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À l’hôpital, les soignants sont-ils vraiment en bonne santé ?

À l’hôpital, les soignants sont-ils vraiment en bonne santé ?

Le 10 décembre 2018.

Les médecins, infirmiers et aides-soignants qui travaillent à l’hôpital sont très souvent malades. Beaucoup plus que l’ensemble de la population. Une étude publiée ce lundi revient sur les raisons de ce constat.

Les professionnels de santé absents 7,5 jours ces 12 derniers mois

Les cordonniers sont les plus mal chaussés, et il est désormais acté que les soignants sont les plus mal soignés. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude Odoxa, publiée par Le Figaro ce lundi 10 décembre. Ce panorama de la santé des médecins, des infirmiers, aides-soignants et autres personnels de santé dresse un tableau peu reluisant de l’état du personnel hospitalier en France.

Cette étude révèle ainsi que les professionnels de la santé qui travaillent dans un milieu hospitalier sont nettement plus malades que le reste de la population. Ce constat se vérifie particulièrement chez les aides-soignants et les infirmiers, qui sont deux fois plus malades que le reste de la population. Respectivement 49% et 42% d’entre eux ont déclaré une maladie au cours des deux mois de l’étude. En tout, et en moyenne, les membres du personnel hospitalier ont pris 7,5 jours de travail sur les 12 derniers mois.

Les médecins sont-ils les derniers à se faire vacciner contre la grippe ?

Comment expliquer ces chiffres ? Sans aucun doute par la proximité avec de nombreuses maladies, mais pas seulement. Les chiffres indiquent en effet que les soignants ne sont pas les premiers à respecter leurs propres consignes de prévention. Ils sont ainsi nombreux à boire de l’alcool (1 sur 10 en boit tous les jours), à fumer (22% des infirmiers fument) et à ne pas pratiquer d’activités sportives (56% des aides-soignants ne font jamais de sport).

Ils ne semblent également pas concernés par la vaccination contre la grippe lorsque l’épidémie est annoncée. Cette étude montre que 53% des soignants ne se font pas vacciner. Ils sont seulement 36% à s’y astreindre tous les ans tandis que 16% le font, de temps en temps. Nombre d’entre eux (18%) n’ont d’ailleurs pas de médecin traitant pour leur prescrire un vaccin contre la grippe.

Gaëlle Latour

À lire aussi 5 choses à savoir sur le vaccin contre la grippe

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Pourquoi il vraiment important de laver ses vêtements neufs ?

Pourquoi il vraiment important de laver ses vêtements neufs ?

Le 4 juillet 2018.

Selon un récent avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), il serait indispensable de laver ses vêtements neufs pour éviter d’entrer en contact avec des substances toxiques.

Des risques d’irritations cutanées

Ne pas laver des vêtements que l’on vient d’acheter avant de les porter, c’est prendre le risque de souffrir d’allergies et d’irritations cutanées. C’est en tout cas ce que révèle l’Anses dans un avis rendu public. Dans ce rapport, l’Agence nationale de sécurité sanitaire alerte en effet sur la présence de substances toxiques sur les vêtements qui sortent d’usine, substances qui partiraient à force de lavage.

Dans le viseur de l’agence, les nonylphénols « qui sont à la fois des substances irritantes cutanées, toxiques pour la reproduction et des perturbateurs endocriniens », selon Christophe Rousselle de l’Anses. On trouverait également des traces de benzidine (une amine cancérogène utilisée pour la teinture), du chrome 6 ou encore du nickel. Il y aurait également d’autres substances responsables d’inflammations de la peau.

Vers un renforcement de la règlementation ?

Si vous deviez souffrir d’irritations ou de brûlures après avoir porté un vêtement neuf, n’hésitez pas à vous rendre chez un médecin ou un dermato-allergologue pour identifier la substance responsable de ces symptômes. De leurs côtés, les autorités sont invitées par l’Anses à renforcer leurs contrôles et à abaisser le maximum réglementaire de chrome 6 dans les articles en cuir.

