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Le moustique tigre (dengue, chikungunya, zika) désormais implanté à Paris et dans 51 départements (carte)

, est désormais implanté dans plus de la moitié des départements en France métropolitaine, a indiqué le ministère de la Santé le 26 avril.

Depuis son implantation en 2004 dans les Alpes-Maritimes, il s’est propagé rapidement et est désormais implanté dans 51 départements contre 42 un an plus tôt, selon la mise à jour annuelle de la carte de son implantation.

Paris, jusqu’ici épargnée, fait désormais partie des zones où le moustique est « implanté et actif », tout comme la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et l’Essonne. Sur les huit départements d’Ile-de-France, seul le Val-d’Oise est encore épargné.

Le moustique a été « détecté sporadiquement » dans les Yvelines. Les autres nouveaux départements concernés sont la Charente-Maritime, la Côte-d’Or, la Loire, la Nièvre et le Puy-de-Dôme.

Ce moustique est essentiellement urbain : il prolifère dans les lieux habités par l’homme, précise le communiqué du ministère.

« Plus récemment, un autre type de moustique, très répandu, le Culex pipiens, a transmis un autre type de virus, le virus du Nil occidental (ou West Nile Virus) », mentionne aussi le ministère. (Recrudescence du virus du Nil occidental : symptômes, conseils)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de la Santé, Le Monde.
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Virus Zika : des chercheurs parviennent à créer deux vaccins

Virus Zika : des chercheurs parviennent à créer deux vaccins

Le 17 mars 2017.

Deux équipes de chercheurs américains ont annoncé être en bonne voie pour créer un vaccin contre le virus Zika. Si leurs études préliminaires sont concluantes, des tests sur l’homme pourraient être réalisés d’ici deux ans.

Deux équipes de chercheurs suscitent l’espoir dans la lutte contre le virus Zika

Un vaccin prometteur contre le virus Zika vient d’être mis au point par deux équipes de chercheurs américains qui ont travaillé indépendamment. Pour parvenir à leur résultat, ces scientifiques ont utilisé une partie du patrimoine génétique du virus. En d’autres termes, ils se sont servis de l’ARN messager (ARNm), une copie d’une portion de l’ADN, qui correspond à plusieurs gènes.

Dans la première des deux études, menée par des chercheurs de l’université de Pennsylvanie, et dont les conclusions ont été publiées dans la revue Nature, l’injection de cet ARNm chez des souris a permis de les protéger contre le virus Zika pendant environ 5 mois. Cette même injection, chez des singes, les a immunisés pendant 5 semaines. La deuxième équipe de chercheurs, de l’École de médecine de l’université Georges Washington à Saint Louis, s’est concentrée sur des souris, et est parvenue aux mêmes résultats. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue Cell.

Zika : un virus particulièrement dangereux pour la femme enceinte

Les études préliminaires de ces deux équipes de recherches doivent désormais se poursuivre mais semblent concluantes dans la mesure où aucun effet secondaire n’a été remarqué chez les cobayes. D’éventuels essais cliniques sont alors d’ores et déjà imaginés sur l’homme, ils pourraient commencer en 2019.

Le virus Zika se transmet par les moustiques mais est ensuite transmissible par voie sexuelle. Il peut provoquer des troubles neurologiques chez l’adulte qu’il atteint et est particulièrement dangereux pour la femme enceinte. Le virus Zika a en effet été rendu responsable de nombreux cas de microcéphalies et autres complications neurologiques dans les zones où l’épidémie a été virulente.

Sybille Latour

À lire aussi : Questions/réponses autour du virus Zika

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Des moustiques transgéniques contre le virus Zika

Le 11 novembre 2016.

Lâcher dans la nature des moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre le virus Zika, c’est la nouvelle solution choisie par les pays les plus touchés par l’épidémie. Une solution plutôt efficace.

Une solution efficace mais contestée

Après le Brésil, le Panama et les Îles Caïmans, c’est la Floride qui s’interroge sur l’idée de disperser des moustiques génétiquement modifiés dans la nature. Des moustiques programmés pour exterminer les femelles des moustiques tigre qui transmettent le virus Zika. Dans le détail, ces moustiques s’accouplent avec les moustiques femelles et de cette union naîtra une femelle porteuse d’une maladie, qui la tuera rapidement avant qu’elle n’ait eu le temps de se reproduire à son tour.

