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Piscines publiques : de vrais nids à bactéries !

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Vous êtes déjà impatient(e)s de pouvoir retourner barboter un peu dans votre piscine préférée ? Alors voilà une étude qui devrait quelque peu tempérer votre enthousiasme et peut-être même finir de vous convaincre de ne pas y retourner.

Menée aux Etats-Unis par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, ndrl), elle nous révèle qu’au cours des 15 dernières années plus de 27 000 personnes aux États-Unis sont tombées malades et 8 sont décédées après avoir contracté une infection au sein de piscines publiques. Les piscines d’hôtel seraient les pires puisque responsables à elles seules de 32% des cas d’infection.

Pourquoi ces infections ? En raison de la présence dans l’eau de cryptosporidies (parasites unicellulaires pathogènes pour l’homme, ndrl) ou de bactéries de type légionelles ou  pseudomonas. 

Leur présence peut avoir pour conséquences nausées, vomissements, fièvre, diarrhée, infections cutanées et/ou dans des cas plus graves infections pulmonaires, voire même septicémie.

Malheureusement, et c’est peut-être là que le bas blesse, c’est ce que ces germes ont la faculté de résister à la plupart des traitements. En clair le chlore n’a guère d’effet sur eux.

Toujours selon cette étude les cas de légionellose aux Etats-Unis auraient augmenté de 14% chaque année depuis 2007.

Citée par le site américain BuzzFeed, Michele Hlavsa, chef du programme de natation en santé du CDC, a rappelé que le meilleure façon d’éviter de contracter une telle infection était de ne surtout pas avaler l’eau de la piscine.

Et de lancer un véritable cri d’alarme à l’attention des nageurs «Nous, les nageurs et les parents des jeunes nageurs, nous ne devons surtout pas pas nager dans les piscines  lorsque nous souffrons de diarrhée et ne pas laisser nos enfants nager lorsqu’ils sont également victimes»

Les personnes de plus de 50 ans qui fument souffrent d’une maladie chronique (en particulier pulmonaire) ou ont un système immunitaire affaibli par le cancer, une greffe ou un autre problème de santé seraient les plus à risque selon cette étude.

Dans tous les cas, et après un passage par une piscine publique, consultez sans attendre un médecin si vous êtes victime de maux de ventres, nausées et/ou vomissements, fièvre, perte de poids ou bien encore de déshydratation.

Piscines publiques : et en France ?

Ne croyez pas que les Etats-Unis soient les seuls concernés. En France aussi on rencontre le même problème. L’état des lieux mené par l’Agence nationale de Sécurité Sanitaire a révélé que notre pays n’était pas épargné et que le risque microbiologique était réel mais essentiellement lié au manque d’hygiène des baigneurs

>>> Voir Evaluation et réglementation concernant les piscines et les bains à remous

News Santé

Les chagrins d’amour peuvent entraîner de vrais troubles cardiaques

Les chagrins d’amour peuvent entraîner de vrais troubles cardiaques

Le 12 décembre 2017.

Une nouvelle étude vient de révéler que le syndrome du cœur brisé peut conduire à des dégâts sensibles et durables .

Le syndrome du cœur brisé peut conduire à des dégâts durables

Dans les années 1980, des scientifiques japonais ont découvert le « Tako-tsubo » (« piège à poulpe » en français). Ce phénomène se traduit par un affaiblissement du muscle cardiaque suite à un chagrin d’amour. Une nouvelle étude vient de révéler que ce syndrome du « cœur brisé » peut finalement conduire à des dégâts plus sensibles et durables. Ainsi, l’équipe de Dana Dawson, chercheuse à l’université d’Aberdeen (Écosse), a suivi pendant quatre mois 52 patients souffrant de ce syndrome du « cœur brisé » et 44 sujets témoins sains du même âge et du même sexe, pour comprendre les risques à long terme de cette pathologie. 