Il faudrait également que des seuils soient établis en ce qui concerne la présence de nickel dans les textiles, comme c’est déjà le cas pour les jouets, les cosmétiques ou encore les bijoux. Quant aux responsables de la commercialisation de chaussures et d’habillement, ils sont invités à « s’assurer auprès de leurs fournisseurs de l’absence de substances CMR (cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction) ou sensibilisantes ou irritantes cutanées dans les articles ». 

À lire aussi Puberté précoce : les effets des perturbateurs endocriniens ?

Marine Rondot

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Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ?

Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ?

© Fotolia

Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ? Cette question, on est droit de se la poser car ils sont nombreux à accuser leur traitement d’avoir favorisé une prise de poids. Mais qu’en est-il vraiment ? Une vaste étude britannique – elle a consisté en un suivi de 300.000 patients de corpulence différente durant 10 ans – apporte aujourd’hui une réponse…

Il faut savoir tout d’abord qu’une partie des 300.000 patients était sous antidépresseurs et l’autre non.

Et il apparaît qu’une prise d’antidépresseurs sur le long terme a bien tendance à favoriser une prise de poids dans un délai de deux à trois ans suivant le début du traitement.  A priori, et même si les auteurs de l’étude se montrent prudents, cela ne se vérifierait pas avec un traitement inférieur égal ou inférieur à 12 mois.

Les scientifiques ont principalement constaté qu’un patient sous antidépresseurs – parmi une listes des 12 les plus fréquemment  prescrits au Royaume-Uni – avait 21% de risque en plus de prendre du poids. Pour les personnes déjà en surpoids, le risque de devenir obèse était supérieur de 29%.

« Ces observations renforcent le besoin d’un accompagnement personnalisé de gestion de poids en parallèle des traitements antidépresseurs » a déclaré le docteur Rafael Gafoor, principal auteur de l’étude.

En guise de conclusion, ce dernier a rappelé que les patients sous antidépresseurs ne devaient en aucun cas modifier ou arrêter leur traitement sans avis médical.

Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ? : une autre étude

Il y a un peu moins d’un an, une étude australienne s’est également penchée sur la question.

Et si les conclusions avaient été quasi similaires, ses auteurs en avaient nuancé les résultats en précisant que les résultats étaient variables selon le type d’antidépresseur prescrit.

Si une prise de poids avait bel et bien été constatée chez des patients recevant des IRSs (Inhibiteurs de recapture de la sérotonine), aucun prise de poids n’avait par contre été associée avec la prescription d’autres antidépresseurs comme les tricycliques.

Enfin notez le point de vue du Docteur Nicolas Neveux, psychiatre-psychothérapeute à Paris, qui pour le site Doctissimo, a déclaré en décembre dernier que cette prise de poids était bien souvent la conséquence de mauvaises règles hygiéno-diététiques des patients déprimés.

>>> Les antidépresseurs poussent-ils au crime ? par le Docteur Erard de Hemricourt

News Santé

Tatouages : vraiment indélébiles ?

Felix_Broennimann/Pixabay/Creative Commons

Pourquoi considère t-on que les tatouages sont indélébiles ? Et d’ailleurs le sont-ils vraiment. Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et d’Aix Marseille Université regroupés au sein du Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy (CIML) se sont penchés sur la question. Et ils ont découvert que, si un tatouage peut être éternel, ce n’est pas le cas des cellules de la peau porteuses de son pigment. Celles-ci transmettent ce pigment à de nouvelles cellules lorsqu’elles meurent. Agir sur ce processus pourrait améliorer les techniques d’effacement de tatouages actuelles réalisées par laser. Cette étude est publiée le 6 mars 2018 dans le Journal of Experimental Medicine.

Pendant de nombreuses années, on pensait que les tatouages teintaient les cellules du derme de la peau, les fibroblastes. Cependant, des chercheurs ont suggéré plus récemment que les macrophages de la peau (des cellules immunitaires spécialisées résidant dans le derme) « engloutissaient » le pigment du tatouage, comme ils le feraient normalement avec un pathogène envahisseur ou un morceau de cellule mourante. Dans les deux cas, on présumait que la cellule porteuse de pigment vivait éternellement, permettant ainsi au tatouage d’être plus ou moins permanent.

