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Espérance de vie : jusqu’à quel âge peut-on espérer vivre ?

Espérance de vie : jusqu’à quel âge peut-on espérer vivre ?

Le 4 septembre 2017.

Selon une étude menée par des chercheurs des Universités de Tilburg et de Rotterdam, aux Pays-Bas, il existe un seuil à partir duquel on ne pourra plus vivre. Et ce seuil ne recule pas avec les années.

Il existe un âge limite pour les hommes et les femmes

Certes, l’espérance de vie augmente de manière significative, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons espérer mourir à 150 ans. C’est ce qui ressort d’une étude menée par une équipe de scientifiques néerlandais. Selon leurs travaux, la durée de vie humaine ne pourrait pas dépasser 115,7 ans pour les femmes et 114,1 ans pour les hommes. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont consulté les données médicales de plus de 75 000 Néerlandais.

Sur les trente dernières années, ils ont pu constater que l’âge de décès des personnes qui mouraient centenaires n’augmentait pas avec les années. « En moyenne, nous vivons plus longtemps, mais les plus âgés parmi nous ne sont pas devenus plus âgés au cours des trente dernières années », a tenté d’expliqué John Einmahl, qui a participé aux travaux. « Nous avons incontestablement affaire à un mur ».

Nous n’atteindrons pas les 150 ans

En clair, l’espérance de vie augmente (le nombre des personnes ayant atteint les 95 ans aux Pays-Bas a triplé en 30 ans), mais le plafond des 100 et quelques années ne change pas. Cette conclusion n’est pas sans rappeler celle d’une précédente étude américaine, qui expliquait que nous n’atteindrons plus des âges extrêmes comme avant. La population va vieillir, mais elle n’attendra pas les 150 ans, malgré les progrès de la médecine.

Mais qu’en est-il alors de Jeanne Calment, cette Française morte en 1997, à l’âge de 122 ans et 164 jours ? Selon les auteurs de ces travaux, cette femme est l’exception qui confirme la règle, d’autant qu’elle fumait des cigarillos et buvait un verre de Porto tous les jours. Notre doyenne nationale, Honorine Rondello, a soufflé ses 114 bougies en juillet dernier. Selon les résultats de cette étude, il ne lui reste que quelques mois à vivre…

Marine Rondot

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De petites améliorations à l’alimentation au cours des années font vivre plus longtemps

Apporter de petites améliorations à alimentation au cours des années fait vivre plus longtemps, selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine.

Mercedes Sotos-Prieto et Frank Hu de l’Université Harvard ont, avec leurs collègues, analysé des données concernant 74 000 personnes suivies pendant douze ans (1986-1998) et leurs risques de décéder lors des douze années suivantes (1998-2010).

L’étude montre que même de petites améliorations à alimentation au cours des années telles que consommer plus de fruits, légumes, légumineuses et poissons, et moins de viande rouge, viandes transformées et boissons sucrées, diminue les risques de mortalité de toute cause et de mortalité cardiovasculaire. Inversement, même de petites détériorations augmentent le risque.

La qualité de l’alimentation était mesurée selon les modèles du régime méditerranéen, du régime DASH (pour Dietary Approaches to Stop Hypertension) et du « 2010 Alternate Healthy Eating Index ». Les aliments qui contribuaient le plus à une amélioration étaient les céréales complètes, les fruits, les légumes, le poisson et les oméga-3.

Une augmentation de 20 % de la qualité du régime alimentaire — qui peut être obtenu, par exemple, en remplaçant une portion quotidienne de viande rouge ou de charcuterie par des noix (fruits à coque) ou des légumineuses — était liée à une réduction de 8 à 17 % du risque de mortalité. Une détérioration de la qualité était liée à une augmentation de 6 à 12 % du risque.

Parmi les participants ayant maintenu l’alimentation la plus saine, la réduction du risque de mortalité de toutes causes variait de 9 à 14 % comparativement à ceux ayant l’alimentation la moins saine.

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Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Harvard TC Chan.
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Avoir des enfants permet de vivre plus longtemps

Avoir des enfants permet de vivre plus longtemps

Le 14 mars 2017.

Selon une étude publiée dans la revue médicale Journal of Epidemiology & Community Health, avoir des enfants, même un seul, augmente l’espérance de vie, notamment celle des hommes.

L’espérance de vie des parents est supérieure de près d’un an et demi

Vous hésitez encore à vous lancer dans la grande aventure de la paternité ? Cette étude risque de vous intéresser. Des chercheurs suédois viennent en effet de révéler que le fait d’avoir des enfants permettaient aux parents de vivre plus longtemps. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié le cas de près de 1,4 million de Suédois nés entre 1911 et 1925.

