Lenstore s’est associé au futurologue Richard Watson afin de mener à bien ce projet. Les iLens visent à améliorer la vision, mais possèdent également bien d’autres fonctionnalités . Richard Watson, le futurologue, évoque certaines de ces fonctionnalités potentielles tel que la possibilité d’enregistrer ce que l’on voit grâce aux lentilles contrôlé par un clignement et de transférer le contenu directement sur le téléphone via Bluetooth. Outre le fait de pouvoir enregistrer votre journée, les iLens pourraient proposer un zoom optique x60.

Un rappel de temps d’écran pourrait prévenir la fatigue oculaire en signalant à l’utilisateur que ses yeux fatiguent. Via une application mobile, les lentilles iLens permettront de contrôler la qualité de l’air et le niveau de pollen.

En plus de toutes ces fonctionnalités, les iLens pourraient servir d’outil de mesure instantané. Lenstore a mené une enquête auprès de personnes portant des lentilles afin de connaître leurs attentes concernant des lentilles intelligentes. Les fonctionnalités les plus attendues sont le zoom optique, un rappel de fitness (qui vous rappelle de rester actif) et la vision nocturne grâce à un ajustement de la luminosité ! Imaginez-vous pouvoir voir dans la pénombre à n’importe quel moment, ce serait une expérience incroyable.

L’avenir du projet

Pour le moment le lancement du projet est prévu pour 2021. Il s’agit pour le moment d’un projet ambitieux qui mérite toute notre attention. Lenstore pourrait alors révolutionner le marché des lentilles de contact et de la technologie.

Roshni Patel, responsable des consultants en optique chez Lenstore, explique:

 » Bien qu’encore au stade de la réflexion, la lentille de contact intelligente est un projet d’innovation qui a le potentiel d’améliorer notre vie quotidienne – en impactant à la fois nos tâches professionnelles et personnelles.

Dans un monde ultra-connecté où beaucoup d’entre nous passent des heures à regarder des appareils numériques, nos yeux sont soumis à de fortes tensions.[…]

Quant au monde médical, les services ophtalmologiques des hôpitaux subiront moins de pression en parallèle du développement de ces technologies. Par conséquent, l’impact des maladies s’en trouvera réduit. […]

Si l’avenir des lentilles de contact intelligentes est prometteur, il est important que ces technologies fassent l’objet d’années de R&D et de nombreux essais avant d’être lancées. La sécurité et la santé des consommateurs doivent rester la priorité. »

Il s’agit donc ici d’un projet très alléchant qu’il faudra suivre ces prochaines années de très près. Les iLens pourraient s’avérer être un outil redoutable et très pratique pour améliorer le quotidien de beaucoup de personnes.

Temps devant les écrans et problèmes de vision (conseils)

L’augmentation du temps passé devant des écrans (ordinateurs, tablettes, téléphones portables) pendant la pandémie risque d’altérer la vision, notamment chez les étudiants en raison de l’enseignement à distance, indique Langis Michaud, directeur de l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, relayé par un communiqué de l’université.

Il rappelle l’existence du « syndrome de la vision sur ordinateur », incluant l’ensemble des problèmes de vision entraînés par l’usage d’un écran sur des périodes prolongées.

Une enquête, effectuée auprès de 10 000 personnes, a établi la prévalence du syndrome à près de 65 % de la population qui travaille sur écran, rapporte-t-il.

Il craint, à moyen terme, les effets de l’augmentation du temps d’écran chez les étudiants. « Il m’apparaît inconcevable d’imposer des cours de trois heures sur Zoom avec une pause de 15 minutes. Pour la santé oculaire, il serait nettement préférable de prendre de courtes pauses chaque demi-heure, le temps de laisser reposer nos yeux. »

À la clinique d’optométrie de l’UdeM, on voit de plus en plus de cas de myopie précoce, résultant entre autres d’une surutilisation des écrans. « Nous voyons des enfants de 8 ou 9 ans souffrir de myopie avancée. Au début de ma carrière, c’était exceptionnel. Ces problèmes survenaient vers l’âge de 13 ou 14 ans. »

« En raison de la scolarisation précoce et de l’exposition aux écrans, en raison aussi du fait que les enfants passent moins de temps à jouer à l’extérieur, les problèmes apparaissent plus tôt qu’il y a seulement 20 ans. C’est très préoccupant quand on sait que la forte myopie est un facteur de risque des affections causant la cécité », indique-t-il.

