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Le sentiment que sa vie a du sens peut faire vivre plus longtemps

Les recherches sont de plus en plus nombreuses à montrer qu’avoir des buts ou un sentiment de sens à sa vie (« purpose ») peut être lié à des bénéfices pour la santé, tels qu’un meilleur fonctionnement physique et des risques réduits de maladies cardiovasculaires ou de déclin cognitif.

Une nouvelle étude, publiée en novembre 2022 dans la revue Preventive Medicine, montre que les personnes ayant un niveau élevé de buts ou de sentiment de sens à leur vie peuvent avoir un risque réduit de décès de toutes causes.

Cette association est légèrement plus forte chez les femmes que chez les hommes.Koichiro Shiba de la Boston University School of Public Health et ses collègues de la Harvard T. H. Chan School of Public Health ont analysé les données d’une étude nationale américaine menée avec 13 000 personnes de 50 ans et plus (constituant un échantillon statistiquement représentatif nationalement)

Ils ont évalué le sentiment que leur vie a du sens au moyen de la sous-échelle « but dans la vie » des Échelles du bien-être psychologique (faites le test) de la psychologue américaine Carol Ryff. Le risque de mortalité a été examiné sur une période de huit ans. (6 composantes du bien-être psychologique selon le modèle de Carol Ryff)

Les personnes ayant des niveaux élevés de sentiment d’avoir des buts et une vie significative présentaient un risque de décès plus faible (15,2 % de risque de mortalité) par rapport aux personnes ayant de faibles niveaux (36,5 % de risque de mortalité).

Les chercheurs ont tenu compte dans leurs analyses d’autres facteurs pouvant influencer la santé, tels que le statut socio-économique, des caractéristiques démographiques, la santé physique et mentale au début de l’étude, et ont constaté qu’une augmentation de ces facteurs était également associée à une augmentation du sentiment d’avoir des buts.

Même si le fait d’avoir le sentiment que sa vie a un sens est un facteur « psychologique », son impact sur la santé ne peut s’expliquer uniquement par les processus qui opèrent dans l’esprit et la biologie, soulignent les chercheurs. Nous devons tenir compte de la manière dont le facteur psychologique interagit avec le monde social et, en fin de compte, a un impact sur la santé.

Vivre de nuit : comment des effets sur l’immunité favorisent l’obésité et l’inflammation intestinale

Il est bien connu que les personnes qui travaillent de nuit ou qui voyagent souvent d’un fuseau horaire à l’autre ont une plus grande tendance à l’embonpoint et aux troubles d’inflammation intestinale.

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés en septembre dans la revue scientifique Nature, ont découvert que la fonction d’un groupe de cellules immunitaires, dont on sait qu’elles contribuent fortement à la santé intestinale, est directement contrôlée par l’horloge circadienne du cerveau.

« Le manque ou la perturbation des habitudes de sommeil peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé, entraînant une panoplie de maladies qui ont souvent une composante immunitaire, comme les maladies inflammatoires de l’intestin », explique Henrique Veiga-Fernandes du Champalimaud Centre for the Unknown (Lisbonne, Portugal).

Pour comprendre pourquoi cela se produit, le chercheur et son équipe ont commencé par vérifier si les cellules immunitaires de l’intestin sont influencées par l’horloge circadienne.

Presque toutes les cellules du corps ont un mécanisme génétique interne qui suit un rythme circadien au moyen de l’expression de gènes dits « de l’horloge ». Ces gènes fonctionnent comme de petites horloges qui informent les cellules de l’heure de la journée et aident ainsi les organes et les systèmes constitués par les cellules, à anticiper ce qui va se passer, par exemple si c’est le moment de manger ou de dormir.

Même si ces horloges cellulaires sont autonomes, elles doivent être synchronisées afin de s’assurer que « tout le monde est sur la même longueur d’onde ». « Les cellules à l’intérieur du corps n’ont pas d’information directe sur la lumière extérieure », souligne le chercheur. « Le travail de l’horloge centrale du cerveau, qui reçoit des informations directes sur la lumière du jour, est de synchroniser toutes ces petites horloges à l’intérieur du corps ».