Expérimentée dans différents pays, cette méthode s’est avérée très efficace, éliminant près de 90 % des moustiques tigre, mais elle est encore contestée par les associations de défenses de l’environnement qui craignent les effets néfastes de ces mutations génétiques pour l’écosystème.

60 millions de larves modifiées chaque semaine

C’est la société anglaise Oxite qui modifie génétiquement ces moustiques. Près de 60 millions de larves sont ainsi modifiées chaque semaine. La ville de Piracicaba, à 140 km de Sao Paulo, au Brésil, prévoit de lâcher 10 millions de moustiques transgéniques par semaine sur la ville. C’est dans cette agglomération qu’a été implanté l’usine.

Ce n’est pas la première fois que l’on s’occupe des moustiques mâles pour mieux atteindre les femelles. Des chercheurs ont en effet inoculé la bactérie Wolbachia à des moustiques ordinaires, afin de réduire leur capacité de propager Zika. En Floride, les habitants sont divisés sur la question mais l’agence sanitaire « Florida Keys Mosquito Control Board » devrait prendre une décision dans les semaines à venir.

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Une carte pour suivre la propagation rapide du virus Zika

Le 5 août 2016.

Le virus Zika traverse les frontières et inquiète les autorités. Depuis son apparition en Amérique centrale, ce virus particulièrement redouté par les femmes enceintes a contaminé de nombreuses régions du monde.

Le virus Zika à l’origine d’une urgence sanitaire internationale

Le virus Zika soulève de nombreuses craintes dans le monde entier. Des craintes qui sont prises au sérieux par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a déclaré une urgence sanitaire internationale en raison de la transmission rapide de ce virus qui devrait, selon les estimations des experts, être en mesure de contaminer des millions de personnes avant la fin de l’année.

Aux États-Unis, le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC) a émis, lundi dernier, une note à l’attention des voyageurs, les informant des risques encourus par les femmes enceintes et leur partenaire en cas de voyage vers Miami, et particulièrement à Wynwood. Ce quartier de la ville est en effet le premier, sur tout le territoire américain, où des locaux ont été contaminés, sur place, sans avoir voyagé, signe que le virus est bel et bien installé en Amérique du Nord.

Un virus redouté par les femmes enceintes

Découvert il y a près de 70 ans, le virus Zika n’a été à l’origine d’épidémies qu’à partir de 2007. Cette année-là, la contagion a démarré en Micronésie, infectant environ 75 % de la population. Six ans plus tard, le virus est réapparu en Polynésie française et, depuis, aurait circulé jusqu’au Brésil. C’est depuis cet immense pays d’Amérique centrale qu’aujourd’hui, en 2016, de nombreux pays ont été touchés. Le Canada, le Chili, la France, l’Italie, mais aussi la Nouvelle-Zélande, le Pérou, le Portugal, et les États-Unis sont concernés si bien que des mesures sanitaires drastiques ont été mises en place par plusieurs gouvernements et agences sanitaires.

Et pourtant, ce virus, transmis par les moustiques, passe inaperçu dans la plupart des cas. Il peut toutefois être associé à divers symptômes tels que la fièvre, les maux de tête, une éruption cutanée, de la fatigue ou des douleurs musculaires et articulaires, qui peuvent durer une semaine et ne laissent pas de traces. Mais il est particulièrement redouté chez la femme enceinte, car il serait à l’origine de l’apparition, chez les fœtus, de microcéphalies qui provoquent des retards mentaux irréversibles.

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Un lien entre le virus Zika et les cas de microcéphalie clairement établi ?

Le 16/04/2016

Une étude, publiée mercredi 13 avril dans le New England Journal of Medicine, confirme le lien entre le virus Zika et les cas de microcéphalie. Mais que faut-il en penser ?

Le virus Zika est une cause de la microcéphalie

Les chercheurs des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) sont formels : il existe bien un lien entre le virus Zika et les cas de microcéphalie. Une information qui rend encore plus urgent la protection des femmes enceintes habitant dans des zones touchées par l’épidémie, notamment au Brésil où l’on a dénombré plus de 1,5 million de cas.