Porté environ à 18 cm des yeux, l’écran du téléphone portable force à concentrer le regard sur un objet très rapproché, amplifiant des dérèglements d’alignement de la vision binoculaire. « À petite dose, le système visuel peut compenser, mais si une telle exposition se prolonge, petit problème deviendra grand », résume l’expert.

La tablette électronique pose des problèmes similaires mais moins aigus, car elle est utilisée à environ 25 cm des yeux. Dans ce dernier cas, l’éclairage semble plus problématique. Même principe pour l’ordinateur, qui est encore plus éloigné (33-40 cm).

Les yeux doivent « se reposer » régulièrement pour garder leur efficacité. Fixer une surface lumineuse de façon prolongée augmente les risques, surtout si la lumière ambiante est atténuée. « Il faut à tout prix éviter de regarder un écran dans le noir. »

« Dans les classes des écoles primaires, où la lumière du jour est souvent défaillante, voire absente, on a installé des milliers de tableaux blancs interactifs connectés à l’ordinateur. C’est peut-être une bonne approche pédagogique, mais il faut souvent baisser la lumière ambiante pour permettre de bien voir l’écran. Cela désavantage l’écolier, qui doit écrire des notes dans la quasi-pénombre », souligne le communiqué.

Aux enfants, sa meilleure recommandation tient en quelques mots : « Allez jouer dehors ! »

« En plus de stimuler le corps de toutes les manières, l’activité extérieure donne aux yeux ce dont ils ont besoin, une vision à distance, panoramique, sans délaisser les observations rapprochées. »

Au moment de la première vague de la pandémie, en février 2020, Langis Michaud a participé à un forum gouvernemental organisé par le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux du Québec, Lionel Carmant, sur les enjeux de la vision dans la population, de plus en plus confrontée à des risques liés au temps d’écran. « C’est indiscutablement un enjeu de santé publique et le gouvernement semblait sensible à la question, puisqu’une stratégie d’intervention était en rédaction au terme de cette rencontre. Nous attendons la suite », commente le professeur Michaud.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université de Montréal.
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Maladies de la rétine : le fer pourrait être à l’origine de pertes de vision

Maladies de la rétine : le fer pourrait être à l’origine de pertes de vision

Le 11 janvier 2019

Une équipe de chercheurs franco-suisse a découvert que la présence excessive de fer dans l’oeil lors de nombreuses maladies de la rétine, pouvait être à l’origine de pertes de vision, mais que la protéine naturelle fixant le fer, la transferrine, contrebalancerait cet effet.

Une accumulation toxique de fer dans l’oeil lors de maladies rétiniennes

Selon une récente étude menée par des chercheurs de l’Inserm et du service ophtalmologie enfants et adultes de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP et publiée dans la revue Science Advances, une accumulation toxique de fer dans l’oeil serait présente lors de maladies de la rétine, conduisant parfois à la malvoyance voire à la cécité.

« On suspecte depuis longtemps le rôle du fer dans la dégénérescence rétinienne, mais on n’avait jamais pu démontrer de relations directes, chez l’homme, entre la quantité de fer présente dans l’œil et les fonctions visuelles », explique ainsi la professeure Francine Behar-Cohen, principale auteure de l’étude. 