Parmi la variété de cellules immunitaires présentes dans l’intestin, l’équipe a découvert que les lymphoïdes innées de type 3 (ILC3) sont particulièrement sensibles aux perturbations de leurs gènes de l’horloge. « Ces cellules remplissent des fonctions importantes dans l’intestin : elles combattent les infections, contrôlent l’intégrité de l’épithélium intestinal et contribuent à la régulation de l’absorption des lipides », explique le chercheur.

« Lorsque nous avons perturbé les horloges de ces cellules, nous avons constaté que leur nombre dans l’intestin était considérablement réduit. Cela a entraîné une inflammation sévère, une brèche dans la barrière intestinale et une augmentation de l’accumulation des graisses. »

Ces résultats robustes ont poussé l’équipe à étudier pourquoi le nombre de ces cellules dans l’intestin était si fortement affecté par l’horloge du cerveau.

Lorsque l’équipe a analysé comment la perturbation de l’horloge du cerveau a influencé l’expression de différents gènes dans les ILC3, elle a découvert qu’il en résultait un problème très spécifique : le « code postal moléculaire » était manquant ! Pour se localiser dans l’intestin, les ILC3 ont besoin d’exprimer une protéine sur leur membrane qui fonctionne comme un code postal moléculaire. Ce’tag’ indique aux ILC3, qui sont des résidentes transitoires dans l’intestin, où elles doivent migrer. En l’absence des entrées circadiennes du cerveau, les ILC3 n’ont pas réussi à exprimer ce tag, ce qui signifie qu’elles n’ont pas pu atteindre leur destination.

Selon Veiga-Fernandes, ces résultats sont très excitants, car ils expliquent pourquoi la santé intestinale est compromise chez les personnes qui sont régulièrement actives pendant la nuit.

« Ce mécanisme est un bel exemple d’adaptation évolutive », explique Veiga-Fernandes. « Pendant la période active de la journée, c’est-à-dire pendant laquelle vous vous nourrissez, l’horloge circadienne du cerveau réduit l’activité des ILC3 afin de favoriser un métabolisme lipidique sain. Mais alors, l’intestin pourrait être endommagé lors de l’alimentation. Une fois la période d’alimentation terminée, l’horloge circadienne du cerveau ordonne aux ILC3 de revenir dans l’intestin, où elles sont alors nécessaires pour lutter contre les envahisseurs et favoriser la régénération de l’épithélium. »

« Il n’est donc pas surprenant, poursuit-il, que les personnes qui travaillent la nuit puissent souffrir de troubles intestinaux inflammatoires. Cela est dû au fait que cet axe neuro-immunitaire spécifique est si bien régulé par l’horloge du cerveau que tout changement dans nos habitudes a un impact immédiat sur ces cellules immunitaires importantes et anciennes. »

« Cette étude s’ajoute à une série de découvertes révolutionnaires produites par Veiga-Fernandes et son équipe, qui établissent de nouveaux liens entre le système immunitaire et le système nerveux. »

« Le concept selon lequel le système nerveux peut coordonner la fonction du système immunitaire est entièrement nouveau. Ce fut un voyage très inspirant ; plus nous en apprenons sur ce lien, plus nous comprenons à quel point il est important pour notre bien-être et nous attendons avec impatience de voir ce que nous trouverons ensuite », conclut le chercheur.

Pour plus d’informations sur les rythmes circadiens et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Champalimaud Centre for the Unknown, Nature.
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Classement 2019 des villes les plus agréables à vivre : 2 Européennes dans le top 10

Pour la 2e année consécutive, Vienne, la capitale de l’Autriche, arrive en tête du classement 2019 des villes les plus agréables à vivre de l’Economist Intelligence Unit affilié à l’hebdomadaire anglais The Economist.

