Un QI élevé réduit le risque de mourir prématurément
Le 30 juin 2017.
Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université d’Edimbourg, en Écosse, les enfants qui ont un quotient intellectuel (QI) élevé réduisent leurs risques de mourir prématurément.
Un lien entre le QI et l’espérance de vie
Avoir un QI élevé est un atout formidable pour un enfant, mais cela pourrait aussi lui permettre de vivre plus longtemps. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs écossais dans une étude publiée dans The British Medical Journal. Selon ces travaux, un lien existe entre l’intelligence développée pendant l’enfance et l’espérance de vie. Un QI élevé pendant l’enfance serait ainsi associé à un risque de décès prématuré plus faible.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont épluché les données de santé de plus 33 000 hommes et 32 000 femmes nés en 1936 en Ecosse. L’ensemble de ces personnes avaient passé un test de QI à l’âge de 11 ans. Les auteurs des travaux ont, en parallèle, cherché à connaître les causes de décès des personnes qui étaient mortes avant décembre 2015. Pour plus de justesse, de nombreux facteurs ont été pris en compte, comme le statut socio-économique de ces individus.
Les risques de mourir prématurément fortement réduits
En recoupant l’ensemble de ces informations, les chercheurs sont parvenus à établir qu’avoir un niveau de QI élevé pendant l’enfance réduisait de 60 % environ le risque de décéder d’une maladie respiratoire. Quant au risque de mourir d’un AVC, d’un cancer lié au tabagisme ou d’une maladie digestive, il était divisé par deux chez les personnes qui avaient un QI élevé par rapport à celles qui avaient un niveau faible pendant l’enfance.
Le risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer ou de se suicider était également réduit de manière significative. Les chercheurs n’ont trouvé en revanche aucun lien entre un QI élevé et les risques de mourir d’un autre cancer que celui lié au tabac. Si aucune explication n’a encore été apportée, les chercheurs avancent qu’un meilleur niveau d’éducation ou un accès facilité à des traitements de qualité pourraient apporter un début de réponse.
Marine Rondot
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