Administrer de la transferrine dans l’oeil pour neutraliser l’excès de fer

Dans cette nouvelle étude, des chercheurs de l’Inserm ont non seulement évalué la présence de fer dans l’œil comme marqueur prédictif du décollement de la rétine, mais également comme cible thérapeutique de la maladie, précise l’Inserm dans son communiqué. En effet, ils ont testé sur des rats et des souris l’hypothèse d’un apport en transferrine, la protéine naturelle fixant le fer, pour neutraliser l’excès de fer. « On a réussi à entraîner plus de 60% de la survie des cellules visuelles » explique Francine Behar-Cohen.

Pour Émilie Picard, chercheuse Inserm en charge de l’étude, « ces résultats sont très prometteurs, toutes les maladies dégénératives de la rétine sont associées à une accumulation de fer. Cela implique que la transferrine pourrait constituer un nouveau traitement pour ces maladies qui sont fréquemment cumulées et invalidantes » et ainsi améliorer la qualité visuelle des patients.

Aurélie Giraud

En savoir plus sur les maladies de l’oeil

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Des troubles de la vision parfois causés par des médicaments

« Des médicaments peuvent causer des troubles de la vision et nécessiter une surveillance ophtalmologique régulière et le cas échéant une diminution de posologie, voire leur arrêt », rappelle la revue Prescrire dans son numéro de janvier 2019.

Les troubles de la rétine « ont des causes diverses : génétiques, liées au vieillissement, traumatiques, infectieuses, inflammatoires, toxiques, etc. »

« Certains médicaments provoquent des lésions tissulaires ou des atteintes vasculaires de la rétine. D’autres perturbent le fonctionnement des photorécepteurs ou se fixent sur des constituants de la rétine. »

Parmi les médicaments administrés localement, on note :

  • des médicaments utilisés dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge ;
  • des corticoïdes administrés dans la cavité oculaire ;
  • certains collyres ;
  • certains antibiotiques.

Parmi les médicaments administrés par voie générale figurent notamment :

  • des antirhumatismaux ;
  • des anti-infectieux ;
  • des traitements neuropsychiatriques ;
  • des traitements cardiaques ;
  • des traitements hormonaux ;
  • des traitements du diabète ;
  • des traitements de la sclérose en plaques.

Le Lyrica et d’autres médicaments de la même classe liés à des troubles visuels (Prescrire)

« Certains patients n’ont aucun signe, d’autres perdent la vision. Le risque de troubles est d’autant plus important que d’autres facteurs se surajoutent : diabète, hypertension artérielle, âge avancé, myopie forte », souligne la revue.

« Quand un médicament connu pour exposer à des troubles rétiniens est employé, il est utile que les patients soient informés des symptômes à surveiller. L’intérêt d’une surveillance ophtalmologique est à évaluer. Repérer l’origine médicamenteuse de troubles rétiniens amène à réévaluer la balance bénéfices-risques du médicament concerné. Arrêter le médicament en cause ou diminuer sa posologie permet le plus souvent une amélioration de la vision, au moins partielle. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Viagra : un surdosage peut entraîner des troubles graves de la vision

Viagra : un surdosage peut entraîner des troubles graves de la vision

Le 8 octobre 2018

 

À fortes doses, la prise de médicament utilisé en cas de troubles de l’érection pourrait entraîner des troubles de la vision persistants chez certaines personnes. Explications.

Un homme voit rouge après un surdosage de viagra

La prise d’une haute dose de citrate de sildénafil, le principe actif du Viagra, ce médicament utilisé dans les cas de dysfonctionnement érectile, pourrait engendrer des problèmes de vision des couleurs, dus à un dommage cellulaire de la rétine. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs du Mount Sinaï (New-York), publiée dans la revue Retinal Case, qui se sont penchés sur le cas d’un homme qui s’est présenté en urgence dans un hôpital new-yorkais spécialisé dans les troubles ophtalmologiques, se plaignant d’une vision teintée de rouge.