La ville de près de 2 millions d’habitants se démarque notamment par ses infrastructures, la qualité de l’air, son offre culturelle, éducative et médicale.

Melbourne, délogée par Vienne en 2018 après avoir occupé la première place pendant 7 ans, arrive 2e de ce classement de 140 villes à travers le monde. Elle est suivie par une autre ville autrichienne, Sydney.

L’indice tient compte de plus de 30 facteurs couvrant cinq catégories, pondérées comme suit : stabilité (25 %), santé (20 %), culture et environnement (25 %), éducation (10 %) et infrastructure (20 %), précise CNN.

Le top 10 est dominé par l’Australie (avec Adélaïde en 10e position) et le Canada (Calgary, Vancouver et Toronto en 5e, 6e et 7e positions) avec trois villes chacun. Le Japon est également présent avec Osaka et Tokyo (en 4e et 7e positions, cette dernière étant partagée avec Toronto). Copenhague, seconde ville européenne, se classe 9e.

Cinq des 15 premières villes se trouvent en Europe du Nord, Zurich, Francfort et Genève occupant les 11e, 12e et 14e positions. Helsinki, Amsterdam et Hamburg figurent dans le top 20.

Paris, mentionne le rapport, a perdu six places pour se retrouver en 25e position en raison notamment de l’impact du mouvement des « gilets jaunes », rapporte Le Figaro.

« Londres et New York, toujours aux prises avec la perception d’un risque important de criminalité et de terrorisme et des infrastructures surchargées, se classent respectivement aux 48e et 58e places. »

Pour la première fois, l’indice a intégré un paramètre tenant compte des effets du changement climatique sur la qualité de vie. « Nous nous attendons à ce que les problèmes liés au changement climatique exercent une pression croissante sur le degré d’habitabilité » des villes, a déclaré Agathe Demarais de l’EIU.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Figaro, CNN..
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Vivre sainement diminue les risques de démence

Vivre sainement diminue les risques de démence

Le 16 juillet 2019

Alors qu’une personne est atteinte de la maladie d’Alzheimer toutes les trois minutes au Royaume-Uni, une étude anglaise montre qu’il est possible de réduire le risque de démence en adoptant un mode de vie sain. 

Des risques réduits d’un tiers

Les chercheurs ont étudié les facteurs de risques de la maladie d’Alzheimer chez 196.383 personnes âgées de 60 ans et plus. L’équipe de l’Université d’Exeter a suivi les participants pendant 8 ans environ et a identifié 1.769 personnes atteintes de démence. Les chercheurs ont analysé l’ADN de ces personnes afin d’évaluer leur risque génétique de développer la maladie.

Les résultats révélés lors de la Conférence 2019 de l’Association Internationale d’Alzheimer à Los Angeles sont surprenants. Les chercheurs ont conclu que le risque de développer la maladie d’Alzheimer était 32% moins élevé chez les individus qui avaient un mode de vie sain. L’étude a fait état de 18 cas de démence pour 1.000 individus qui sont nés avec un risque élevé de développer la maladie et qui avaient un mode de vie malsain. Avec un mode de vie sain, cette proportion est passée à 11 personnes sur 1.000.

Un mode de vie sain

Pour réaliser cette étude, les participants ont été divisés en trois groupes (élevé, moyen ou faible), selon le niveau de risque génétique qu’ils présentaient de développer la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont ensuite attribué aux participants un score de mode de vie sain basé sur quatre critères que sont : l’activité physique, le régime alimentaire, la consommation d’alcool et de tabac.

