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Qu’est-ce qu’être authentique ou inauthentique ? (voyez les composantes)

Des résultats élevés aux questionnaires (tests) d’authenticité sont liés à un plus grand bien-être. Mais l’évaluation de l’authenticité au moyen de ces questionnaires peut être limitée dans la mesure où elle ne reflète pas complètement l’expérience vécue.

Les psychologues américains Joshua A.Wilt, Sarah Thomas et Dan P. McAdams (1) ont utilisé l’approche de l’identité narrative « afin de mieux saisir la richesse et les nuances de l’expérience authentique individuelle ».

Leurs résultats sont publiés dans la revue Heliyon éditée par le groupe Cell Press.

Ils ont mené deux études complémentaires. Dans la première, 87 étudiants de premier cycle universitaire ont décrit par écrit trois souvenirs distincts : un dans lequel ils s’étaient sentis authentiques, un dans lequel ils s’étaient sentis inauthentiques, et un souvenir émotionnel.

L’analyse thématique a identifié cinq dimensions de l’authenticité et 4 dimensions de l’inauthenticité.

Dimensions de l’authenticité

  • l’authenticité relationnelle ;
  • la résistance aux pressions extérieures ;
  • l’expression du vrai soi ;
  • la satisfaction (notamment sentiment de confort) ;
  • l’appropriation de ses actions (agir selon ses valeurs et ses choix, accepter la responsabilité).

Dimensions de l’inauthenticité

  • la simulation, l’hypocrisie ;
  • la suppression des émotions ;
  • l’abnégation ;
  • la conformité.

Dans la deuxième étude, 103 étudiants de premier cycle ont fourni des descriptions écrites d’expériences authentiques et inauthentiques. Les scènes ont été codées en fonction des dimensions d’authenticité et d’inauthenticité identifiées dans la première étude, et ces résultats ont été mis en relation avec les résultats de questionnaires (tests) mesurant l’authenticité (dont l’Échelle d’authenticité de Wood) et des concepts reliés : l’autonomie (qui est un besoin fondamental selon la théorie de l’autodétermination), l’honnêteté (mesurée par une sous-échelle du test HEXACO) et le machiavélisme.

Il y avait plusieurs corrélations statistiquement significatives entre les thèmes narratifs des participants et les variables mesurées par les tests. Les auteurs discutent de l’intérêt pour la recherche de ces corrélations.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Universités Case Western Reserve et Northwestern.

Psychomédia avec source : Heliyon.
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Une alimentation inflammatoire double le risque de cancer colorectal (voyez quels aliments)

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Nutrients, ont vérifié si une alimentation inflammatoire et une alimentation pro-oxydante sont liées aux risques de cancer colorectal et de cancer du sein.

Mireia Obón du Bellvitge Biomedical Research Institute (Barcelon, Espagne) et ses collègues ont analysé des données concernant 852 cas de cancer colorectal et 1 567 cas de cancer du sein, et 3 447 et 1 486 témoins, respectivement.

« Nous avons observé une association entre le risque de développer un cancer colorectal et le potentiel inflammatoire de l’alimentation. C’est-à-dire que les participants qui suivaient un régime inflammatoire avaient presque deux fois plus de risques de développer un cancer colorectal », qui est le 4e cancer le plus fréquent au monde », explique la chercheure.

« D’autre part, nous n’avons pas constaté d’augmentation significative du risque de cancer du sein. »

Les liens avec une alimentation antioxydante étaient moins marqués.

Une alimentation inflammatoire se caractérise habituellement par la consommation de glucides raffinés (ex. pain blanc), de viande rouge et transformée et de gras saturés ou trans. Dans un régime antioxydant, la consommation de légumes, de légumineuses, de fruits et de noix prédomine. « Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur le rôle de l’alimentation, et plus particulièrement sur sa capacité inflammatoire et antioxydante, car il est démontré que l’inflammation chronique et le stress oxydatif influencent le développement de ces deux types de cancer », explique le Dr Víctor Moreno.

« Une alimentation pro-inflammatoire et pro-oxydante est un facteur de risque très important pour le cancer du côlon. Ce qui est positif, c’est qu’il s’agit d’un facteur modifiable », souligne Mireia Obón. « Nous devrions réorienter nos habitudes alimentaires vers un régime méditerranéen, riche en fruits et légumes, noix, grains entiers et huiles saines, comme l’huile d’olive, et nous éloigner d’un régime plus pro-inflammatoire », affirme-t-elle.