Des volontaires qui, pour 92 % d’entre eux, étaient des femmes puisque cette affection les touche plus particulièrement. Tous ont été soumis à des échographies et des scanners. Les résultats, publiés dans le Journal of the American Society of Echocardiography, ont montré que ce syndrome laisse des séquelles sur le long terme. Les chercheurs ont découvert que chez ces personnes, le système de pompe du cœur a ainsi été impacté par le syndrome : le muscle cardiaque possède désormais de légères cicatrices.

Le syndrome du cœur brisé peut provoquer une défaillance cardiaque et mener au décès

Conséquences, le cœur n’est plus capable d’assurer une élasticité et des contractions aussi grandes qu’avant le chagrin d’amour. « Nous pensions jusqu’à présent que les personnes victimes du syndrome du cœur brisé récupéraient complètement, sans intervention médicale », explique le Dr Dana Dawson. « Nous avons montré que cette maladie avait en réalité des effets délétères persistants sur le cœur de ces patients ». Elle estime que les patients qui souffrent du syndrome du  cœur brisé devraient être suivis comme les malades qui souffrent d’insuffisance cardiaque. 

Pour rappel, la pathologie est liée à un stress émotionnel ou physique pouvant provoquer une défaillance cardiaque et mener au décès, dans certains cas. Le Dr Dana Dawson détaille les symptômes : « La cardiomyopathie de stress ressemble à une crise cardiaque : douleur dans la poitrine et le bras gauche, la mâchoire ou le haut du dos, trouble de la respiration, apparition soudaine de nausées, de vertiges ou de sueurs froides. » Ainsi, il ressemble à une vraie crise cardiaque. Mais aucune des artères coronaires n’est bloquée, la caractéristique principale d’un infarctus.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : 10 astuces pour calmer un chagrin d’amour

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Intolérances alimentaires : quand les mettre à toutes les sauces finit par masquer les vrais problèmes

Les régimes consistant à éliminer un ou plusieurs produits de son alimentation sont de plus en plus prisés. Ils sont parfois justifiés sur le plan médical, mais participent bien souvent simplement d’une tendance générale à la paranoïa.

Atlantico : Outre-Atlantique se développe le phénomène de « elimination diet ». Quel est ce principe, et le retrouve-t-on en France?

Catherine Grangeard : Bien sûr, il existe en France aussi ! Éliminer du régime alimentaire tel ou tel aliment est même un basique des régimes hypocaloriques, pourrions-nous rappeler d’entrée de jeu. L’extrême se développe actuellement avec tous les « régime sans… » . Que ce soit les « classiques », comme le régime végétarien par exemple, ou à l’inverse les hyper-protéinés qui excluent tous les autres aliments que les protéines, apparaissent régulièrement comme des régimes à la mode. En ce moment, c’est le régime sans gluten.

Madeleine Epstein : Il y a autant de principes que de gens qui les préconisent. Il n’y a pas de règles ni de standardisation. L’idée globale repose sur la recherche d’un aliment potentiellement responsable d’un symptôme. Pour le définir, on va donc supprimer l’aliment suspect de notre alimentation. Mais attention, cela signifie que si par exemple on parle de lait, il ne s’agit pas de supprimer uniquement le lait, il s’agit de supprimer tous les laitages. Le tout, évidemment, pendant une période définie. Après quoi, on constate ou non la disparition des symptômes, et petit à petit on réintroduit les aliments comportant des laitages, pour rester dans l’exemple. Si le symptôme avait disparu et qu’il réapparaît, c’est que, effectivement, les produits laitiers posent un problème. Cela reste néanmoins quelque chose qui dépend fortement du symptôme et doit être étudié au cas par cas.

On retrouve bel et bien ce genre de phénomène en France. Le problème c’est qu’on rencontre plusieurs situations. Parfois, les gens décident d’eux même et sans aucune (…)lire la suite sur Atlantico

Et selon la science, le gagnant du match des régimes est…
Comment les dérives autour des régimes anti-gras nous ont rendu gros et malades
Pourquoi les Américains mangent autant de pizzas ou le poids des lobbies agro-alimentaires sur nos régimes


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