Un participant type avec un mode de vie sain a un régime équilibré comprenant plus de trois portions de fruits et légumes par jour et mange du poisson deux fois par semaine. Cette personne se limite à une pinte de bière par jour et mange rarement de la viande transformée. Elle ne fume pas et fait du vélo deux heures et demie par semaine. Cette étude est la première à évaluer dans quelle mesure le mode de vie impacte le développement de la maladie. Ces résultats encourageants montrent qu’il est possible d’agir pour minimiser le risque génétique de démence.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Les stades de la maladie d’Alzheimer  

 

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Livre : « J’entends des voix : mieux vivre avec ses voix et ses hallucinations auditives » du psychologue Thomas Langlois

« J’entends des voix : mieux vivre avec ses voix et ses hallucinations auditives » (Odile Jacob, 2019) du psychologue toulousain Thomas Langlois « est un guide pour mieux vivre les hallucinations auditives et sortir de la stigmatisation les personnes souffrant de schizophrénie ».

« Ce livre s’adresse aussi bien aux personnes qui entendent des voix, aux proches désireux de comprendre ce phénomène et améliorer leur soutien, qu’aux professionnels amenés à travailler auprès des personnes en difficulté psychologique qui sont en proie à des voix compliquées à surmonter. »

Thomas Langlois est psychologue hospitalier, psychothérapeute en TCC (thérapie comportementale et cognitive) à Toulouse, spécialisé dans la prise en charge des troubles psychotiques. Il est également chercheur et chargé de cours à l’université Jean-Jaurès de Toulouse.

Pour plus d’informations sur la schizophrénie et sur les hallucinations auditives ainsi que des suggestions de livres en santé mentale, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Odile Jacob.
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Vivre seul favorise stress et dépression

Vivre seul favorise stress et dépression

Le 3 mai 2019.

Vivre seul favorise la dépression et l’anxieté, non seulement chez les personnes âgées, ce que l’on savait déjà, mais aussi chez les adultes plus jeunes. C’est ce qu’une étude scientifique, publiée dans la revue scientifique Plos One, vient de démontrer.

Des jeunes vivant seuls atteints de troubles mentaux

En analysant les données de plus de 20.000 Anglais âgés de 16 à 64 ans, collectées sur plusieurs années, des chercheurs de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) ont d’abord constaté que le nombre de personnes vivant seules croissait significativement. Veuvage, divorce, séparation, décision de ne pas avoir d’enfant, font partie des explications à la solitude, parfois choisie, souvent contrainte.

Mais dans le même temps, ils ont observé sur ces statistiques un autre phénomène : plus l’on vit seul, quel que soit l’âge (les données portant sur des adultes de 18 à 64 ans), et plus les pathologies mentales sont fréquentes ! Statistiquement, la solitude augmente considérablement le risque de développer un trouble mental commun. De 1,4, à 2,4 fois ! 

Solitude : il faut repenser la société occidentale

La dépression qui précède bien des troubles mentaux, semble être l’explication. Et la solitude est la cause, dans 84% des cas, de la dépression constatée !

Autant dire que c’est toute l’organisation de la société occidentale moderne qui est à repenser pour faire face à ce fléau. Sachant que rompre la solitude ne s’obtient pas forcément, exclusivement, par le couple. ll y a d’autres moyens de vivre ensemble, sans forcément former un couple. Mais pour cela, il y aurait beaucoup de choses à réinventer, non seulement le logement, mais aussi, par exemple, la fiscalité… 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Vivre en couple : un défi de tous les jours

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Vivre simplement la ménopause – dès maintenant.

La ménopause n’est pas une maladie. Mais c’est un bouleversement pour chaque femme qui le vit. Froidement décrite par les médecins comme un « changement hormonal », elle se manifeste par une foule de désagréments qui peuvent rendre la vie insupportable. Il existe pourtant une plante capable de rendre la ménopause bien plus simple à vivre : le yam. 

Les tracasseries de la ménopause, vous avez peut-être commencé à les vivre :

  • Prise de poids, particulièrement sur la ceinture abdominale
  • Bouffées de chaleur
  • Rétention d’eau
  • Problèmes de concentration
  • Problèmes de sommeil
  • Déprime, voire dépression
  • Irritabilité
  • Fatigue au réveil
  • Insomnies
  • Baisse drastique de la libido, avec parfois une sécheresse vaginale

Ces situations ne sont pas simples à expliquer, encore moins à vivre. Alors qu’il existe des solutions naturelles pour les résoudre. Et moins dangereuses que celles proposées jusqu’ici.

