Un appareil arrive à diagnostiquer 17 maladies à partir de l’haleine
Le 20 janvier 2017.
Une équipe de chercheurs du Technion-Israel Institute of Technology a mis point un appareil capable de détecter plusieurs maladies simultanément, par une simple analyse de l’haleine.
Un capteur capable de diagnostiquer 17 maladies
Cela fait des années que les chercheurs savent qu’il est possible de détecter des maladies en analysant l’haleine des patients. Les maladies se manifestent en effet de manière chimiquement identifiable dans le souffle. Aujourd’hui, des chercheurs israéliens sont parvenus à mettre au point un capteur capable de diagnostiquer 17 maladies. Pour cela, il a fallu identifier l’empreinte chimique de chacune d’entre elles.
« Dès l’an 400 av. J.-C., Hippocrate disait à ses étudiants de sentir le souffle des patients pour rechercher des indices de maladies comme le diabète qui crée une odeur douce », a commenté l’American Chemical Society, qui a mis en lumière ces travaux. Pour savoir de quel mal on est atteint, il suffit de souffler dans l’appareil qui analyse l’haleine et livre son diagnostic, avec un taux de réussite de 86 %.
Une méthode précise et non invasive
Cette invention va intéresser les chercheurs du monde entier, notamment parce qu’elle est non invasive. Cet appareil peut détecter 13 molécules que l’on trouve dans 8 types de cancer, mais aussi la maladie de Crohn, la maladie de Parkinson, l’hypertension pulmonaire et d’autres maladies encore. Il ne peut pas proposer de diagnostics cliniques, mais pourrait être un outil de prévention très utile.
« Cet appareil qui vient d’être mis au point est un prototype. Ce qui compte, c’est que l’idée soit lancée et il est certain que d’autres appareils vont voir le jour, tant les débouchés potentiels sont considérables », explique Stéphane Gayet, médecin des hôpitaux au CHU de Strasbourg, à nos confrères d’Atlantico. « Leur intérêt sera de diagnostiquer des maladies graves à un stade de plus en plus précoce. » Et on le sait, plus un cancer est diagnostiqué tôt, mieux c’est pour le patient.
Les Nouvelles de PasseportSanté.net
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