Cette hypothèse est remise en question par une équipe de recherche associant des chercheurs de l’Inserm et du CNRS, dirigée par Sandrine Henri et Bernard Malissen du Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy, qui a développé avec l’aide du Centre d’Immunophénomique de Marseille une souris génétiquement modifiée capable de tuer les macrophages résidant dans son derme. Au cours des semaines, les chercheurs ont observé que les cellules ainsi détruites avaient été remplacées par de nouveaux macrophages dérivés de cellules précurseurs présentes dans le sang et en provenance de la moelle osseuse et connues sous le nom de monocytes.

Ils ont ainsi découvert que les macrophages du derme étaient le seul type de cellules à absorber le pigment lors du tatouage de la queue des souris. Malgré la mort programmée de ces macrophages, l’apparence du tatouage ne changeait pas. L’équipe a donc conclu que les macrophages morts libéraient le pigment dans la zone les environnant où, au cours des semaines suivantes, ce pigment était réabsorbé par de nouveaux macrophages

Ce cycle de capture, libération et recapture du pigment se produit continuellement dans une peau tatouée, même lorsque les macrophages ne sont pas tués en une seule fois. Les chercheurs ont ainsi transféré un morceau de peau tatouée d’une souris à une autre et découvert que, six semaines plus tard, la plupart des macrophages porteurs de pigment provenaient de l’animal destinataire plutôt que de l’animal donneur.

« Nous pensons que, lorsque des macrophages porteurs de pigment de tatouage meurent au cours de la vie adulte, d’autres macrophages environnants recapturent les pigments libérés et assurent d’une manière dynamique l’apparence stable et la persistance à long terme des tatouages », explique Sandrine Henri, chercheuse Inserm et co-responsable du projet de recherche

Les tatouages peuvent être effacés par des impulsions laser qui provoquent la mort des cellules cutanées et la libération et fragmentation de leurs pigments. Ces derniers peuvent ensuite être transportés loin de la peau via les vaisseaux lymphatiques qui drainent la peau. « Le détatouage via cette technique laser peut probablement être amélioré par l’élimination temporaire des macrophages présents dans la zone du tatouage», déclarent les chercheurs. « Ainsi, les particules fragmentées de pigment générées au moyen des impulsions laser ne seront pas immédiatement recapturées : cet état augmente la probabilité de les voir évacuées par les vaisseaux lymphatiques. »

Source : INSERM

News Santé

Thé, miel et citron sont-ils vraiment efficaces contre les maux de gorge ?

Thé, miel et citron sont-ils vraiment efficaces contre les maux de gorge ?

Le 27 février 2018

Un bon thé chaud, une cuillère de miel et un jus de citron. Tout le monde s’est déjà vu conseiller l’un de ces trois remèdes ou souvent les trois associés pour soigner un mal de gorge. Mais ce remède de grand-mère est-il vraiment efficace ? Trois médecins ont donné leur avis à NPR, la National Public Radio.

Le thé dégonfle le pharynx

Selon le Docteur Damrose, chef du service de laryngologie à Stanford, le thé, et notamment le thé vert, pourrait permettre de faire dégonfler le pharynx. En effet, cette partie de la gorge peut avoir tendance à gonfler lorsqu’elle est infectée par une bactérie ou un virus. Il est ensuite difficile de déglutir et donc d’avaler quoi que ce soit. Mais le thé peut également permettre de dégager une gorge encombrée, comme toute boisson chaude.

Le médecin américain estime ainsi que « le fait de siroter et d’avaler permet de prévenir des toux irritantes ». Toutefois, ses confrères les docteurs Long et Sardesai voient un défaut au thé : la caféine. Celle-ci contribue à augmenter la production d’acides. Or, l’acide a tendance à irriter la gorge. Il est donc préférable de boire un thé léger en caféine, voire sans théine. 