THS : un échec médicamenteux, et une catastrophe sanitaire

Depuis les années 1990 a été lancé le THS, le traitement hormonal substitutif. Les traitements prescrits se sont révélés rapidement être une catastrophe sanitaire.

Une étude lancée, sur ces traitements déjà largement prescrits, a porté sur plus de 16000 femmes américaines ménopausées ou en cours de ménopause. Commencée en 1997, devait se terminer en 2005, et elle s’est arrêtée dès 2002.

Pourquoi ? Parce que les résultats étaient beaucoup plus négatifs que positifs, comme nous le rapporte l’autorité française, l’ANSM1.

Le traitement hormonal substitutif avait certes eu des effets positifs : le risque de cancer du côlon avait diminué de 37%, et celui des fractures de la hanche de 23%. Et pourtant, ce n’était rien à côté des effets négatifs considérables :

  • Risque d’AVC : +41%
  • Risque de crise cardiaque : +29%
  • Risque de cancer du sein : +26%
  • Risque de phlébite : +100%

Au Royaume-Uni, les médecins ont lancé le THS à grande échelle. L’étude publiée dans le journal de médecine le plus prestigieux, le Lancet, dont le but était de montrer la prévalence du cancer du sein chez un million de femmes2, a montré que le THS était responsable à lui seul de 20.000 cancers du sein.

Des études françaises montrent qu’un seul type de traitement THS, l’association œstrogène cutané et progestérone naturelle micronisée, n’accroîtrait pas significativement le risque de cancer du sein3. A vous de savoir si vous êtes prête à prendre ce risque.

Le yam, un remède naturel aux troubles de la ménopause

Le yam est une plante mexicaine riche en diosgénine – un précurseur de la progéstérone et de la DHEA. Cela signifie qu’elle donne les matériaux pour que le corps fabrique ses propres messagers, les hormones, plutôt que de les faire venir de l’extérieur.

Selon Thierry Schmitz, Docteur en médecine et spécialiste des médecines naturelles, un yam de très haute qualité permet de résoudre 80% des plaintes dues à la ménopause. Il est préférable de le consommer sous forme de crème, car le yam en gélules est partiellement détruit par les sécrétions acides de l’estomac.

Il existe aujourd’hui une crème fortement concentrée en diosgénine (16%), qui est à la hauteur des attentes des femmes qui souffrent des troubles de la ménopause, la Crème Yam.

Ce traitement permet au corps féminin de relever ses taux de progestérone naturelle et de DHEA. Après un mois de traitement, on observe les résultats suivants :

•      Accroissement de l’énergie, diminution de la fatigue physique;

•      Sensation de bien-être, disparition de la dépression liée à la ménopause ;

•      Amélioration de la vivacité de l’esprit et des capacités de concentration ;

•      Amélioration de la qualité du sommeil;

•      Diminution des troubles hormonaux liés à la ménopause tels que bouffées de chaleur, baisse de la libido, prise de poids.

A ces effets bénéfiques directement visibles, il faut ajouter le rôle préventif du yam à moyen et à long terme au niveau de l’ostéoporose, de la protection cardio-vasculaire, des défenses immunitaires et du vieillissement de la peau.

Des phyto-œstrogènes parfois indispensables

Le yam permet de résoudre la plupart des troubles de la ménopause. Cependant, environ 20 % des patientes qui appliquent la crème yam voient persister des bouffées de chaleur et/ou des sécheressse vaginales.

Ces deux symptômes sont en relation directe avec la carence œstrogénique propre à la ménopause. Dans ces cas-là, le traitement doit être complété par la prise de phyto-œstrogènes, note le Dr. Schmitz.

C’est dans cette optique qu’il préconise une formule qui combine vitamines, minéraux, et plantes « œstrogène-like » :

•      Actea Racemosa (Actée à grappes)

Plante qui est utilisée depuis fort longtemps pour traiter de manière naturelle les désagréments ressentis par les femmes au moment de la ménopause.