Ils ont ainsi pu observer qu’à 60 ans, l’espérance de vie des personnes qui avaient au moins un enfant était supérieure de près d’un an et demi par rapport à celles qui n’avaient aucun enfant. Ils ont par ailleurs noté que cet écart était un peu plus important chez les hommes (1,8 an en moyenne) que chez les femmes (1,5 an en moyenne). Mais comment expliquer un tel phénomène ? Les parents ne sont-ils pas plus épuisés que les personnes sans enfant et donc plus à même de tomber malade ?

Les parents ont-ils un mode de vie plus sain ?

Selon les auteurs de ces travaux, les parents vivent plus longtemps parce qu’ils peuvent compter sur les bons soins de leurs enfants pour leurs vieux jours. Mais ce n’est pas tout. Avoir des enfants conduirait les parents à avoir des modes de vie plus sains : moins de sorties, plus de sport, une alimentation plus équilibrée, des nuits plus longues (passé un certain âge)…

En règle générale, les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Sur le panel de personnes observées par les chercheurs, l’espérance de vie des femmes qui ont eu des enfants était de 24,6 ans, à 60 ans, contre 20,2 ans pour les pères de famille. Quant aux femmes sans enfant, leur espérance de vie atteignait les 23,1 ans, à 60 ans, contre 18,4 chez les hommes.

Marine Rondot.

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Plus personne ne pourra vivre aussi longtemps que Jeanne Calment

Le 7 octobre 2016.

Selon une étude menée une équipe de chercheurs de l’Albert Einstein College of Medicine, à New York, l’espérance de vie maximum a certes augmenté au long du XXe siècle, mais la durée maximale de la vie humaine pourrait déjà avoir été atteinte.

La durée maximale de la vie n’augmentera pas

Le record de la vie la plus longue revient à une Française, la très célèbre Jeanne Calment, qui est morte le 4 août 1997,à l’âge de 122 ans. Mais selon les chercheurs Xiao Dong, Brandon Milholland et Jan Vijg, plus personne ne pourra vivre aussi longtemps sur terre.

« Démographes et biologistes ont fait valoir qu’il n’y avait aucune raison de penser que l’espérance de vie maximum arrêterait de progresser », a fait savoir Jan Vijg, dans la revue scientifique britannique Nature. « Mais notre étude démontre que cet âge maximum a déjà été atteint et que ce pic l’a été dans les années 1990. ».

Selon lui, « de nouveaux progrès dans la lutte contre les maladies infectieuses et chroniques pourraient encore augmenter l’espérance de vie moyenne de la population mais pas la durée maximale de la vie. »

Plus de centenaires, mais personne n’atteint les 122 ans

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont penchés sur l’âge maximal dans plus de 40 pays. En France, par exemple, le nombre de personnes toujours vivantes après 75 ans est passé de plus de 950 000 au début du précédent siècle, à 1,6 million en 1949 et à près de 6 millions en 2016. Sur cette période, le nombre de centenaires est passé de 100 à plus de 20 000.

Mais en comparaison avec les autres pays, les chercheurs ont pu constater que l’âge maximum avait augmenté rapidement entre 1970 et 1990, avant d’atteindre un plateau en 1995. Après cette date, l’âge maximum au décès a commencé à baisser doucement. Aujourd’hui, la probabilité qu’une personne dépasse les 125 ans serait de moins de un pour 10 000.

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Lire pour vivre plus longtemps ?

Le 8 août 2016.

Lire au moins 3h30 par semaine serait un bon moyen de préserver son cerveau des maladies dégénératives. Une étude américaine prouve même que les lecteurs assidus gagnent considérablement en espérance de vie.

La lecture prolonge l’espérance de vie

La lecture est une activité en perte de vitesse chez les Français. Mais elle pourrait bien retrouver de nouveaux adeptes, lorsqu’ils auront pris connaissance de cette nouvelle étude. Selon les recherches de l’Université américaine de Yale, la lecture serait en effet responsable d’une plus longue espérance de vie.

Il suffirait en fait de 3h30 de lecture hebdomadaire pour que les premiers effets de cette activité se fassent ressentir sur la santé. Pour parvenir à ces conclusions, ces scientifiques ont interrogé 3 635 personnes âgées de 50 ans et plus. Ces participants ont été répartis en trois groupes : les lecteurs assidus qui affirment lire plus de 3h30 par semaine, les lecteurs moyens qui lisent jusqu’à 3h30 par jour et ceux qui ne lisent pas ou très peu.

La lecture pour réduire le risque de maladies dégénératives

Les chercheurs ont remarqué que les personnes qui ne lisaient pas avaient 23 % de risques supplémentaires de mourir prématurément par rapport aux lecteurs assidus, contre 17 % par rapport aux lecteurs moyens. « Les gens qui déclarent lire peu, même une demi-heure par jour, avaient un avantage significatif de survie par rapport à ceux qui ne lisent pas », note ainsi le Pr Becca Levy, auteur de cette étude, pour le Daily Mail.

