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Sommeil : dormir plus le week-end serait mauvais pour la santé

Sommeil : dormir plus le week-end serait mauvais pour la santé

Le 23 avril 2019

Selon une récente étude, faire la grasse matinée le week-end, pour « rattraper » les heures de sommeil en retard de la semaine, serait inutile voire même néfaste pour la santé. Explications.

La grasse-matinée ne permet pas de rattraper le déficit de sommeil

Si vous pensez que vos grasses-matinées du week-end rattrapent vos heures de sommeil en retard cumulées pendant la semaine, vous faites erreur ! Selon une enquête révélée par nos confrères de France Inter le 17 avril dernier, menée par une équipe de chercheurs américains de l’Université du Colorado et publiée dans la revue Current Biology, dormir plus le week-end serait non seulement inutile, mais serait surtout mauvais pour la santé.

Pour mener leurs travaux, les scientifiques ont observé le sommeil de 36 adultes en bonne santé, pendant 9 nuits. Ils ont été séparés au hasard en trois groupes en fonction de leur temps de sommeil : 5 heures par nuit, 9 heures par nuit et pour le dernier groupe, des nuits de 5 heures pendant la semaine mais sans limite durant le week-end.

Dormir plus le week-end augmenterait l’insulino-résistance

Première conclusion des chercheurs : augmenter le temps de sommeil le week-end, par rapport à la semaine, n’aurait aucun impact positif sur le métabolisme. En cause, le bouleversement du cycle circadien, c’est-à-dire le rythme de sommeil et d’éveil au cours d’une journée : « Le réveil tardif entraîne une désynchronisation en empêchant l’organisme d’être exposé à la lumière du matin ».

En effet, s’il apparaît que le manque de sommeil a un impact négatif sur le métabolisme, il semblerait que le groupe de personnes ayant dormi plus longtemps le week-end réagit comme s’il subissait un décalage horaire, augmentant l’insulino-résistance comme chez les diabétiques. « Le sommeil de récupération le week-end n’est pas une stratégie efficace pour prévenir la dysrégulation métabolique associée à un sommeil insuffisant récurrent » concluent les auteurs.

Aurélie Giraud

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Surdoses de fentanyl : Montréal a évité le pire le week-end passé

Montréal a évité le pire le week-end passé, après que des drogues contenant fort probablement du fentanyl, un analgésique 100 fois plus puissant que la morphine, ont été écoulées par des trafiquants, rapporte Le Devoir.

Une dizaine de surdoses ont été rapportées en trois jours, mais aucune perte de vie n’a été déplorée, indique la Direction de santé publique de Montréal.

Les réseaux de vigie, composés notamment d’intervenants de rue, de spécialistes en santé publique, de policiers et d’ambulanciers, mis en place après la crise des surdoses de 2014, qui a fait 83 victimes, dont 25 sont décédées, auraient été efficaces.

Sept cas ont été enregistrés dans la seule journée de vendredi dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve et l’administration du naloxone, antidote aux surdoses, a sauvé ces sept personnes, rapporte Radio-Canada.

Dès le signalement, vendredi, d’un nombre inhabituel de surdoses par le réseau, la Direction de santé publique, les organismes communautaires et les services policiers ont été alertés.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a procédé, dès vendredi soir à la saisie de diverses quantités de drogues dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, notamment à celle de 260 grammes d’un mélange possible de fentanyl et d’héroïne, un cocktail associé depuis un an à des centaines de décès au Canada.

Toute la fin de semaine, plusieurs doses de naloxone, un antidote aux opiacés, ont été distribuées et des formations éclair sur son administration ont été dispensées aux utilisateurs de drogues et à divers intervenants.

La DSP de Montréal juge qu’il faut accroître encore davantage l’accès à la naloxone, notamment pour que les travailleurs de rue puissent distribuer directement l’antidote, et pas seulement les pharmacies, souvent fermées le soir et la nuit.

Des arrestations ont eu lieu.

Surdoses d’opioïde : l’immunité aux victimes et aux aidants composant le 911 est entrée en vigueur (Canada)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Devoir, Radio-Canada, La Presse
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Pic de pollution: évitez de faire du sport ce week-end!