Pour plus d’informations sur l’alimentation anti-inflammatoire, le régime méditerranéen et le cancer colorectal, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Bellvitge Biomedical Research Institute, Nutrients.
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L’obésité en voie de devenir la 2e cause évitable de cancer (voyez le top 5)

L’excès de poids est en voie de devenir la 2e principale cause évitable du cancer après le tabagisme au Canada, selon une étude financée par la Société canadienne du cancer (SCC) et publiée en mai dans la revue Preventive Medicine.

Plus d’un Canadien adulte sur deux présente un excès de poids, lequel accroît le risque d’au moins 13 types de cancer, dont ceux du sein, colorectal, de l’endomètre et de l’œsophage.

L’étude, menée par la Dre Christine Friedenreich de l’Université de Calgary et ses collègues, estime les fardeaux actuel et futur de plus de 30 types de cancers causés par plus de 20 facteurs de risque modifiables.

Selon les résultats, jusqu’à 4 cas de cancer sur 10 pourraient être prévenus. Les cinq principales causes évitables sont :

  • le tabagisme ;
  • l’inactivité physique ;
  • l’excès de poids ;
  • la faible consommation de fruits ;
  • le soleil.

Si nous n’agissons pas maintenant, près de 60 % des cas de cancer additionnels seront dus à des causes évitables d’ici 2042. Le nombre de cas de cancer dus à l’excès de poids triplera presque, passant de 7200 à 21 000.

« Les causes de l’excès de poids sont complexes et regroupent des facteurs sociaux, économiques, physiologiques, environnementaux et politiques. Aucune politique unique ne permettra d’endiguer d’elle-même l’augmentation de l’incidence de l’embonpoint et de l’obésité au Canada. La SCC croit qu’une stratégie sociétale complète est nécessaire et que les Canadiens devraient demander à leur médecin quel poids santé leur convient. » (CALCUL de votre poids santé)

« Grâce aux résultats de cette étude, nous savons où concentrer nos efforts de prévention du cancer », souligne la Dre Leah Smith de la SCC.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Bulletel (Faculté de médecine, McGill).
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Bientôt en ligne : les 9 éditions du Dictionnaire de l’Académie française depuis 1694 (voyez l’évolution du mot femme)

L’Académie française met son Dictionnaire à la disposition du public grâce à un portail web en accès libre et gratuit.

L’Académie édite des dictionnaires depuis 1694. La plateforme donne pour l’heure accès à la 9e édition en voie d’achèvement et à la 8e édition. Mais avant la fin de l’année s’ajouteront les sept précédentes.

Avant la fin 2019, il sera possible de circuler d’une édition à l’autre à partir de la définition d’un mot.

« L’Académie a été créée par Richelieu, sous Louis XIII en 1635. Il a donc fallu 59 ans pour établir le premier dictionnaire », rapporte France Inter.

France Inter a testé la plateforme de consultation en avant-première avec le mot « femme ».

Selon la définition de la 1re édition en 1694, la femme est la « femelle de l’homme ». À la 6e édition, en 1832, elle est toujours « la femelle de l’homme », mais apparait l’expression « compagne de l’homme ».

Dans la 8e édition (1932-1935), la définition est devenue « être humain du sexe féminin, la compagne de l’homme ».

Dans l’édition actuelle de 2019, la femme n’est plus ni la femelle ni la compagne de l’homme, elle est un « être humain défini par ses caractères sexuels, qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants. »

Psychomédia avec sources : Académie française, France Inter.
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Jouez avec cette simulation interactive et voyez l’importance de la vaccination pour l’« immunité collective »

Une simulation interactive facile d’utilisation, présentée sur le site Complexity Explorables, illustre comment différents niveaux de vaccination dans une population protègent non seulement l’individu mais la collectivité.

Elle permet de visualiser ce que signifie le terme « immunité collective ».

Modifiez la transmissibilité d’une maladie et le niveau de vaccination pour visualiser l’impact sur la propagation d’une maladie.