Le miel, pas de contre-indications

Selon le Docteur Long, professeur assistant à l’École de médecine David Geffen à UCLA, il est « vraiment très spéculatif » de prêter des vertus de remède pour la gorge au miel. Néanmoins, aucun des trois médecins interrogés par NPR ne voit un côté dangereux ou aggravant à manger du miel lorsque l’on a la gorge enrouée. Serait-ce juste son côté doux qui réconforte ?

Le citron pour faire le plein de vitamine C

Le Docteur Long ne voit pas le citron d’un très bon œil à cause de son acidité, lorsqu’il s’agit de soigner un mal de gorge. Sa collègue le Docteur Sardesai, professeur assistante d’otorhinolaryngologie à l’École de médecine de l’université de Washington, met en avant l’importance de la vitamine C dans le citron. « Et la vitamine C est connue pour aider à combattre certaines infections», rappelle NPR.

Pour appuyer ses propos, elle cite une étude parue en 1999, qui montrait « l’efficacité de la vitamine C pour prévenir et soulager les infections respiratoires provoquées par des virus.» Un argument que confirme le Docteur Damrose, en rappelant que « le citron a des propriétés anti-bactériennes ». Au final, pour soulager un mal de gorge, il est conseillé de boire du thé sans caféine, avec un peu de miel et un quart de citron.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Soigner le mal de gorge

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Grippe : le vaccin est-il vraiment efficace ?

Grippe : le vaccin est-il vraiment efficace ?

Le 8 novembre 2017.

Selon une étude publiée dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (Pnas), le vaccin contre la grippe de 2016 n’aurait protégé que 20 % à 30 % des personnes vaccinées. Explications.

L’efficacité du vaccin dépend de la souche du virus

Le seul rempart contre la grippe est le vaccin. Tel est le refrain que répètent chaque année les autorités sanitaires. Mais ce vaccin est-il vraiment efficace ? Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Pennsylvanie, aux États-Unis, l’efficacité du vaccin varierait en fonction de la souche du virus. Pour bien comprendre, il faut savoir que le vaccin contre la grippe contient les trois souches de virus les plus courantes.

En 2016, la souche la plus répandue était H3N2, et c’est justement contre cette souche que le vaccin est le moins efficace. « Pour H3N2, du fait de la difficulté qu’on a à monter une réponse immunitaire vis-à-vis de ce virus en particulier, l’efficacité vaccinale est moins bonne », a expliqué le Professeur Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon, sur France 3. « Et ça c’est vraiment un problème intrinsèque au virus et à la façon de faire les vaccins ».

Ne pas renoncer au vaccin pour autant

En France, l’année dernière, « un important excès de mortalité, supérieur à 20 000 décès, a été observé », selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Et, pour cet hiver, le vaccin sera-t-il efficace ? La saison sera difficile « si elle est de nouveau dominée par le virus H3N2 », explique Scott Hensley, professeur à la faculté de médecine de Perelman, qui a dirigé ces travaux. Mais ce n’est pas une raison pour renoncer au vaccin pour autant.

Dans les colonnes du Figaro, le Pr Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon et responsable du CNR des virus des infections respiratoires, rappelle que les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chroniques ou encore les femmes enceintes ne doivent pas renoncer au vaccin car s’ils attrapent la grippe malgré le vaccin, ils seront moins malades. Et de rappeler que l’on réduit d’un tiers son risque de décéder de la grippe si on est vacciné

Marine Rondot

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Les carafes filtrantes sont-elles vraiment efficaces ?

Les carafes filtrantes sont-elles vraiment efficaces ?

Le 15 mars 2017.

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), l’efficacité des carafes filtrantes est difficilement démontrable. Faut-il s’en débarrasser pour autant ?

Pas de risque immédiat pour le consommateur

Près d’un Français sur 5 utilise une carafe filtrante pour pouvoir boire une eau plus saine et moins chargée en calcaire. Cependant, selon une enquête de l’Anses, l’efficacité de ces carafes est difficile à prouver. Cette efficacité dépendrait en effet « de la composition et des caractéristiques de la cartouche filtrante, de la qualité de l’eau destinée à être filtrée et des pratiques de l’utilisateur », notent les auteurs de cette enquête.