•      Dong Quai (Angelica Sinensis)

Le Dong Quai est utilisé depuis des siècles en médecine chinoise traditionnelle pour traiter diverses affections gynécologiques.parce qu’il contient une substance oestrogénique qui aide à équilibrer le taux d’oestrogène chez les femmes.

On le préconise pour traiter l’endométriose, la sécheresse et les infections vaginales,  et pour soulager des symptômes du syndrome prémenstruel et de la ménopause.

•      Varech (Fucus Vesiculosus)

Le Varech est une plante marine, riche en iode, qui a été utilisée en médecine traditionnelle pour traiter l’obésité car il augmente le métabolisme du corps pour 

permettre de brûler les calories plus rapidement. Laxatif doux et diurétique léger, il évite l’accumulation excessive de liquides.

•      Prêle des champs (Equisetum Arvense)

Elle contient tous les bio-minéraux (manganèse, magnésium, fer, cuivre, silice) nécessaires aux différentes étapes de la synthèse du collagène et de l’élastine qui sont indispensables au bon maintien du tissu conjonctif.

Elle possède aussi une action tonique sur le système génito-urinaire ce qui permet de diminuer les désagréments de l’incontinence urinaire.

•      Sauge (Salvia officinalis)

La présence d’œstrogènes « végétaux » explique son emploi pour traiter les problèmes de règles irrégulières et douloureuses ainsi que les symptômes de la ménopause, principalement les bouffées de chaleur.

•      Ipriflavone

C’est un phytoestrogène extrait du soja. Plusieurs études ont démontré son efficacité dans la protection des os, surtout s’il est associé à du calcium (orotate).

Comment utiliser la Crème Yam ?

Méthode d’utilisation de la Crème Yam, d’après le Dr. Schmitz :

•      Application de ¼ de cuillère à café matin et soir au niveau du pli du coude (à l’endroit où l’on fait les prises de sang). Traitement journalier pendant plusieurs années, idéalement au moins jusque 70 à 75 ans.

•      En cas de traitement hormonal substitutif classique, vous pouvez l’arrêter et commencer immédiatement la crème Yam, sachant qu’il y aura 1 ou 2 mois de transition (accentuation des bouffées de chaleur)

Après 2 mois de crème Yam, tous les effets bénéfiques de ce traitement sont opérationnels. 

 

Publi-éditorial

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Ville la plus agréable à vivre : Melbourne détrônée par une ville européenne

Vienne est passée devant Melbourne dans le classement annuel de 140 villes dans le monde réalisé par l’Economist Intelligence Unit affilié à l’hebdomadaire anglais The Economist. Melbourne occupait la première place depuis 7 ans.

Les villes sont évaluées selon une série d’indicateurs : niveau de vie, criminalité, réseaux de transports, accès à l’éducation et aux soins de santé, stabilité économique et politique…

Vienne est notamment l’une des villes les plus sécuritaires en Europe en raison d’un faible taux de criminalité.

Vienne (Autriche) est suivie de Melbourne (Australie) et d’Osaka (Japon). L’Australie et le Canada dominent le Top 10 avec 2 autres villes pour l’Australie et 3 villes pour le Canada : Sydney (5e) et Adélaïde (10e), Calgary (4e), Vancouver (6e) et Toronto (7e ex aequo). Copenhague, 9e, est l’unique autre ville européenne dans le Top 10.

Les places financières que sont Paris (19e, gain de 13 places), Londres (48e) et New York (57e) sont « victimes de leur succès » avec une insécurité plus forte et des infrastructures parfois saturées, selon les auteurs.

En dernière position du classement se trouve Damas (Syrie).

Vienne occupe également, pour la 9e année consécutive, la première position du classement de la firme américaine Mercer des villes qui offrent la meilleure qualité de vie (Top 10 de ce classement).