La langue (anglais) n’est pas un obstacle pour l’utilisation facile et la compréhensibilité de la simulation.

Voyez l’application sur le site Complexity Explorables.

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Sel : boulangeries et pâtisseries contribuent le plus à l’apport (voyez la liste, Canada)

« La moyenne de l’apport en sodium quotidien chez les Canadiens est actuellement estimée à 2 760 mg, ce qui est plus élevé que l’objectif établi de 2 300 mg par jour », selon un nouveau rapport de Santé Canada.

Une consommation trop élevée de sel « fait courir un plus grand risque de souffrir d’hypertension artérielle, et donc de maladie cardiaque et d’accidents vasculaires cérébraux ».

Points saillants du rapport :

  • 58 % des Canadiens âgés d’un an et plus, et 72 % des enfants âgés de 4 à 13 ans ont un apport trop élevé en sodium par rapport aux limites recommandées.

  • Les hommes consomment beaucoup plus de sodium que les femmes : plus de 90 % des hommes de 14 à 30 ans ont un apport excessif en sodium.

  • Les produits de boulangerie et de pâtisserie, les mets composés et les viandes transformées composent la moitié de la consommation de sodium.

  • Les fromages, les soupes, les sauces et les condiments contribuent aussi à l’apport en sodium.

  • La réduction volontaire du sodium dans les aliments transformés entre 2010 et 2017 a représenté une diminution de seulement 240 mg, ou 8 % de l’apport moyen quotidien en sodium.

  • Ces résultats montrent que les efforts visant à réduire l’apport en sodium n’ont pas été suffisants jusqu’à maintenant, puisque la plupart des Canadiens, particulièrement les enfants, les adolescents et les hommes continuent de consommer trop de sodium.

Pourcentage de la contribution de l’apport en sel des catégories d’aliments :

  • Produits de boulangerie et de pâtisserie : 19,5 %
  • Mets composés : 19,4 %
  • Viandes transformées : 11,2 %
  • Fromages : 7 %
  • Soupes : 6,5 %
  • Sauces, trempettes, fonds et condiments : 4,7 %
  • Graisses, huiles, tartinades et vinaigrettes : 3,3 %
  • Collations : 2,6 %

  • Produits de poisson et de fruits de mer : 2,4 %

  • Céréales pour le petit-déjeuner : 2,2 %

  • Légumes transformés et jus de légumes : 1,9 %

  • Beurres de noix : 0,4 %

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Le pays le plus heureux du monde selon le classement 2018 des Nations-Unies : voyez le top 10

Après la Norvège en 2017 et le Danemark en 2016, la Finlande est le pays le plus heureux du monde dans le « World Happiness Report 2018 » publié par le Réseau des solutions pour le développement durable (RSDD) des Nations-Unies (ONU) à l’occasion de la Journée internationale du bonheur qui se tient le 20 mars.

La Finlande arrive aussi en tête pour le bien-être de ses immigrés.

Voici le top 10 de ce classement :

  1. Finlande
  2. Norvège
  3. Danemark
  4. Islande
  5. Suisse
  6. Pays-Bas
  7. Canada
  8. Nouvelle-Zélande
  9. Suède
  10. Australie

156 pays ont été évalués selon leur niveau de bonheur et 117 pays selon le niveau de bonheur de leurs immigrés au moyen d’enquêtes de Gallup International dans lesquelles des milliers de personnes ont évalué différents items sur une échelle de 0 à 10.

Les États-Unis arrivent en 18e position, en recul de quatre places par rapport à 2017. La France se trouve en 23e position (+ 8), l’Allemagne en 15e (-1) et le Royaume-Uni en 19e (inchangé). La Chine passe de la 79e à la 86e place.

Le Burundi et la République centrafricaine, victimes de violences politiques, sont les pays les moins heureux pour la deuxième année consécutive.

Expliquer pourquoi un pays est plus heureux qu’un autre est une affaire risquée, mais le rapport cite six facteurs importants : le G.D.P. par habitant, le soutien social, l’espérance de vie, la liberté de faire des choix de vie, la générosité et les niveaux de corruption, résume le New York Times.

Ce classement a été initié par les Nations-Unies en 2012.