Si « les données actuellement disponibles ne mettent pas en évidence de risque pour la santé du consommateur », « l’usage de carafes filtrantes peut conduire au relargage de différents contaminants (ions argent, sodium, potassium, ammonium) dans l’eau de boisson, à un abaissement du pH, voire à une altération de la qualité microbiologique de l’eau », ajoutent les experts.

Respecter la notice d’utilisation

Pour ne prendre aucun risque, l’Anses recommande aux utilisateurs de carafes filtrantes de respecter le mode d’emploi. Et de rappeler que les cartouches doivent être changées régulièrement et que la carafe doit être conservée au réfrigérateur. Par ailleurs, les carafes filtrantes ne doivent être utilisées qu’avec de l’eau potable et l’eau filtrée doit être consommée dans les 24h suivant la filtration.

Elle recommande par ailleurs de préférer l’eau en bouteille à l’eau filtrée pour les nourrissons et les personnes suivant un régime alimentaire pauvre en sodium ou en potassium. Pour que le consommateur soit toujours mieux informé, l’Anses demande enfin aux fabricants de faire figurer sur les emballages les pourcentages de réduction des paramètres testés

À lire aussi : L’eau du robinet : en boire ou pas ?

Marine Rondot

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Circulation alternée : est-ce vraiment efficace ?

Le 9 décembre 2016.

La circulation alternée à Paris et en proche banlieue a-t-elle un impact sur la santé des Franciliens ? Alors que les Franciliens subissent cette mesure pour la quatrième journée consécutive, les experts sont sceptiques.

La pollution fait 42 000 décès chaque année

Pour la quatrième journée consécutive, les Parisiens sont contraints de s’adapter aux mesures de circulation alternée qui ont été décidées dans la capitale et dans 22 communes limitrophes. Le nuage de pollution qui s’abat depuis quelques jours est à l’origine de cette décision, qui vise à limiter les dégagements de particules qui pourraient amplifier le phénomène.

L’objectif de cette décision est également de protéger la santé des Franciliens, puisque ces pics de pollution sont à l’origine de la recrudescence de nombreuses maladies bronchiques, d’asthme et d’allergies. Sur le long terme, l’exposition trop fréquente à la pollution atmosphérique est également responsable du développement de nombreux cancers et les chiffres de Santé Publique France indiquent même que les particules fines seraient responsables de la mort de 42 000 personnes chaque année en France.

Le trafic routier réduit de 18 % seulement

Mais ces limitations de la circulation sont-elles vraiment efficaces ? Depuis que le plan a été lancé, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une mesure inefficace, qui handicape davantage les Franciliens qu’elle ne fait baisser les taux de pollution. Contactée par LCI, l’Agence régionale de santé d’Île-de-France n’a pas donné beaucoup de réponses à ce sujet, estimant que les données sont encore trop récentes et « ne montrent pas pour l’instant d’impact sanitaire particulier avec l’épisode de pollution ».

Les chiffres de 2014, où une décision identique avait été prise, peuvent toutefois apporter un élément de réponse. Cette année-là, la circulation alternée n’avait réduit le trafic routier que de 18 % et la concentration de particules fines PM10 de 6 % seulement. Un faible impact qu’explique Isabella Annesi-Maesano, épidémiologiste des maladies liées à la pollution atmosphérique à l’Inserm, pour 20 Minutes. « Seule l’action combinée des pouvoirs publics, des industriels et constructeurs automobiles, mais aussi des citoyens, permettrait de réduire durablement la pollution aux particules fines. Il faut une prise de conscience collective du grand public, des investissements et des sanctions de la part de l’Etat, des collectivités et de l’Europe, qui autorise aujourd’hui des seuils de particules fines bien supérieurs à ceux de l’OMS, et des industriels qui respectent enfin la législation en matière d’environnement », explique-t-elle pour le quotidien.

À lire aussi : La pollution de l’air fait 3 millions de morts chaque année dans le monde

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Cigarette : savez-vous vraiment ce que vous fumez ?

Le 1er juillet 2016.