Psychomédia avec sources : Economist Intelligence Unit, Radio-Canada, Europe 1.
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Ces petits gestes qui permettent de vivre plus longtemps

Ces petits gestes qui permettent de vivre plus longtemps

Le 2 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de la T.H. Chan School of Public Health de Harvard, aux États-Unis, certaines habitudes permettraient de vivre plus longtemps. On vous dit tout.

Prendre de bonnes habitudes

Augmenter son espérance de vie de 10 ans, c’est possible. Pour cela, il faut dès à présent adopter des comportements sains. C’est ce qui ressort d’une étude menée par des chercheurs américains et publiée sur le site Circulation. Selon ces travaux, il suffirait de manger sainement, de pratiquer une activité physique régulièrement, de maintenir un indice de masse corporelle bas, de ne pas fumer et de ne pas trop boire.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont épluché les données de santé de près de 80.000 femmes et 50.000 hommes pendant une trentaine d’années. Ils ont ainsi pu constater que les personnes qui ne fumaient pas, qui avaient un indice de masse corporelle peu élevé (18,5-24,9 kg/m²) et qui faisaient au moins 30 minutes quotidiennes d’exercice physique par jour, augmentaient significativement leur espérance de vie.

Une consommation d’alcool raisonnable

Ces résultats sont conformes aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Mais qu’entendent les chercheurs par « consommation d’alcool modérée » ? Selon leurs travaux, il ne faudrait pas boire plus de 15 centilitres de vin par jour si on est une femme (soit l’équivalent d’un verre), et pas plus de 30 centilitres si on est un homme. Ces bonnes habitudes permettraient d’éviter les maladies cardiovasculaires et certains cancers.

« Les politiques publiques devraient donc insister davantage sur la promotion d’une alimentation, de logements et d’un environnement social sains, afin d’encourager un régime et des modes de vie sains », a commenté le professeur Frank Hu qui a dirigé ces travaux. Selon lui, les Américains peinent à mettre en place ces bonnes habitudes. Les États-Unis restent le pays où l’espérance de vie (79,3 ans) est la plus faible en comparaison avec les autres pays à hauts revenus.

Marine Rondot

À lire aussi : Comment vivre mieux et plus longtemps en bonne santé ?

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Lymphome : un patient sur deux peut espérer vivre 15 ans et plus

Un patient sur deux atteints d’un lymphome peut aujourd’hui espérer vivre 15 ans et plus

Le combat contre les lymphomes, qui représentent près de la moitié des cancers du sang, progresse à grands pas, grâce notamment aux avancées de la recherche et à la mise au point de nouveaux traitements : en dépit d’une incidence qui a doublé en 30 ans, avec 14.000 nouveaux cas chaque année en France, un patient sur deux atteint d’un lymphome peut ainsi aujourd’hui espérer une survie à 15 ans et plus.

« C’est un véritable message d’espoir pour les patients et un encouragement pour les chercheurs que de constater les améliorations significatives dans les résultats obtenus dans la lutte contre les lymphomes ces dernières années », déclare le Pr Gilles Salles, chef de service en hématologie clinique au Hospices Civils de Lyon (Centre Hospitalier Lyon-sud) et président du LYSA (Lymphoma Study Association), une association qui regroupe 500 chercheurs de 120 centres en Europe.

« Il y a plusieurs raisons à cela : une meilleure qualité du diagnostic – c’est important car il n’y a pas un mais plus de 80 types de lymphomes – une recherche clinique qui est en pointe dans ce domaine, l’arrivée de nouveaux traitements sur le marché, et aussi une meilleure prise en compte de la vraie vie des patients », précise le Pr Salles.

« Aujourd’hui, on peut affirmer qu’un patient sur deux atteint d’un lymphome peut espérer aujourd’hui une survie à 15 ans et plus. Ce chiffre grimpe même à 77% pour les patients de moins de 55 ans atteints de lymphomes dits « indolents » (environ 25% des malades)([1]) », souligne le Dr Richard Delarue, membre du conseil d’administration du Lysa et hématologue à l’hôpital Necker (AP-HP) à Paris.