Quel est le meilleur revenu pour être heureux ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : World Happiness Report 2018, New York Times
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Carte interactive : voyez quel est le revenu médian dans votre quartier et partout au Québec

« Le dernier recensement de Statistique Canada permet de brosser un portrait précis de chaque quartier au pays, notamment au niveau de la richesse », rapporte Le Devoir qui présente une carte interactive des revenus des ménages.

La carte peut être zoomée, dézoomée et explorée à l’échelle des provinces, des villes ou des quartiers.

Le revenu médian des ménages pour le pays est de 70 336 $ . Si le revenu médian d’un quartier y est inférieur, cette aire est située sous la barre des 50 % et en gris. Plus les revenus sont supérieurs à la médiane nationale, plus l’aire tend vers le rouge.

L’article traite de la répartition des revenus dans plusieurs villes et régions du Québec.

Sur le site du Devoir : Où vivent les plus riches et les plus pauvres ?

La probabilité de gagner plus que ses parents a drastiquement diminué dans les dernières décennies

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Montréal détrône Paris comme meilleure ville universitaire du monde (voyez le top 10)

Montréal détrône Paris comme meilleure ville étudiante du monde, selon la cinquième édition du classement l’Institut britannique Quacquarelli Symonds (QS).

Paris, qui détenait la première place dans les quatre classements précédents, occupe la deuxième place, suivie de Londres. Les autres villes françaises figurant dans le top 100 sont Lyon (34e place), suivie de Toulouse (68e), Montpellier (90e) et Lille (97e).

Pour ce qui est des villes canadiennes, Vancouver figure dans le top 10. Toronto occupe la 11e place et Québec, la 72e.

Le classement QS est établi selon plusieurs indicateurs comme le niveau académique, la population étudiante, les équipements adéquats, l’attractivité de la ville pour les jeunes, le marché de l’emploi et le coût de la vie et des études. Il tenait compte cette année d’un nouvel indicateur, celui de la perception des étudiants.

Paris aurait perdu son titre en raison de reculs dans les domaines liés au coût de la vie et de l’attraction de la ville. Les villes américaines souffrent de leur côté du coût de la vie et des frais de scolarités élevés. Ainsi, 10 des 12 villes américaines ont reculé dans le classement. Boston occupe la première place américaine, au 8e rang.

Classement 2017 – (2016)

1 – Montréal (7)
2 – Paris (1)
3 – Londres (5)
4 – Séoul (10)
5 – Melbourne (2)
6 – Berlin
7 – Tokyo (3)
8 – Boston (13)
9 – Munich (11)
10 – Vancouver (13)

Top 100 des meilleures universités au monde (2016)

Photo : Université de Montréal

Psychomédia avec sources : QS, Radio-Canada, Le Monde, Le Figaro.
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Voyez comment votre durée de sommeil influence le risque d’attraper le rhume au contact du virus

Les personnes qui manquent de sommeil ont un risque beaucoup plus élevé de contracter le rhume que celles qui dorment plus, selon une étude publiée dans la revue Sleep.

Le psychiatre Aric Prather et le psychologue Sheldon Cohen, respectivement des universités de Californie à San Francisco et Carnegie Mellon, ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 164 volontaires âgés de 18 à 55 ans, qui ont accepté d’être exposés à un virus du rhume. Ils ont répondu à différents questionnaires et leur sommeil était mesuré au moyen d’un actigraphe porté au poignet et d’un journal quotidien durant la semaine précédant l’étude.

Ils sont ensuite restés cloîtrés pendant cinq jours dans une chambre d’hôtel où le virus du rhume leur a été administré par le biais de gouttes nasales. Des échantillons étaient prélevés quotidiennement pour mesurer la réponse au virus.

Voici la proportion des participants qui ont eu le rhume selon leur temps de sommeil :

  • plus de 7 heures : 17,2 % ;
  • 6 à 7 heures : 22,7 % ;
  • 5 à 6 heures : 30 % ;
  • moins de 5 heures : 45,2 %.

Le manque de sommeil était un facteur plus déterminant que tout autre facteur considéré dans l’étude : âge, niveau d’anticorps au début de l’étude, variables psychologiques, stress, éducation, revenus, tabagisme, indice de masse corporelle…

Psychomédia avec sources : UC San Francisco, Sleep.
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