16 millions de Français fument, soit un tiers de la population âgée de 15 à 85 ans. Parmi ces fumeurs, on compte 36 % d’hommes et 28 % de femmes. Mais sur la totalité de ces fumeurs, combien savent vraiment ce qui compose leurs cigarettes ? Une étude américaine nous éclaire sur ce que connaissent les fumeurs de l’objet de leur addiction.

La cigarette est responsable de plus de 73 000 décès en France

La Food And Drug Administration (FDA) ou Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a mené une enquête téléphonique entre 2014 et 2015 auprès de fumeurs américains afin de mieux comprendre leur perception du tabac et les comportements qui en découlent. Et force est de constater que si les comportements changent et que les fumeurs semblent de plus en plus préoccupés par ce qu’ils consomment, ils sont encore nombreux à ignorer le réel danger du tabagisme.

Pour mener son étude, la FDA a recoupé plusieurs données concernant la consommation de tabac des personnes interrogées et leurs perceptions en matière de composants. Les zones à faibles revenus et où le taux de fumeurs est élevé ont été particulièrement ciblées.

La fumée de cigarette contient plus de 4 000 substances chimiques

Les résultats ont montré que plus d’un quart des adultes américains, et plus d’un tiers des fumeurs se sont déjà informés sur la composition de la fumée de cigarette. En revanche, une grande majorité ignorent totalement ce que les fabricants mettent dans leurs cigarette. À noter que le tabac est la principale cause de décès et de maladies aux États-Unis avec 480 000 décès par an (en France, 90% des cancers du poumon sont causés par le tabagisme).

En 2009, la Food and Drug Administration a pris en charge la réglementation des produits liés au tabac. Elle a donc mis en place plusieurs règles concernant la fabrication, la commercialisation et la distribution de cigarettes et de certains produits liés au tabac. Afin de poursuivre ses efforts, la FDA compte désormais développer l’accès à l’information en ciblant différents segments de la population américaine et particulièrement les personnes les plus vulnérables.

À lire aussi : Fumer : des conseils pour arrêter !

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Urine, bactéries, composés chimiques : ce qu’il y a vraiment dans les piscines

Un cinquième des nageurs urine dans les bassins collectifs. Quels sont les risquent sur notre santé ? Que contient l’eau d’une piscine et quelles sont les probabilités d’être contaminer par un virus ?

Vous les avez attendus toute l’année. Ces moments où vous pouvez enfin, sous un soleil de plomb, vous prélasser au bord d’une piscine et faire quelques longueurs. Vous plongez, sautez et inaugurez vos nouvelles lunettes de plongée. En France, il existe quelques 16 000 piscines municipales, d’hôtels et de camping, et chacune d’entre elle est à disposition de 100 000 à 200 000 personnes, en fonction de la démographie de la région où elle est implantée. A Paris par exemple, une piscine est à disposition d’environ 75 000 personnes. Mais connaissez –vous réellement la qualité de l’eau dans laquelle vous vous baignez ?

Une enquête américaine réalisée par le Conseil de la santé sur la propreté et la qualité de l’eau des piscines à mis en avant les dangers auxquels s’exposent parents et enfants lorsqu’ils se baignent. Car si les 7 grammes de chlore quotidiens (dose moyenne pour un bassin) sont versés dans l’eau et que vous avez l’impression de vous baigner dans une eau limpide, il a été révélé qu’en réalité un cinquième des nageurs urinait dans les piscines. Une confession également confirmée par des nageurs professionnels. Michael Phelps, 22 fois médaillé aux Jeux Olympiques, avait avoué en prenant sa retraite, que son équipe et lui avaient en effet l’habitude de se soulager dans les bassins.

Pourquoi l’urine est-elle un danger potentiel pour les nageurs ?

C’est surtout sa composition alliée au chlore qui peut être dangereuse pour la santé. Lorsqu’une personne fait ses besoins dans l’eau, elle sécrète de l’acide urique, un composé chimique libéré dans la sueur et l’urine qui, quand il se mélange avec le chlore, crée deux composés connus pour leur toxicité : la trichloramine (NCl3), souvent associé (…)lire la suite sur Atlantico

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