Pour soulager ses troubles de l’érection, cet Américain de 31 ans a acheté sur Internet un médicament de type Viagra, et n’a manifestement pas suivi le dosage recommandé de 50 milligrammes par prise. Il aurait bu le médicament directement au goulot du flacon, sans utiliser la pipette fournie permettant de respecter la dose adaptée. Ce surdosage a quasi immédiatement entraîné des troubles de la vision : flashs multicolores et perte de contrastes, qui ont disparu assez rapidement, mais surtout, un voile rouge qui, lui, s’est installé. 

Les médecins mettent en garde contre le surdosage des médicaments courants

Il est reconnu que la prise de citrate de sildénafil, le principe actif du Viagra, peut parfois entraîner des perturbations visuelles sans gravité, comme une hypersensibilité à la lumière ou une vision floue, qui disparaissent en général en 24 heures. Mais les cellules photoréceptrices ont été fortement  endommagées, et les symptômes de cet homme de 31 ans ont persisté pendant plusieurs mois.

Les médecins ont indiqué que c’est bien le surdosage qui a conduit à ces troubles persistants. « Cette étude montre à quel point une forte dose d’un médicament couramment utilisé peut être dangereuse », a mis en garde l’un des auteurs de l’étude, le Pr Richard Rosen, peut-on lire dans les colonnes du Figaro

Aurélie Giraud

À lire aussi : Problèmes d’érections et d’éjaculations : remède autre que le viagra  

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Faire le point sur sa vue pendant les journées de la vision

Faire le point sur sa vue pendant les journées de la vision

Le 13 octobre 2017

Les journées de la vision sont un bon prétexte pour faire contrôler sa vue, gratuitement, auprès d’un professionnel. Il est en effet nécessaire de vérifier régulièrement la santé de vos yeux.

Prendre soin de ses yeux pendant les journées de la vision

L’AsnaV, association nationale pour l’amélioration de la vue, profite de la journée mondiale de la vue pour proposer, sur une période de dix jours, des contrôles de la vue gratuits auprès de 4 500 opticiens répartis partout en France. Le but ? Inciter les Français à vérifier leur vision plus régulièrement. Cette habitude permet en effet une prise en charge adaptée et rapide en cas de baisse de la vision.

Vision floue, maux de tête, picotement des yeux, sensibilité à l’éblouissement, inconfort, taches… les signes qui alertent sur un dysfonctionnement des yeux sont nombreux. Les journées de la vision peuvent permettre de les signaler à un professionnel. Pour connaître les opticiens concernés par ville, consultez la liste établie par l’AsnaV ici.

Qui est concerné par ces contrôles ?

Tout d’abord les personnes âgées car « plus on avance en âge, plus l’œil montre des signes de fatigue de diverses importances. Certaines activités de la vie quotidienne présentent des difficultés ignorées jusqu’alors », explique le portail de l’association. Un sondage établi par l’AsnaV révèle que, si 70 % des Français contrôlent leur vue tous les deux ans, cela signifie aussi que 30 % d’entre eux ne font pas ces vérifications pourtant essentielles. 

Les maladies les plus fréquentes sont la cataracte qui touche 38 % des personnes de plus de 65 ans, le glaucome (1,5 million de personnes concernées) et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) qui se développe après 65 ans. Des visites régulières permettent de contrôler, tous les ans, l’avancée de certains maux, de les stopper ou d’envisager, dans certains cas, une opération chirurgicale. 

Maylis Choné

À lire aussi : Le syndrome des yeux secs

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Syndrome de fatigue chronique : une anomalie de la vision pourrait aider le diagnostic

Une anomalie de la vision chez les personnes atteintes du syndrome de fatigue chronique (SFC) est rapportée dans une étude publiée dans la revue Perception.

Claire Hutchinson et ses collègues du département de Neurosciences, psychologie et comportement de l’Université de Leicester ont mené cette étude avec 20 personnes ayant un diagnostic du syndrome et 20 personnes sans le diagnostic.