« Nous pensons que la microcéphalie fait probablement partie d’un éventail de défauts de naissance qui pourraient affecter les femmes, soit à un moment particulier de la grossesse, ou durant toute la grossesse », a expliqué Tom Frieden, directeur des CDC. « Il y a encore beaucoup de choses que nous ignorons mais il n’y a plus aucun doute, le Zika est une cause de la microcéphalie ».

Si le lien est clairement établi par cette équipe de chercheurs, il n’est pas encore possible de savoir à quel stade de la grossesse la contamination peut entraîner la malformation.

Monsanto écarté ?

En février, un chercheur argentin, Eduardo Avila Vasquez, membre de l’association des Médecins des peuples fumigés, avait mis en cause un insecticide utilisé pour éliminer les larves de moustiques au Brésil dans le développement de ces fameuses microcéphalies. Un insecticide fabriqué par « un partenaire stratégique » de Monsanto.

« Il existe une grande quantité de zones où le virus Zika s’est développé et qui n’ont pas présenté de cas de microcéphalie​, ce qui nous fait penser que ces malformations peuvent être mises en relation avec d’autres causes et, depuis 2014, ces zones ont été aspergées de pyriproxyfène », expliquait-il.

Selon ces chercheurs, ce larvicide est utilisé depuis 18 mois dans les zones où vivent les malades. Par ailleurs, dans d’autres pays comme la Colombie où le virus Zika est bien implanté, il n’y a pas de cas de microcéphalie.

Que faut-il en penser ? De nouvelles études seront certainement encore nécessaires pour y voir plus clair…

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Virus Zika : l’OMS conseille aux femmes enceintes d’éviter les zones affectées

« Il faut conseiller aux femmes enceintes de ne pas se rendre dans des régions affectées par l’épidémie en cours due au virus Zika. » Jusqu’ici, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconisait une simple information des femmes enceintes qui se rendaient dans les régions affectées par

le virus Zika. Mardi 8 mars, elle hausse le ton. Désormais, elle déconseille aux femmes enceintes de se rendre dans ces zones.

L’organisation estime que les dernières recherches sur Zika sont « alarmantes ». Même si le lien entre le virus et la microcéphalie n’a pas été définitivement prouvé, « nous ne devons pas attendre d’avoir une preuve définitive », a déclaré la directrice générale de l’OMS.

De nombreux risques

« La microcéphalie est seulement l’une des anomalies associées avec l’infection Zika durant la grossesse », a-t-elle ajouté. Il existe d’autres risques comme « la mort du fœtus, des retards de croissance et des atteintes au système nerveux central », a-t-elle souligné.

Mardi matin, le CNRS et l’Inserm, deux instituts de recherche français, ont annoncé que le virus pouvait aussi affecter la moelle épinière et déclencher une myélite aiguë, une atteinte sévère des membres susceptible de laisser des séquelles motrices.

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La Polynésie française frappée par la dengue et le zika

PAPEETE (Reuters) – Alors que l’épidémie de dengue qui frappe la Polynésie française depuis quelques mois s’intensifie, avec 826 cas déclarés fin octobre, le ministère régional de la Santé a annoncé jeudi qu’une épidémie du virus Zika avait été détectée.

Cette affection, qui n’avait jamais touché Tahiti et les îles environnantes, se manifeste par des éruptions cutanées fébriles, et a été identifiée par les services de santé et le bureau de veille sanitaire depuis deux semaines.

« Plusieurs centaines de cas sont déjà survenus sur le territoire, principalement à Tahiti mais aussi à Taha’a, Uturoa, Bora Bora, Taiohae et Arutua (ndlr: les îles de la Société, les Tuamotu et les Marquises) », explique le ministère.

« L’épidémie touche à la fois les adultes et les enfants, et aussi bien les femmes que les hommes » précise-t-il dans un communiqué.

Le virus Zika (ZIKV) est génétiquement proche de celui de la dengue, et également transmis par les moustiques du genre Aedes.

Dans le Pacifique sud, seule l’île de Yap, en Micronésie, a été touchée en 2007. Une grande partie de la population a été frappée par ce virus, mais il n’y a eu ni hospitalisation, ni décès.

Plus largement, aucune complication grave n’a été rapportée dans le monde.

Daniel Pardon, édité par Julien Dury


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