Si vous comptiez faire du sport ce week-end à Paris, Caen, Grenoble ou dans un des trente départements placés en alerte maximale à la pollution aux particules fines, vous devriez y réfléchir à deux fois, même si vous ne souffrez d’aucun problème respiratoire ou cardiaque.

«Il ne faut pas faire du sport à l’extérieur (jogging, vélos, marche active…) afin d’éviter de s’ouvrir les bronches et de trop s’exposer à ces pollutions» explique le docteur Pierrick Hordé, allergologue et directeur du site Sante-medecine.net, sur 20Minutes.fr. Dans les colonnes de Libération, le professeur Jocelyne Just, qui dirige le centre de l’asthme et des allergies pour enfant à l’hôpital Trousseau, abonde:

«Quand le niveau d’alerte est déclenché […] surtout, ne pas faire de sport à l’extérieur (particulièrement courir). Que vous soyez asthmatique ou non d’ailleurs. Des études ont montré que même chez un sujet sain, ces particules inhalées en grande quantité peuvent entraîner une inflammation pulmonaire. Quand on court, on accélère l’activité respiratoire et donc la fréquence à laquelle on inhale l’air extérieur et les particules fines qui vont avec… Les enfants, surtout les plus jeunes, sont encore plus touchés car justement ils respirent plus vite que les adultes.»

A vos risques et périls

Les consignes de la Direction générale de la santé pour la population générale en cas de dépassement du seuil d’alerte vont dans le même sens:

«Réduisez et reportez les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur jusqu’à la fin de l’épisode si des symptômes sont ressentis (fatigue inhabituelle, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations), et prenez conseil auprès de votre médecin.»

Le message est assez clair: si vous voulez faire du sport ce week-end dans une région touchée par le pic de pollution, c’est à vos risques et périls. Pourtant, ces mises en garde unanimes ne sont suivies d’aucun effet au niveau des instances qui organisent les compétitions sportives. 

Ce week-end sera comme tous les autres. Les milliers de matchs de football, de tennis ou encore de rugby prévus à travers le pays, qu’il s’agisse de France-Irlande au stade de France ou d’un match anonyme de district au fin fond de l’Eure-et-Loire, se dérouleront comme si de rien n’était. Seul signe de changement: certains clubs de foot professionnels ont réduit ou décalé quelques entraînements dans les équipes de jeunes cette semaine.

Du côté du ministère des Sports ou de la Fédération française de football, aucune mesure particulière de sensibilisation des sportifs, encore moins de report de compétitions, n’est prévue, contrairement à l’Education nationale par exemple qui a relayé les recommandations du Haut conseil de la santé publique auprès des recteurs et qui a déjà par le passé interdit l’activité physique dans les écoles lors d’épisodes de pollution.

Déclarer forfait ou changer de programme

Les sportifs amateurs voulant éviter tout risque de crise d’asthme, d’infection pulmonaire ou de problème cardiaque n’auront pas le choix: ils devront déclarer forfait. Pour ceux qui ont la possibilité de modifier l’heure et l’endroit de leur activité sportive, comme les joggeurs, il est possible d’atténuer les risques en choisissant un lieu éloigné des axes de transport à fort trafic, en évitant de faire du sport pendant les heures de pointe et les efforts trop intenses. Evitez-donc d’aller courir sur un des nombreux stades qui bordent le périphérique parisien vendredi soir à 19h.

Sur le plus long terme, la question est un peu plus complexe. Les études effectuées sur le transport actif (à vélo ou à pied) montrent que les bénéfices d’une activité physique quotidienne dépassent les risques comme la pollution de l’air ou les blessures.

La question du sport dans un environnement pollué avait dominé les préparatifs des Jeux olympiques de Pékin en 2008. La commission médicale du Comité international olympique avait estimé que la pollution de l’air pouvait constituer un risque pour la santé des athlètes participant aux épreuves d’endurance en extérieur. Plusieurs pays ont fait arriver leurs athlètes aussi tard que possible sur place pour réduire l’exposition, tandis que plusieurs équipes nationales ont basé leur camp d’entraînement au Japon ou en Corée du Sud pour éviter la pollution. Le coureur de fond éthiopien Haile Gebreselassie avait déclaré forfait pour le marathon à cause de son asthme. 

Grégoire Fleurot

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