L’étude évaluait le stress visuel (inconfort et fatigue) en utilisant le test standardisé d’éblouissement induit par des motifs rayés (« pattern glare test »), dont l’illustration est un exemple, qui consiste à signaler le nombre de distorsions visuelles perçues en regardant des motifs. Ce stress visuel en réponse à des motifs répétitifs peut être éprouvé lors de la lecture de texte par exemple.

Les participants atteints du syndrome rapportaient plus de distorsions pour les motifs ayant une densité moyenne de rayures.

Cette anomalie pourrait constituer un marqueur pouvant aider au diagnostic de la maladie, soulignent les chercheurs.

Le diagnostic est actuellement difficile à poser car, outre la fatigue invalidante, il « y a peu de signes cliniques définitifs de la maladie et ses symptômes principaux chevauchent souvent ceux répandus dans d’autres conditions de santé. En conséquence, le syndrome de fatigue chronique est souvent un diagnostic d’exclusion, étant fait en dernier ressort et, éventuellement, après qu’un patient ait subi une série de traitements inappropriés pour des troubles diagnostiqués à tort ».

Près des trois quarts des personnes atteintes du syndrome signalent des symptômes liés à la vision et aux yeux qui interfèrent avec leur vie quotidienne, mentionnent les chercheurs. Des travaux précédents de l’équipe ont montré l’existence, chez ces personnes, de difficultés de mouvement oculaire et de symptômes, dont des douleurs aux yeux, qui peuvent être sévères.

Illustration : Exemple de test d’éblouissement induit par des motifs rayés.

Psychomédia avec source : University of Leicester.
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Laser pointeur : un jeune de 12 ans perd 60 % de sa vision

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Un adolescent Autrichien de 12 ans a perdu 60 % de la vision en jouant avec un laser pointeur autorisé qu’il avait acheté sur internet. Il se plaint d’avoir une grande tache noire dans son champ de vision, les spécialistes ont évoqué des lésions oculaires graves et irréversibles.

Définition et utilisation du laser pointeur

Le laser pointeur, utilisé par les conférenciers pour désigner des objets sur un tableau ou un écran remplace la baguette d’autrefois. Il prend en général la forme d’un stylo ou d’un porte-clé. Alimenté par des piles, il projette une diode laser de couleur rouge. La Commission électronique internationale a classé ces lasers en 5 catégories selon la puissance et leur dangerosité : si les deux premières classes n’entraînent pas de lésions oculaires, les classes 3, mais particulièrement les 4 et 5 peuvent entraîner des lésions oculaires, raison pour laquelle la fabrication, l’importation et la vente d’appareils à laser de classe supérieure à 2 en France est très limitée.

Retour sur l’accident

C’est alors qu’il jouait avec un laser pointeur de catégorie 2 autorisée par l’Union européenne qu’il avait acheté sur un grand site de vente Internet que le jeune adolescent a été atteint de lésions oculaires graves et irréversible. Ce sont les effets de la réverbération du laser alors qu’il visait un miroir qui sont à l’origine de l’accident qui a entraîné la perte de vision de 60 % sur les deux yeux du jeune garçon de 12 ans.

Hospitalisé, les spécialistes ont indiqué que sa rétine avait été touchée en profondeur, et ce de façon irréversible sans qu’il existe de thérapie pour ce type de lésion.

Laser pointeur : les ophtalmologistes demandent une évolution de la législation

Alors que les lasers de classes 2 sont présentés comme non dangereux, ils peuvent pourtant, si le faisceau atteint la rétine avant le réflexe palpébral (le fait de fermer les paupières en cas d’agression lumineuse) causer des lésions importantes.

C’est en raison de la dangerosité de ce type de laser que le Syndicat national des ophtalmologistes de France demande depuis quelques années une évolution au niveau de la législation, et l’interdiction de « tout laser qui puisse entraîner des lésions oculaires. Plusieurs patients ont en effet perdus la vision en raison de ces innovations technologiques.

60 % de perte de vision à cause d'un laser pointeur

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