Téléphone mobile : 30 ans d’études ne révèlent pas d’augmentation des cancers
Le 10 mai 2016.
On parle depuis des années des risques induits par l’utilisation du téléphone mobile, en matière de cancers du cerveau. Une étude australienne estime qu’il n’y a pas de lien de cause à effet.
Pas de preuves formelles du lien entre cancer du cerveau et téléphone mobile
Ce sont des chercheurs de l’université de Sydney qui relancent le débat sur ce sujet ô combien controversé depuis tant d’années. Dans une étude publiée par la revue de référence The International Journal of Cancer Epidemiology, cette équipe affirme avoir étudié plus de 34 000 cas de tumeurs cérébrales diagnostiquées en Australie entre 1982 et 2012… Sans avoir trouvé de signes d’augmentation du nombre de cancers, lors de l’apparition du téléphone mobile dans le pays.
La fréquence de diagnostic des cancers du cerveau n’a pas évolué pendant toute cette période, sauf… sauf chez les plus de 70 ans, mais cela, bien avant l’apparition du mobile !
Un recul suffisant après trente ans d’exposition au téléphone mobile
Après trente années d’exposition aux ondes des téléphones mobiles, statistiquement, si ceux-ci pouvaient provoquer ou favoriser le déclenchement de cancers du cerveau, cela devrait commencer à se voir. Et pourtant, en Australie, mais aussi dans d’autres pays comme la France, aucune hausse significative du nombre de cas de tumeurs au cerveau n’a été enregistrée à ce jour, en lien direct ou supposé avec le téléphone mobile.
En revanche, le nombre de tumeurs détectées, lui, augmente, mais c’est grâce aux progrès en matière d’imagerie médicale, notamment grâce à l’IRM. Les tumeurs cérébrales sont détectées beaucoup plus tôt, souvent du vivant des malades, quand elles n’étaient voici encore peu même pas recherchées chez des patients âgés, séniles ou en fin de vie.
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