Cette nette différence n’a pas été totalement expliquée par les chercheurs, qui estiment cependant que, comme l’activité physique protège la santé physique, la lecture protègerait la santé mentale. Ainsi, la lecture serait un bon moyen de ralentir le déclin cognitif et de préserver la mémoire, permettant ainsi de réduire le risque de développer une maladie dégénérative.

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Vivre face à la mer, c’est bon pour le moral

Le 29 avril 2016.

Cela semble évident, mais une étude le prouve : l’environnement dans lequel on vit à un impact sur le moral et la santé mentale. Au sommet se trouve la « vue mer »…

La couleur bleue de la « vue mer » a son importance

Pour votre retraite, vous hésitez entre un petit appartement à Saint Jean Cap Ferrat avec vue sur la mer, ou un chalet avec vue sur les Alpes ? Les chercheurs de l’université d’Etat du Michigan vous donnent la solution : optez pour l’appartement avec vue mer. Ce n’est pas tant la qualité de l’environnement qui importe, selon l’étude qu’ils ont réalisée, que la vue sur une étendue de bleu, en l’occurence celle de la mer, qui fait la différence. Elle est directement associée à une baisse significative des troubles psychologiques. Les données que ces universitaires ont fait parler sont sans appel : les consultations, et les soins pour troubles psychiques, sont significativement moins nombreux en volume, à population égale, au bord de la mer, comparé aux statistiques des zones habitées entourées d’espaces verts.

Les espaces verts ne sont pas aussi apaisants que la mer

L’un des auteurs de l’étude, Amber L.Pearson, explique que la vue des espaces verts ne procure pas la même sensation d’apaisement que la vue mer. Selon lui, cela pourrait s’expliquer notamment par le fait que la vue mer est totalement naturelle, quand la vue sur un paysage de campagne ou de montagne est souvent maillée de constructions humaines. 

L’étude n’a travaillé que sur des populations avec vue sur mer, mais va intégrer bientôt celle ayant vue sur des grands lacs. De même, pour les espaces verts, elle essaiera d’isoler dans un second temps les populations ayant vue sur des forêts, sans trace d’activité ou de constructions humaines, ce qui est beaucoup plus difficile à trouver en fait qu’une vue mer totalement naturelle…

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Les secrets pour vivre heureux et en bonne santé

Le 28 mars 2016.
 

On n’ose y croire, et pourtant, pour vivre heureux et en bonne santé, il suffit de suivre quelques conseils simples, issus d’une étude réalisée par la réputée université américaine d’Harvard. 

Être bien accompagné et bien entouré

Parfois, il suffit de choses simples : ainsi, l’étude réalisée par l’université d’Harvard, sur la période 1938 à nos jours tout de même, suivant 724 hommes volontaires, révèle des choses surprenantes. Ainsi, la santé et la qualité de vie dépendent beaucoup de… notre entourage !

La solitude comme l’isolement conduisent à la tristesse, et favorisent la maladie. De même, côtoyer des personnes toxiques est mauvais pour la santé mentale, et peut rendre malade ; il faut absolument s’en éloigner, même quand il s’agit de membres de sa famille. À l’inverse, si l’on est entouré par des amis ou une communauté avec lesquels on se sent bien, si l’on s’épanouit en couple, alors, la santé et le bonheur seront durablement au rendez-vous ! 

Pouvoir compter sur quelqu’un d’autre

L’étude d’Harvard s’est concentrée en particulier sur les couples. Surprise ! Un couple qui se chamaille n’a rien d’inquiétant ! Ce qui compte, c’est de savoir que l’on peut compter sur l’autre en cas de coup dur, affirment les chercheurs. Le fait de pouvoir compter sur l’autre permet de préserver la mémoire, et de protéger des maladies chroniques et mentales, soutiennent-ils encore. Épatant. 

Et à l’heure de la retraite, le bonheur dépend encore de sa capacité à remplacer des collègues de travail, ou des amis qui disparaissent, par de nouveaux amis…

[Test] : Savez-vous être heureux ?

 

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Comment mieux vivre avec l’arthrose ?

A l’occasion d’une interview diffusée fin janvier 2016 dans l’émission Des Maux et Des Mots, Laura Azenard, auteur du livre « Comment j’ai vaincu l’arthrose », délivre ses conseils personnels et une partie de sa propre méthode anti-arthrose. A découvrir absolument si vous souffrez de cette maladie !