Pour ce dernier type de lymphomes, les registres français montrent une nette amélioration, avec un taux de survie à cinq ans passé de 70% pour les patients diagnostiqués entre 1995 et 1998 à un taux de 87% pour les patients diagnostiqués entre 2005 et 2010.

La guérison des lymphomes dits « agressifs » a fait également d’énormes progrès. « On les soigne beaucoup mieux aujourd’hui. Environ sept patients sur dix peuvent espérer une rémission après une première ligne de traitement. Une étude a montré que les patients qui n’ont pas rechuté dans les 24 mois qui suivent le diagnostic et le début du traitement ont une espérance de vie identique à celle de la population générale([2]). On peut donc pour ces patients parler de guérison et adapter la surveillance qui doit être ciblée sur le dépistage de complications à long terme du traitement », précise le Dr Delarue.

Lymphome : Amélioration du diagnostic et des traitements

Les chercheurs soulignent les progrès réalisés dans l’amélioration du diagnostic, notamment grâce à une initiative de l’institut du Cancer (Inca) qui, en 2010, a promu l’organisation d’un réseau de pathologistes experts pour que tous les patients puissent bénéficier d’une relecture du prélèvement diagnostique initial par un expert du lymphome.

« Ainsi, une étude récente ([3]) par ces experts ayant analysé plus de 40.000 cas étudiés pendant 4 ans a montré que cette relecture a permis de redresser le diagnostic pour 17,4% des patients et ainsi permettre une adaptation de la prise en charge », souligne le Dr Delarue.

Sur le front des traitements, d’importants progrès ont également été réalisés. Après la mise sur le marché au début des années 2000 du rituximab (un anticorps monoclonal anti-CD20, d’autres traitements sont venus depuis étoffer l’arsenal thérapeutique, en particulier des thérapies dites « ciblés », orales ou intraveineuses, qui sont parfois des alternatives à la chimiothérapie classique. A ceci s’ajoute une meilleure personnalisation des traitements qui sont adaptés avec le suivi de la maladie par imagerie métabolique (PET-scanner).

La France en pointe dans la recherche

En France, la recherche clinique dans le domaine du lymphome est très active et internationalement reconnue. En particulier, le LYSA, groupe coopérateur impliquant tous les acteurs français et également des chercheurs européens de la prise en charge des patients atteints de lymphome (cliniciens, pathologistes, biologistes, médecins nucléaires et radiologues, scientifiques, etc.), mène de nombreuses études afin d’améliorer le pronostic et la qualité de vie des patients.

Ces études vont de phases dites « précoces » (évaluation d’un nouveau traitement, chez quelques patients sélectionnés) à des études de grande ampleur (plusieurs centaines de patients) dont le but est d’établir de nouveaux standards de traitement.

Au-delà, de nouveaux axes de recherche sont aujourd’hui développés, par exemple pour aboutir une meilleure caractérisation des lymphomes au diagnostic grâce à des technologies innovantes de biologie moléculaire. C’est l’objet du projet RT3 (Real-Time Tailored Therapy), lancé par le LYSA et qui a débuté au cours du 1er semestre 2017. Il vise à cartographier plus précisément chaque patient et d’envisager des traitements ciblés et personnalisés.

« Nous avons également décidé de nous pencher sur une analyse de la ‘vraie vie’ des patients atteints de lymphome, et ce à tous les stades de la maladie, y compris à long terme pour les patients guéris. En effet, nous avons encore à apprendre sur les causes de survenue des lymphomes comme sur l’impact de nos traitements, de la prédiction de leur efficacité comme de leur toxicité. », précise le Dr Delarue.

Cette étude, baptisée REALYSA (REal world dAta in LYmphoma and Survival in Adults), se construira dans les centres français autour de cohortes de patients qui bénéficieront d’un suivi prospectif sur plusieurs années.

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