Laura Azenard a été touchée par l‘arthrose a à peine 40 ans. Peu convaincue par tous les traitements et conseils proposés par les médecins, cette dernière a eu l’idée de combattre elle-même sa maladie et de créer son propre programme anti-arthrose.

Rappelons que l‘arthrose touche aujourd’hui 10 millions de personnes, son livre ne peut donc qu’être une véritable source de conseils à suivre ou à méditer.

Dans son livre, Laura Azenard explique comment l’alimentation joue un rôle prépondérant dans le traitement de l’arthrose et conseille par exemple de privilégier les légumes cruciféres tels que le chou blanc, chou rouge, chou romanesco, de manger des fruits rouges, des épices et de choisir de bonnes graisses. Elle conseille aussi entre autres de supprimer le gluten de son alimentation, mais également les acidifiants et produits industriels, le lait et ses dérivés, et les protéines animales. La cuisson des aliments ne doit pas non plus excéder les 110°C. Rester actif au quotidien contribuerait également à lutter contre l’arthrose. Boire du vin rouge permettrait de plus de prendre soin de ses articulations, en particulier le Bourgogne.

Pour découvrir la méthode de Laura Azenard, n’hésitez pas à découvrir son ouvrage… Nul doute que celui-ci vous en apprendra beaucoup sur comment lutter contre l’arthrose.

 

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Frédéric Saldmann livre quelques conseils pour vivre plus longtemps

Il suscite la colère des médecins depuis des semaines.

Le projet de loi santé de Marisol Touraine vient d’être adopté à l’Assemblée nationale, ce mardi 14 avril. « J’apprécie beaucoup les paquets de tabac sans publicité et non mentholés, car la menthe fait rentrer les jeunes dans le tabagisme », rapporte le docteur Frédéric Saldmann, sur le plateau de France 3. Le médecin est très connu du grand public. Et pour cause, son premier livre a été un véritable succès.

Il revient désormais avec un nouvel ouvrage, intitulé « Prenez votre santé en main ». Dans ce livre, il insiste sur la force du mental.« La force de la croyance arrive à provoquer un signal dans l’organisme pour produire des médicaments naturels pour se soigner, pour guérir, c’est formidable ».

Le cardiologue donne également quelques astuces afin de vivre plus longtemps. « Le matin si vous gargarisez avec de l’eau gazeuse ou un peu salée, c’est 40% d’infections ORL, respiratoires en moins », assure le médecin.

Mais ce n’est pas tout. Toujours dans son livre, il insiste aussi sur les bienfaits de la pomme, qui possède de nombreuses vertus, comme…l’augmentation de la libido chez la femme.

Retrouvez cet article sur Francetv info

L’assemblée adopte la loi Santé de Marisol Touraine
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Vivre en altitude pourrait réduire les risques d’obésité

Vivre à la montagne pourrait aider à mieux contrôler son poids… C’est le résultat d’une étude publiée dans la revue PlosOne datée d’avril.

«Des études antérieures, réalisées sur la population générale, ont montré que les taux d’obésité sont 4 fois plus élevés dans les zones de basse altitude que dans celles de haute altitude, même si les raisons ne sont pas claires», explique le Blog Well du New York Times.

En effet, lInternational Journal of Obesity avait publié en janvier 2013 une étude concluant que la prévalence de l’obésité était, aux Etats-Unis, inversement associée à l’altitude, et ce en ayant ajusté les résultats avec d’autres facteurs comme la température, le régime, l’activité physique, la consommation de cigarettes et les facteurs démographiques.

Pour cette recherche-là, des militaires, hommes et femmes en surpoids, considérés comme «à risque», ont servi de sujets. Les chercheurs ont utilisé les données de plus de 98.000 personnes se déplaçant entre des missions en altitude (1.900 mètres et plus) et des endroits à basse altitude (moins de 960 mètres), pendant 6 années.

Après avoir ajusté les comparaisons (avec des facteurs de sexe, âge, etc.), le résultat montre que les militaires en surpoids en poste à des hautes altitudes avaient un risque 41% plus faible de progresser vers l’obésité que ceux qui n’était pas très haut au-dessus du niveau de la mer. Selon les auteurs, l’altitude permettrait donc de protéger une personne en surpoids de l’obésité.

Une explication suggérée par les chercheurs est que la production de certaines hormones, et notamment la leptine (qui intervient dans le contrôle de la satiété et la régulation des réserves de graisses) augmente en altitude, en lien avec l’hypoxie (situation dans laquelle les organes manquent d’oxygène, qui peut être liée à l’altitude). Vivre en hauteur pourrait donc selon eux modifier l’appétit…

Mais, avant d’utiliser ces résultats, il faudra encore «clarifier les mécanismes de cette relation» et évaluer les avantages et les inconvénients de l’altitude dans la prévention de l’obésité. 

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